Oeuvres completesA. Sautelet, 1826 - 493 pages |
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Page ii
... J'ai choisi véritablement les meilleures , c'est - à - dire celles qui m'ont semblé telles : mais , outre que je puis m'être trompé dans mon choix , il ne sera pas bien difficile de donner un autre tour à celles - là même que j'ai ...
... J'ai choisi véritablement les meilleures , c'est - à - dire celles qui m'ont semblé telles : mais , outre que je puis m'être trompé dans mon choix , il ne sera pas bien difficile de donner un autre tour à celles - là même que j'ai ...
Page iii
... J'ai déjà passé la longueur ordinaire des pré- faces ; cependant je n'ai pas encore rendu raison de la conduite de mon ouvrage . les choses dont il voit bien qu'il ne sauroit rien faire de bon : Et quæ Desperat tractata nitescere posse ...
... J'ai déjà passé la longueur ordinaire des pré- faces ; cependant je n'ai pas encore rendu raison de la conduite de mon ouvrage . les choses dont il voit bien qu'il ne sauroit rien faire de bon : Et quæ Desperat tractata nitescere posse ...
Page vi
... j'ai très bien répondu ? Savois - je qu'on me feroit aller où je vais ? Le magistrat le fit relàcher , et trouva Xantus heureux d'avoir un esclave si plein d'esprit . Xantus , de sa part , voyoit par là de quelle im- portance il lui ...
... j'ai très bien répondu ? Savois - je qu'on me feroit aller où je vais ? Le magistrat le fit relàcher , et trouva Xantus heureux d'avoir un esclave si plein d'esprit . Xantus , de sa part , voyoit par là de quelle im- portance il lui ...
Page 17
... j'ai les miens , la cour , le peuple à contenter . Malherbe là - dessus : Contenter tout le monde ! Écoutez ce récit avant que je réponde . J'ai lu dans quelque endroit qu'un meunier et son fils , L'un vieillard , l'autre enfant , non ...
... j'ai les miens , la cour , le peuple à contenter . Malherbe là - dessus : Contenter tout le monde ! Écoutez ce récit avant que je réponde . J'ai lu dans quelque endroit qu'un meunier et son fils , L'un vieillard , l'autre enfant , non ...
Page 22
... J'ai lu , chez un conteur de fables , Qu'un second Rodilard , l'Alexandre des chats , L'Attila , le fléau des rats , Rendoit ces derniers misérables ; J'ai lu , dis - je , en certain auteur , Que ce chat exterminateur , Vrai Cerbère ...
... J'ai lu , chez un conteur de fables , Qu'un second Rodilard , l'Alexandre des chats , L'Attila , le fléau des rats , Rendoit ces derniers misérables ; J'ai lu , dis - je , en certain auteur , Que ce chat exterminateur , Vrai Cerbère ...
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Common terms and phrases
Acante aime alloit amant amour APOLLON appas assez ASTRÉE auroit avoient avoit BAGUENAUDIÈRE beau beauté belle bergère bruit c'étoit Céladon cent charmes CHÉRÉE chien Chloris chose CHRÉMÈS ciel CLYMÈNE cœur conte Cythérée dame Daphné déesse dessein DESTIN dieu dieux dire disoit dit-il donner DORAME doux enfin époux ÉRATO Ésope esprit étoient étoit eût FABLE faisoit femme fille fût galant GALATÉE gens GNATON grace HARPAGÊME homme hymen j'ai j'en jeune JOSSELIN jour Jupiter l'ame l'amour l'autre laisse LEUCIPPE lieux long-temps loup LUCINDE m'en MADAME BOUVILLON maint maître mari mieux MOMUS monsieur n'avoit n'en neuf Sœurs nymphes Oronte Pamphile parler PARMENON passer PATROCLE pauvre peine pense PERRETTE PHÉDRIE plaire plaisir plaisirs pleurs pouvoit prince Psyché qu'à qu'un RAGOTIN raison RANCUNE rien s'en s'il sage SAINT-AMANT sais SCÈNE seigneur seroit seul sœur soin sort soupirs Télamon Thaïs THIBAUT THRASON trouver Vénus veux voilà vois vouloit yeux Zéphyre
Popular passages
Page 82 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes!
Page 9 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 9 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 13 - Cependant il avint qu'au sortir des forêts Ce lion fut pris dans des rets, Dont ses rugissements ne le purent défaire. Sire rat accourut, et fit tant par ses dents Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage. Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.
Page 33 - Travaillez , prenez de la peine : C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous , leur dit-il , de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans.
Page 21 - JE ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n'est rien : C'eSt une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie.
Page 83 - L'instrument de notre supplice. Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère; Et, mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, II ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour.
Page 65 - Le Gland et la Citrouille. Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
Page 31 - La mouche à la fourmi, faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'univers.
Page 4 - Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ?rien ?- Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.