La philosophie de Malebranche, Volume 1Ladrange, 1870 - 551 pages |
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aimer âme amour cardinal de Bérulle cartésienne causes occasionnelles cesse choses chrét chrétien connaissance connaître corps créatures créés Descartes Dieu seul dire doctrine efficace elle-même enfin Ennéades Entret esprit essence éternelle gible hommes Ibid idées claires infinie intel Jésus-Christ juger l'âme l'amour l'esprit l'essence l'étendue intelligible l'être l'existence l'homme l'idée l'infini l'intelligence l'Oratoire l'ordre immuable l'univers lebranche Leibnitz logique lois générales lui-même lumière Maître intérieur manière Médil Médit méditation ment métaph métaphysique monde montre mouvement nature naturelle nécessaire objets oratorien ouvrage pables panthéisme parfait parle particulier passions péché pensée perfection philosophie de Malebranche Platon Plotin principes propre puissance raison universelle rapports réalité Rech Recherche règle rien s'il sagesse saint Augustin saint Thomas Saint-Magloire sance science scolastique sens sensibles sentiment sorte souveraine Spinoza substance divine théorie théorie des idées tion Traité de morale trouve Verbe vérité veut Voilà voit volonté voyons vrai
Popular passages
Page 209 - C'est en effet parler de Dieu comme d'un Jupiter ou d'un Saturne et l'assujettir au Styx et aux destinées, que de dire que ces vérités sont indépendantes de lui.
Page 208 - Dieu à créer ces vérités ; et je dis qu'il a été aussi libre de faire qu'il ne fût pas vrai que toutes les lignes tirées du centre à la circonférence fussent égales , comme de ne pas créer le monde...
Page 529 - ... lorsqu'on connaît et qu'on aime Dieu comme il faut ; car alors, s'abandonnant du tout à sa volonté, on se dépouille de ses propres intérêts, et on n'a point d'autre passion que de faire ce qu'on croit lui être agréable, ensuite de quoi on a des satisfactions d'esprit et des contentements qui valent incomparablement davantage que toutes les petites joies passagères qui dépendent des sens.
Page 114 - ... connaître aux hommes charnels et grossiers. Il les a voulu instruire par ce qui les aveuglait : il les a voulu porter à son amour et les détacher des biens sensibles par les mêmes choses qui les captivaient. Agissant avec des fous, il s'est servi d'une espèce de folie pour les rendre sages. Ainsi les gens de bien et ceux qui ont le plus de foi n'ont pas toujours le plus d'intelligence. Ils peuvent connaître Dieu par la foi, et l'aimer par le secours de la grâce, sans savoir qu'il est leur...
Page 214 - Mais la raison que nous consultons n'est pas seulement universelle et infinie, elle est encore nécessaire et indépendante, et nous la concevons en un sens plus indépendante que Dieu même. Car Dieu ne peut agir que selon cette raison, il dépend d'elle en un sens, il faut qu'il la consulte et qu'il la suive. Or, Dieu ne consulte que lui-même, il ne dépend de rien. Cette raison n'est donc pas distinguée de lui-même, elle lui est donc coéternelle et consubstantielle.
Page 484 - ... gravité , si les autres l'écoutent avec respect et en silence ; s'il a quelque réputation et quelque commerce avec les esprits du premier ordre; enfin s'il est assez heureux pour plaire ou pour être estimé, il aura raison dans tout ce qu'il avancera, et il n'y aura pas jusqu'à son collet et à ses manchettes qui ne prouvent quelque chose.
Page 486 - On ne. doit jamais donner de consentement entier, qu'aux propositions qui paraissent si évidemment vraies, qu'on ne puisse le leur refuser sans sentir une peine intérieure et des reproches secrets de la raison...
Page 528 - ... entre lesquelles la première et la principale est qu'il ya un Dieu, de qui toutes choses dépendent, dont les perfections sont infinies, dont le pouvoir est immense, dont les décrets sont infaillibles...
Page 108 - ... content. De sorte qu'il se trouvera peutêtre des gens qui seront scandalisés, que je fasse cet honneur à la Raison, de l'élever au-dessus de toutes les puissances, et qui s'imagineront que je me révolte contre les autorités légitimes, à cause que je prends son parti, et que je soutiens que c'est à elle à décider et à régner.
Page 156 - Comme, par exemple, lorsque j'imagine un triangle, encore qu'il n'y ait peut-être en aucun lieu du monde hors de ma pensée une telle figure, et qu'il n'y en ait jamais eu, il ne laisse pas néanmoins d'y avoir une certaine nature, ou forme, ou essence déterminée de cette figure, laquelle est immuable et éternelle, que je n'ai point inventée, et qui ne dépend en aucune façon de mon esprit...