Fables inédites des XIIe, XIIIe et XIVe siècles, Volume 2 |
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Page 65
Le lion tint conseil , et dit : Mes chers amis , Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut - être il obtiendra la guérison commune .
Le lion tint conseil , et dit : Mes chers amis , Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut - être il obtiendra la guérison commune .
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 313 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore . .. Plus d'une fois sur vos tombeaux.' Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république, Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter; Et, pleures du vieillard,...
Page 205 - Le Gland et la Citrouille. Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
Page 65 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 312 - Repartit le vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier? Est-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
Page 375 - Un philosophe austère, et né dans la Scythie, Se proposant de suivre une plus douce vie, Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux Un sage assez semblable au vieillard de Virgile, Homme égalant les rois, homme approchant des dieux, Et comme ces derniers, satisfait et tranquille.
Page 116 - Que vous êtes pressante, ô déesse cruelle ! — Vieillard, lui dit la Mort, je ne t'ai point surpris ; Tu te plains sans raison de mon impatience : Eh ! n'as-tu pas cent ans ? Trouve-moi dans Paris Deux mortels aussi vieux ; trouve-m'en dix en France. Je devais, ce...
Page 115 - La Mort ne surprend point le sage : II est toujours prêt à partir, S'étant su lui-même avertir Du temps où l'on se doit résoudre à ce passage.
Page 85 - L'attelage suait, soufflait, était rendu. Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine...
Page 52 - Appelé Quimper-Corentin. On sait assez que le Destin Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage. Dieu nous préserve du voyage ! Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux, Le voilà qui déteste et jure de son mieux, Pestant, en sa fureur extrême, Tantôt contre les trous, puis contre ses chevaux, Contre sou char, contre lui-même.
Page 248 - Ah ! méchante, dit-il, je m'en vais faire une œuvre Agréable à tout l'univers ! » A ces mots l'animal pervers (C'est le serpent que je veux dire, Et non l'homme ; on pourrait aisément s'y tromper...