Müntehabat-i teracim-i meşahirArtin Asaduryan Matbaası, 1890 - 117 pages |
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آثار ارباب اشته اك الله انجق انك او اوزره اوزرینه اول اولان اولدینی اولسون اولمق اولوب اولور اوله رق ای ایت ايتمك ايجون ايچون ایدر ايدرك ایدرم ایدن ايده ايدى ایسه ایکن ایکی ايلمك ایله بالكز بتون برابر برشی بزم بشقه بعض بك بكا بن بنم بنی بو بولنان بویله به بی بیله ترجمه ترك جق جك جناب چوق حال حالده حسن حق حقنده دخی درجه دن دو ده دها رك زمان زیاده زیرا سر سره سز سزك سكا سن سندن سنده سنك سنه سنی سی سیله شو صورت طرفندن علميه على فقط قبول قدر کندی که کی لازم لر لری مطالعه موجب می نظر نقل نك نه واقع هر هیچ یا یاد يك یه یی bien c'est d'une Dieu dire dois être faire fait fille fils homme j'ai n'est père peut point qu'il qu'on rien temps tout yeux
Popular passages
Page 34 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. '• La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion , lui répondit l'arbuste , Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 43 - Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en> silence, On n'entendait au loin sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
Page 38 - La grandeur, l'étonnante mélancolie de ce tableau ne sauraient s'exprimer dans les langues humaines; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain dans nos champs cultivés l'imagination cherche à s'étendre; elle rencontre de toutes parts les habitations des hommes: mais dans ces...
Page 34 - Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 62 - Là on trouvait un bois de ces arbres touffus qui portent des pommes d'or, et dont la fleur, qui se renouvelle dans toutes les saisons, répand le plus doux de tous les parfums; ce bois semblait couronner ces belles prairies...
Page 56 - Le ciel ne t'imposa-t-il point avec la vie une tâche pour la remplir? Si tu as fait ta journée avant le soir, repose-toi le reste du jour, tu le peux ; mais voyons ton ouvrage. Quelle réponse tiens-tu prête au juge suprême qui te demandera compte de ton temps?
Page 39 - Ces nues, ployant et déployant leurs voiles, se déroulaient en zones diaphanes de satin blanc, se dispersaient en légers flocons d'écume, ou formaient dans les cieux des bancs d'une ouate éblouissante, si doux à l'œil, qu'on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité.
Page 30 - M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cœur désespéré ; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême ! L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon cœur battra, Toujours il te dira : Rappelle-toi. Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon cœur brisé pour toujours dormira ; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira. Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle Reviendra...
Page 1 - Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux ; Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d'ombre. Oh ! qu'ils aient perdu le regard, Non, non, cela n'est pas possible. Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible...
Page 41 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur! Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus? Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez? Parlez: nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez?