Les demoiselles de VerrièresPlon, 1904 - 283 pages |
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Page 85
... champêtres sont les seuls désormais qu'elles veuillent goûter et il devient de bon ton d'avoir une « maison des champs » , pour aller s'y re- cueillir loin du monde et de ses faux plai- sirs . Marie de Verrières n'était pas femme à se ...
... champêtres sont les seuls désormais qu'elles veuillent goûter et il devient de bon ton d'avoir une « maison des champs » , pour aller s'y re- cueillir loin du monde et de ses faux plai- sirs . Marie de Verrières n'était pas femme à se ...
Page 88
... champêtres où ac- courait tout le pays ; on le voyait à la fête même du village , si joliment décrite par Diderot « C'était hier la fête de la Che- vrette , écrit le philosophe ; dès le samedi soir , les marchands forains s'étaient ...
... champêtres où ac- courait tout le pays ; on le voyait à la fête même du village , si joliment décrite par Diderot « C'était hier la fête de la Che- vrette , écrit le philosophe ; dès le samedi soir , les marchands forains s'étaient ...
Page 92
... champêtres . Peu de temps après , leur généreux protecteur achetait une magnifique propriété à Auteuil et les suppliait d'en ac- cepter l'hommage . Auteuil , par son heureuse position et sa proximité de la capitale , était un des en ...
... champêtres . Peu de temps après , leur généreux protecteur achetait une magnifique propriété à Auteuil et les suppliait d'en ac- cepter l'hommage . Auteuil , par son heureuse position et sa proximité de la capitale , était un des en ...
Page 119
... champêtres suivis de bal et de feu d'artifice , cette existence somp- tueuse , ce magnifique train de maison , en- gloutissent des sommes considérables ( 2 ) . ( 1 ) C'est en vain que l'archevêque de Paris a voulu faire interdire cette ...
... champêtres suivis de bal et de feu d'artifice , cette existence somp- tueuse , ce magnifique train de maison , en- gloutissent des sommes considérables ( 2 ) . ( 1 ) C'est en vain que l'archevêque de Paris a voulu faire interdire cette ...
Page 162
... champêtres viennent rompre agréablement la monotonie de la vie : on danse sur les prés aux sons des vio- lons ; on invite les villageoises des environs ; en effet par Colardeau pendant qu'il assistait aux offices divins ; mais ils sont ...
... champêtres viennent rompre agréablement la monotonie de la vie : on danse sur les prés aux sons des vio- lons ; on invite les villageoises des environs ; en effet par Colardeau pendant qu'il assistait aux offices divins ; mais ils sont ...
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Common terms and phrases
adorait aimable aime amant amis amours assez Aurore Auteuil Barmécides beau beauté bientôt bonne brillants c'était champêtres charme cher chevalier de Beaumont cœur Colardeau comédie comédiens comte de Saxe cour courtisane d'Aurore d'Auteuil Dauphine demoiselles de Verrières donner douce doux duc de Bouillon Duclos enfant faisait fermier général fêtes fille fortune Francueil galante GARANCIÈRE Geneviève gens George Sand goût Grimm Harpe héliogravure heureux intime J'ai jamais jeune femme jolie jouer jour l'Académie l'amour laisser lettres Louis XV MADAME MADAME D'ÉPINAY maison maîtresse maréchal de Saxe mariage Marie de Verrières Marmontel Maurice Maurice de Saxe ment mère Mlle de Verrières Mme d'Epinay mœurs monde montre n'avait n'était passer passion père pièce plaisir plaisirs poète prince princesse prix Guizot quitter représentations reste Reynaud rien rières Rinteau rôle Salnat Sand scène sentiments société sœurs soir Sophie Arnould souvent Swieten talents tendre théâtre tion trouvait Voltaire XVIIIe siècle Zelmire
Popular passages
Page 96 - J'ai donné ma pièce au public pour l'amuser et non pour l'instruire, non pour offrir à des bégueules mitigées le plaisir d'en aller penser du bien en petite loge à condition d'en dire du mal en société.
Page 171 - Cœurs sensibles, cœurs fidèles. Qui blâmez l'amour léger, Cessez vos plaintes cruelles : Est-ce un crime de changer ? Si l'Amour porte des ailes, N'est-ce pas pour voltiger ? N'est-ce pas pour voltiger ? N'est-ce pas pour voltiger ? FIGARO s'avance à lui.
Page 7 - Les maris, réduits à souffrir ce qu'ils n'auraient pu empêcher sans se couvrir du plus grand des ridicules, avaient pris le parti sage de ne point vivre avec leurs femmes. Logeant ensemble, jamais ils ne se voyaient ; jamais on ne les rencontrait dans la même voiture ; jamais on ne les trouvait dans la même maison, à plus forte raison réunis dans un lieu public.
Page 255 - ... mort. Plus jeune, il avait été trop aimable pour avoir une vie aussi calme et je n'eusse peut-être pas été aussi heureuse avec lui, on me l'aurait trop disputé.
Page 75 - Pour notre pasteur, c'est un des meilleurs esprits qu'il y ait bien loin : il n'ya pas d'homme dont les passions se peignent plus vivement sur son visage ; c'est peut-être le seul qui ait le nez expressif; il loue du nez, il blâme du nez, il décide du nez, il prophétise du nez.
Page 256 - Le malheur, c'est qu'il mangea sa fortune à satisfaire tous ces talents divers, et à expérimenter toutes choses, mais je n'y vis que du feu, et nous nous ruinâmes le plus aimablement du monde. Le soir, quand nous n'étions pas en fête, il dessinait à côté de moi, tandis que je faisais du...
Page 257 - On trouvait qu'il valait mieux mourir au bal ou à la comédie que dans son lit, entre quatre cierges et de vilains hommes noirs. On était philosophe, on ne jouait pas l'austérité, on l'avait parfois sans en faire montre. Quand on était sage, c'était par goût, et sans faire le pédant ou la prude. On jouissait de la vie, et quand l'heure de la perdre était venue, on ne cherchait pas à dégoûter les autres de vivre. Le dernier adieu de mon vieux mari fut de m'engager à lui survivre longtemps...
Page 2 - Qu'estce que cela fait, donc? C'est à son amant qu'il ne faut jamais dire qu'on ne croit pas en Dieu; mais à son mari , cela est bien égal.
Page 10 - J'ai eu bien du goût pour vous, mon enfant ; ce n'est pas ma faute si vous l'avez pris pour une grande passion, et si vous vous êtes persuadé que cela ne devait jamais finir.
Page 74 - Le matin, les habitants des environs s'y étaient rassemblés; on entendait des violons; l'après-midi on jouait, on buvait, on chantait, on dansait, c'était une foule mêlée de jeunes paysannes proprement accoutrées, et de grandes dames de la ville avec du rouge et des mouches, la canne de roseau à la main, le chapeau de paille sur la tête et l'écuyer sous le bras. Sur les dix heures les hommes du château étaient montés en calèche, et s'en étaient allés dans la plaine.