Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 29De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785 |
Contents
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Common terms and phrases
abfurde accufé affaffiner affez affurément ainfi auffi barbares c'eft c'eſt cents chaffer chofe chrétiens citoyens condamné confeil Conradin crime criminel defpote DIEU difait efclaves efprit enfans eſt Etats évêques facrée fage faint fang fans doute favait feconde fecret fecte fefait feigneurs femble femme ferait ferfs ferme générale fervir feul fiècle fille fociété foient foit foldats fommes fon père font forciers fous fouvent fouverain Franche-Comté fujets fupplice fur-tout gouvernement habitans Henri Henri IV hommes jéfuites jufqu'à jufte juftice juges juſtice l'efprit l'Eglife l'Etat l'Europe laiffer lefquels Légifl lois long-temps lorfque Louis XIV magiftrats main-morte majefté mille miniftre monarchie Montefquieu mort n'eft n'eſt nation néceffaire paffe pape pays pays de Gex perfonne peuple philofophe plufieurs Politique et Légif prefque prêtres prince procès province puiffance puiffe punir qu'un queftion raifon refte religion rois Romains Rome Ronciglione royaume s'eft Saint-Claude ſes ſon terre tribunal voifins
Popular passages
Page 393 - Si l'on veut lire l'admirable ouvrage de Tacite sur les mœurs des Germains, on verra que c'est d'eux que les Anglais ont tiré l'idée de leur gouvernement politique. Ce beau système a été trouvé dans les bois.
Page 263 - Le parlement de Toulouse a un usage bien singulier dans les preuves par témoins. On admet ailleurs des demi-preuves, qui au fond ne sont que des doutes : car on sait qu'il n'ya point de demi-vérités ; mais à Toulouse on admet des quarts et des huitièmes de preuves. On y peut regarder, par exemple, un...
Page 449 - C'était pourtant la vérité pure. « Quoi! dis-je, j'aurai rassemblé des colons pour cultiver avec moi la terre, et je ne pourrai acheter librement du blé pour les nourrir, eux et ma famille!
Page 363 - ... et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 193 - On ne doit pas plus régler les habits du riche que les haillons du pauvre. Tous deux, également citoyens, doivent être également libres. Chacun. s'habille, se nourrit, se loge comme il peut. Si vous défendez au riche de manger des gélinotes, vous volez le pauvre qui entretiendrait sa famille du prix du gibier qu'il vendrait au riche.
Page 207 - Bossuet, ont dit très souvent ce qu'ils ne pensaient pas. Il a partout fait souvenir les hommes qu'ils sont libres; il présente à la nature humaine ses titres qu'elle a perdus dans la plus grande partie de la terre; il combat la superstition, il inspire la morale.
Page 450 - Mais j'appris qu'un ministre d'État, qui n'était ni conseiller ni prêtre, venait de faire publier un édit* par lequel, malgré les préjugés les plus sacrés, il était permis à tout Périgourdin de vendre et d'acheter du blé en Auvergne, et tout Champenois pouvait manger du pain fait avec du blé de Picardie. Je vis dans mon canton une douzaine de laboureurs, mes frères, qui lisaient cet édit sous un de ces tilleuls qu'on appelle chez nous un rosny, parce que Rosny, duc de Sully, les avait...
Page 197 - Dans un état vraiment libre , les citoyens font tout avec leurs bras , et rien avec de l'argent ; loin de payer pour s'exempter de leurs devoirs , ils payeroient pour les remplir eux-mêmes.
Page 370 - Paragay peut nous fournir un autre exemple. On a voulu en faire un crime à la Société qui regarde le plaifir de commander comme le feul bien de la vie ; mais il fera toujours beau de gouverner les Hommes en les rendant plus heureux f f.
Page 193 - Le citoyen qui par son faste humilie le pauvre, enrichit le pauvre par ce même faste beaucoup plus qu'il ne l'humilie. L'indigence doit travailler pour l'opulence, afin de s'égaler un jour à elle.