Morceaux choisis des meilleurs poëtes françois: désignés par la Commission d'instruction publique, pour la classe des belles-lettres des Lycées |
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Page 11
... jette sur vous des regards pacifiques ! ESTHER . Mes filles , chantez - nous quelqu'un de ces can- tiques Où vos voix si souvent se mêlant à mes pleurs De la triste Sion célèbrent les malheurs . UNE ISRAELITE chante seule . Déplorable ...
... jette sur vous des regards pacifiques ! ESTHER . Mes filles , chantez - nous quelqu'un de ces can- tiques Où vos voix si souvent se mêlant à mes pleurs De la triste Sion célèbrent les malheurs . UNE ISRAELITE chante seule . Déplorable ...
Page 30
... . Faut - il de mes états vous donner la moitié ? ESTHER . Hé ! se peut - il qu'un roi craint de la terre entière , Devant qui tout fléchit et baise la poussière , Jette sur son esclave un regard si serein , Et 30 ESTHER .
... . Faut - il de mes états vous donner la moitié ? ESTHER . Hé ! se peut - il qu'un roi craint de la terre entière , Devant qui tout fléchit et baise la poussière , Jette sur son esclave un regard si serein , Et 30 ESTHER .
Page 31
... Jette sur son esclave un regard si serein , Et m'offre sur son cœur un pouvoir souverain ? ASSUÉRUS . Croyez - moi , chère Esther , ce sceptre , cet empire , Et ces profonds respects que la terreur inspire , A leur pompeux éclat mêlent ...
... Jette sur son esclave un regard si serein , Et m'offre sur son cœur un pouvoir souverain ? ASSUÉRUS . Croyez - moi , chère Esther , ce sceptre , cet empire , Et ces profonds respects que la terreur inspire , A leur pompeux éclat mêlent ...
Page 34
... jette une nuit si sombre ? Dieu d'Israël , dissipe enfin cette ombre : Jusqu'à quand seras - tu caché ? UNE DES PLUS JEUNES ISRA ÉLITES . Parlons plus bas , mes sœurs . Ciel ! si quelque infidelle , Ecoutant nos discours , nous alloit ...
... jette une nuit si sombre ? Dieu d'Israël , dissipe enfin cette ombre : Jusqu'à quand seras - tu caché ? UNE DES PLUS JEUNES ISRA ÉLITES . Parlons plus bas , mes sœurs . Ciel ! si quelque infidelle , Ecoutant nos discours , nous alloit ...
Page 44
... jette aux pieds du roi . ) 14 J'ose vous implorer , et pour ma propre vie , Et pour les tristes jours d'un peuple infortuné Qu'à périr avec moi vous avez condamné . ASSUÉRUS , la relevant . A périr ! Vous ! Quel peuple ? Et quel est ce ...
... jette aux pieds du roi . ) 14 J'ose vous implorer , et pour ma propre vie , Et pour les tristes jours d'un peuple infortuné Qu'à périr avec moi vous avez condamné . ASSUÉRUS , la relevant . A périr ! Vous ! Quel peuple ? Et quel est ce ...
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Morceaux Choisis des Meilleurs Poëtes François: Désignés par la Commission d ... No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
Abner ACASTE aime ALCE ALCESTE Allez AMAN amour ARSINO ASSUÉR ASSUÉRUS ATHALIE avoit Baal CASTE CÉLIMÈNE chante charmes cher CHOE U R CHOEUR ciel cieux CLIT CLITANDRE cœur courroux d'Athalie d'Esther David Dieu dieux douceur doux éclatant Eliacin ÉLIANT Eliante encens enfans enfant enfin ennemis esprit Est-ce ESTHER étoit fille fils foible foiblesse fureur gloire grace grand-prêtre Hélas héros heureux homme HYDAS HYDASPE ISMAEL ISRA ÉLITE ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jézabel JOAD Joas Joram JOSA Josabet jour Juifs l'univers lévites lieux madame main Mardochée Mathan méchans monsieur mortels Ochozias ORON ORONTE par-tout parler paroître père perfide peuple PHIL PHIL INTE PHILINTE plaisirs pleurs prêtres prince profane qu'un race raison reine rien rimer rois rois de Juda sacrés sage saint sais SALOMITH sang SCENE VII secret Seigneur seul Sion soins sort souffrir temple triste trône trouble veut veux vois voix yeux ZACHARIE zèle Α Ν
Popular passages
Page 233 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 143 - D'où vient que, leur portant une haine mortelle, Vous pouvez bien souffrir ce qu'en tient cette belle? Ne sont-ce plus défauts dans un objet si doux? Ne les voyez-vous pas, ou les excusez-vous?
Page 115 - Loin du trône nourri, de ce fatal honneur. Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ; De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes...
Page 139 - Non! tout de bon, quittez toutes ces incartades; Le monde par vos soins ne se changera pas ; Et, puisque la franchise a pour vous tant d'appas, Je vous dirai tout franc que cette maladie, Partout où vous allez, donne la comédie, Et qu'un si grand courroux contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens.
Page 249 - Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence ; De donner à Thémis ni bandeau ni balance ; De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout, des discours, comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle iront chasser l'allégorie.
Page 252 - Le magistrat des lois emprunta le secours , Et, rendant par édit les poètes plus sages, Défendit de marquer les noms et les visages. Le théâtre perdit son antique fureur : La Comédie apprit à rire sans aigreur, Sans fiel et sans venin sut instruire et reprendre , Et plut innocemment dans les vers de Ménandre. Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, S'y vit avec plaisir, ou crut ne s'y point voir : 1 Les Nuées, comédie d'Aristophane.
Page 80 - Ma fille." En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chair meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 136 - Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les dernières tendresses; De protestations, d'offres et de serments Vous chargez la fureur de vos embrassements ; Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme: Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent.
Page 140 - Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que, par eux, son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite et rougir la vertu. Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne, Son misérable honneur ne voit pour lui personne. Nommez-le fourbe, infâme, et scélérat maudit...
Page 259 - Je sais qu'un noble esprit peut, sans honte et sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime ; Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés, Mettent leur Apollon aux gages d'un libraire Et font d'un art divin un métier mercenaire.