Oeuvres de Boileau |
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Page 316
... PLUTON . Vous voilà bien en colère , Minos . MINOS . Ah ! c'est vous , roi des enfers . Qui vous amène ? PLUTON . Je viens ici pour vous en instruire ; mais auparavant peut - on savoir quel est cet avocat qui vous a si doctement ennuyé ...
... PLUTON . Vous voilà bien en colère , Minos . MINOS . Ah ! c'est vous , roi des enfers . Qui vous amène ? PLUTON . Je viens ici pour vous en instruire ; mais auparavant peut - on savoir quel est cet avocat qui vous a si doctement ennuyé ...
Page 317
... PLUTON . Il est vrai que les morts n'ont jamais été si sots qu'aujourd'hui . Il n'est pas venu ici depuis longtemps une ombre qui eût le sens commun ; et , sans parler des gens de palais , je ne vois rien de si impertinent que ceux qu ...
... PLUTON . Il est vrai que les morts n'ont jamais été si sots qu'aujourd'hui . Il n'est pas venu ici depuis longtemps une ombre qui eût le sens commun ; et , sans parler des gens de palais , je ne vois rien de si impertinent que ceux qu ...
Page 318
... PLUTON . N'est - ce pas celui qui pensa se faire tuer une seconde fois , pour une obole qu'il ne voulut pas payer à Caron en passant le fleuve ? MINOS . C'est celui - là mème . Avez - vous vu sa femme ? c'était une chose à peindre que l ...
... PLUTON . N'est - ce pas celui qui pensa se faire tuer une seconde fois , pour une obole qu'il ne voulut pas payer à Caron en passant le fleuve ? MINOS . C'est celui - là mème . Avez - vous vu sa femme ? c'était une chose à peindre que l ...
Page 319
... PLUTON . Nous voilà bien forts avec ton båton ! DIOGÈNE . Ne pensez pas vous moquer . Je ne serai peut - être pas le plus inutile de tous ceux que vous avez envoyé chercher . PLUTON . Eh quoi ! nos héros ne viennent - ils pas ? DIOGÈNE ...
... PLUTON . Nous voilà bien forts avec ton båton ! DIOGÈNE . Ne pensez pas vous moquer . Je ne serai peut - être pas le plus inutile de tous ceux que vous avez envoyé chercher . PLUTON . Eh quoi ! nos héros ne viennent - ils pas ? DIOGÈNE ...
Page 320
... PLUTON . Tiens - toi donc ici près de moi . Vous , gardes , au moment que j'aurai interrogé ceux qui seront entrés , qu'on les fasse passer dans les longues et ténébreuses galeries qui sont adossées à ce salon , et qu'on leur dise d'y ...
... PLUTON . Tiens - toi donc ici près de moi . Vous , gardes , au moment que j'aurai interrogé ceux qui seront entrés , qu'on les fasse passer dans les longues et ténébreuses galeries qui sont adossées à ce salon , et qu'on leur dise d'y ...
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Common terms and phrases
admirable aisément Apollon Arioste assez auteur avez beau beauté BOIL BOILEAU A RACINE Bourbon Brontin chanter cher chose Cicéron ciel Clélie cœur coup Cyrus d'Homère Démosthène Denys d'Halicarnasse Dieu DIOGÈNE dire discours dit-il Dongois donne écrits écrivains édition effet Élien endroit Énéide ennemis esprit Euripide Fagon fameux fureur gens gloire grec Hérodote héros Homère homme Horace HORATIUS COCLÈS Iliade j'ai jamais Joconde jour juger l'abbé l'Énéide l'esprit l'Iliade l'Odyssée laisse latin lettre Longin Louis lumière se fasse m'en madame madame de Maintenon mander médecin merveilleux mieux MINOS monde monsieur mort mots n'y a rien noble non-seulement ouvrages parler paroles passer passion pensée Pindare plaisir PLUTON poëme poésie poëte pourtant prélat prince qu'Homère qu'un quelquefois RACINE A BOILEAU raison reste rime saint Sainte-Chapelle sais satire saurait savant sens sentiment seul siècle sorte style sublime trouve vérité veut veux Virgile Voilà vois voix vrai yeux
Popular passages
Page 192 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 201 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 193 - Sans la langue, en un mot , l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 191 - La rime , au bout des mots assemblés sans mesure , Tenait lieu d'ornements , de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers , Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers 3.
Page 202 - Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 67 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air , Qui marchent sur la terre , ou nagent dans la mer , De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal , à mon avis , c'est l'homme.
Page 86 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.
Page 167 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant ; -Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent : C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.
Page 158 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte; Le vicomte indigné sortait au second acte; L'un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu, L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voukit venger la cour immolée au parterre.
Page 83 - Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire : Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire, Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.