Oeuvres de Boileau |
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... V , scène dernière . ) à mon sens , Toutes les glaces du Nord ensemble ne sont pas , plus froides que cette pensée . Quelle extravagance , bon Dieu ! de vouloir que la rougeur du sang dont est teint le PREFACES DE BOILEAU . 21.
... V , scène dernière . ) à mon sens , Toutes les glaces du Nord ensemble ne sont pas , plus froides que cette pensée . Quelle extravagance , bon Dieu ! de vouloir que la rougeur du sang dont est teint le PREFACES DE BOILEAU . 21.
Page 22
... Dieu lava bien la tête à son image . Peut - on , à propos d'une si grande chose que le déluge , dire rien de plus petit ni de plus ridicule que ce quolibet , dont la pensée est d'autant plus fausse en toutes manières , que le dieu dont ...
... Dieu lava bien la tête à son image . Peut - on , à propos d'une si grande chose que le déluge , dire rien de plus petit ni de plus ridicule que ce quolibet , dont la pensée est d'autant plus fausse en toutes manières , que le dieu dont ...
Page 29
... Dieu , craint Tartufe 1 et Molière . Mais pourquoi sur ce point sans raison m'écarter ? Grand roi , c'est mon défaut , je ne saurais flatter ; Je ne sais point au ciel placer un ridicule , D'un nain faire un Atlas , ou d'un lâche un ...
... Dieu , craint Tartufe 1 et Molière . Mais pourquoi sur ce point sans raison m'écarter ? Grand roi , c'est mon défaut , je ne saurais flatter ; Je ne sais point au ciel placer un ridicule , D'un nain faire un Atlas , ou d'un lâche un ...
Page 40
... Dieu que la fièvre le presse ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des faibles humains . Car , de penser alors qu'un Dieu tourne le monde Et règle les ressorts de la machine ronde , Ou qu ...
... Dieu que la fièvre le presse ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des faibles humains . Car , de penser alors qu'un Dieu tourne le monde Et règle les ressorts de la machine ronde , Ou qu ...
Page 47
... Dieu ! dans le fort de l'été 4 ! Au mois de juin ! Pour moi , j'étais si transporté , Que , donnant de fureur tout le festin au diable , Je me suis vu vingt fois prêt à quitter la table ; Et , dût - on m'appeler et fantasque ét bourru ...
... Dieu ! dans le fort de l'été 4 ! Au mois de juin ! Pour moi , j'étais si transporté , Que , donnant de fureur tout le festin au diable , Je me suis vu vingt fois prêt à quitter la table ; Et , dût - on m'appeler et fantasque ét bourru ...
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Common terms and phrases
admirable aisément Apollon Arioste assez auteur avez beau beauté BOIL BOILEAU A RACINE Bourbon chanter cher chose Cicéron ciel Clélie cœur Cyrus d'Homère Démosthène Denys d'Halicarnasse Dieu DIOGÈNE dire discours dit-il Dongois donne écrits écrivains édition effet Élien endroit ennemis esprit Euripide Fagon fameux fureur gens gloire grec Hérodote héros Homère homme Horace HORATIUS COCLÈS Iliade j'ai jamais Joconde jours juger l'abbé l'amour l'Énéide l'esprit l'Iliade l'Odyssée laisse langue latin lettre Longin Louis Louis Racine m'en madame madame de Maintenon mander médecin merveilleux mieux MINOS monde monsieur mort mots n'ai n'en n'y a rien noble non-seulement ouvrages parler paroles passer passion pensée Pindare plaisir PLUTON poëme poésie poëte pourtant prince qu'Homère qu'un quelquefois RACINE A BOILEAU raison reste rime sais satire saurait savant sens sentiment serait seul siècle simple sorte style sublime Térence trouve vérité veut veux Virgile Voilà vois voix vrai yeux
Popular passages
Page 192 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 201 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 193 - Sans la langue, en un mot , l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 191 - La rime , au bout des mots assemblés sans mesure , Tenait lieu d'ornements , de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers , Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers 3.
Page 202 - Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 67 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air , Qui marchent sur la terre , ou nagent dans la mer , De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal , à mon avis , c'est l'homme.
Page 86 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.
Page 167 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant ; -Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent : C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.
Page 158 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte; Le vicomte indigné sortait au second acte; L'un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu, L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voukit venger la cour immolée au parterre.
Page 83 - Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire : Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire, Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.