Oeuvres complètes de Boileau: accompagnées de notes historiques et littéraires et précédées d'une étude sur sa vie et ses ouvrages, Volume 2Garnier frères, 1872 |
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... peine , et courent se placer . Faut - il peindre un fripon fameux dans cette ville ? Ma main , sans que j'y rève , écrira Raumaville . 1 Faut - il d'un sot parfait montrer l'original ? Ma plume au bout du vers d'abord trouve Sofal :: Je ...
... peine , et courent se placer . Faut - il peindre un fripon fameux dans cette ville ? Ma main , sans que j'y rève , écrira Raumaville . 1 Faut - il d'un sot parfait montrer l'original ? Ma plume au bout du vers d'abord trouve Sofal :: Je ...
Page 7
... peine quelquefois je me force à les lire , Pour plaire à quelque ami que charme la satire , - Frigore te feriat . Quid , quum est Lucilius ausus Primus in hunc operis componere carmina morem , Detrahere et pellem , nitidus qua quisque ...
... peine quelquefois je me force à les lire , Pour plaire à quelque ami que charme la satire , - Frigore te feriat . Quid , quum est Lucilius ausus Primus in hunc operis componere carmina morem , Detrahere et pellem , nitidus qua quisque ...
Page 14
... peine le soleil fait ouvrir les boutiques . - N'importe , lève - toi . Pour quoi faire après tout ? 3 Pour courir l'Océan de l'un à l'autre bout , Chercher jusqu'au Japon la porcelaine et l'ambre , Rapporter de Goale poivre et le ...
... peine le soleil fait ouvrir les boutiques . - N'importe , lève - toi . Pour quoi faire après tout ? 3 Pour courir l'Océan de l'un à l'autre bout , Chercher jusqu'au Japon la porcelaine et l'ambre , Rapporter de Goale poivre et le ...
Page 28
... peine oserois - je dire la vanité et la foiblesse que je treuve chez moy : j'ay le pied si instable et si mal assis , je le treuve si aysé à crouler et si prest au branle et ma vue si desréglée , que à jeun je me sens aultre qu'après le ...
... peine oserois - je dire la vanité et la foiblesse que je treuve chez moy : j'ay le pied si instable et si mal assis , je le treuve si aysé à crouler et si prest au branle et ma vue si desréglée , que à jeun je me sens aultre qu'après le ...
Page 29
... peine . Il se faict mille agita- tions indiscrètes et casuelles chez moy ; ou l'humeur mélancholique me tient , ou la cholériqué ; et de son auctorité privée , à cett'heure le cha- grin prédomine en moy , à cette heure l'alaigresse ...
... peine . Il se faict mille agita- tions indiscrètes et casuelles chez moy ; ou l'humeur mélancholique me tient , ou la cholériqué ; et de son auctorité privée , à cett'heure le cha- grin prédomine en moy , à cette heure l'alaigresse ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 111 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 296 - Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 305 - Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 341 - Enfant au premier acte, est barbon au dernier. /"Mais nous, que la raison à ses règles engage, ' Nous voulons qu'avec art l'action se ménage ; Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli 5.
Page 261 - Quand pourront les neuf sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 303 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux. Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 290 - Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile ; Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Page 289 - S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux. Évitons ces excès : laissons à l'Italie De tous ces faux brillants l'éclatante folie. Tout doit tendre au bon sens : mais , pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu'on s'en écarte , aussitôt on se noie. La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie. Un auteur quelquefois , trop plein de son objet , Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet.
Page 377 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 235 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant : Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.