Oeuvres complètes de Boileau: accompagnées de notes historiques et littéraires et précédées d'une étude sur sa vie et ses ouvrages, Volume 2Garnier frères, 1872 |
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Page 12
... marquis indocile , Qui , depuis quinze jours dans le piége arrêté . Entre les bons maris pour exemple cité , Croit que Dieu tout exprès d'une côte nouvelle A tiré pour lui seul une femme fidèle . Voilà l'homme en effet . Il va du blanc ...
... marquis indocile , Qui , depuis quinze jours dans le piége arrêté . Entre les bons maris pour exemple cité , Croit que Dieu tout exprès d'une côte nouvelle A tiré pour lui seul une femme fidèle . Voilà l'homme en effet . Il va du blanc ...
Page 37
... marquis de Racan , né l'an 1588 à la Roche - Racan en Touraine , où il mourut en 1670. Il avait quitté les armes pour se livrer à la poésie . Chapelain , son ami , disait de lui : « Il n'a aucun fonds , et ne sait que sa langue , qu'il ...
... marquis de Racan , né l'an 1588 à la Roche - Racan en Touraine , où il mourut en 1670. Il avait quitté les armes pour se livrer à la poésie . Chapelain , son ami , disait de lui : « Il n'a aucun fonds , et ne sait que sa langue , qu'il ...
Page 104
... marquis , à savoir frauder ses créanciers ; Un libertin , à rompre et jeûnes et carême ; " Un fou perdu d'honneur , à braver l'honneur même . L'un d'eux a - t - il raison ? Qui pourroit le penser ? Qu'est - ce donc que l'honneur que ...
... marquis , à savoir frauder ses créanciers ; Un libertin , à rompre et jeûnes et carême ; " Un fou perdu d'honneur , à braver l'honneur même . L'un d'eux a - t - il raison ? Qui pourroit le penser ? Qu'est - ce donc que l'honneur que ...
Page 152
... marquis , Qui , plein d'un grand savoir chez les dames acquis , Dédaignant le public que lui seul il attaque , Va pleurer au Tartuffe et rire à l'Andromaque . 1. « Nommez - moi donc , milord , un souverain qui ait attiré chez lui plus d ...
... marquis , Qui , plein d'un grand savoir chez les dames acquis , Dédaignant le public que lui seul il attaque , Va pleurer au Tartuffe et rire à l'Andromaque . 1. « Nommez - moi donc , milord , un souverain qui ait attiré chez lui plus d ...
Page 177
... marquis de la Salle traversa le Rhin un des premiers , et fut blessé par les cuirassiers français qui le prirent pour un Hollandais . Le mar- quis de Beringhen , premier écuyer du roi et colonel du régiment Dauphin . Arnauld de Bautru ...
... marquis de la Salle traversa le Rhin un des premiers , et fut blessé par les cuirassiers français qui le prirent pour un Hollandais . Le mar- quis de Beringhen , premier écuyer du roi et colonel du régiment Dauphin . Arnauld de Bautru ...
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Popular passages
Page 111 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 296 - Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 305 - Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 341 - Enfant au premier acte, est barbon au dernier. /"Mais nous, que la raison à ses règles engage, ' Nous voulons qu'avec art l'action se ménage ; Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli 5.
Page 261 - Quand pourront les neuf sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 303 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux. Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 290 - Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile ; Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Page 289 - S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux. Évitons ces excès : laissons à l'Italie De tous ces faux brillants l'éclatante folie. Tout doit tendre au bon sens : mais , pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu'on s'en écarte , aussitôt on se noie. La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie. Un auteur quelquefois , trop plein de son objet , Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet.
Page 377 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 235 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant : Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.