Oeuvres complètes de Boileau: accompagnées de notes historiques et littéraires et précédées d'une étude sur sa vie et ses ouvrages, Volume 2Garnier frères, 1872 |
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Page 3
... Voltaire fait remarquer sur un vers du Nicomède , de Corneille , que cette expres- sion aux abois , qui par elle - même n'est pas noble , n'est plus usitée aujourd'hui . Néanmoins , dit M. E. Littré , cette expression est restée , à ...
... Voltaire fait remarquer sur un vers du Nicomède , de Corneille , que cette expres- sion aux abois , qui par elle - même n'est pas noble , n'est plus usitée aujourd'hui . Néanmoins , dit M. E. Littré , cette expression est restée , à ...
Page 13
... Voltaire traduit ainsi un fragment de la satire de Rochester : Cet esprit que je hais , cet esprit plein d'erreur , Ce n'est pas ma raison , c'est la tienne , docteur ; C'est ta raison frivole , inquiète , orgueilleuse , Des sages ...
... Voltaire traduit ainsi un fragment de la satire de Rochester : Cet esprit que je hais , cet esprit plein d'erreur , Ce n'est pas ma raison , c'est la tienne , docteur ; C'est ta raison frivole , inquiète , orgueilleuse , Des sages ...
Page 17
... Voltaire dit de Charles XII : « Dans ce loisir de Bender , qui fut plus long qu'il ne pensait , il prit insensiblement du goût pour la lecture . Le II . 1 Mais , sans nous égarer dans ces digressions , SATIRE VIII . 47.
... Voltaire dit de Charles XII : « Dans ce loisir de Bender , qui fut plus long qu'il ne pensait , il prit insensiblement du goût pour la lecture . Le II . 1 Mais , sans nous égarer dans ces digressions , SATIRE VIII . 47.
Page 26
... FONTAINE , Fables , livre X , fable II . ) Très - peu de gré , mille traits de satire Sont le loyer de quiconque ose écrire . ( VOLTAIRE , épître LIII . ) Te paye en l'acceptant d'un « Je vous remercie . 26 OEUVRES DE BOILEAU.
... FONTAINE , Fables , livre X , fable II . ) Très - peu de gré , mille traits de satire Sont le loyer de quiconque ose écrire . ( VOLTAIRE , épître LIII . ) Te paye en l'acceptant d'un « Je vous remercie . 26 OEUVRES DE BOILEAU.
Page 42
... Voltaire , dans son Epître à Boileau , dit : Je veux t'écrire un mot sur tes sots ennemis ... Qui voulaient , pour loyer de tes rimes sincères , Couronné de lauriers , t'envoyer aux galères . Voilà comme on vous traite et le monde ...
... Voltaire , dans son Epître à Boileau , dit : Je veux t'écrire un mot sur tes sots ennemis ... Qui voulaient , pour loyer de tes rimes sincères , Couronné de lauriers , t'envoyer aux galères . Voilà comme on vous traite et le monde ...
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Popular passages
Page 111 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 296 - Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 305 - Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 341 - Enfant au premier acte, est barbon au dernier. /"Mais nous, que la raison à ses règles engage, ' Nous voulons qu'avec art l'action se ménage ; Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli 5.
Page 261 - Quand pourront les neuf sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 303 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux. Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 290 - Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile ; Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Page 289 - S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux. Évitons ces excès : laissons à l'Italie De tous ces faux brillants l'éclatante folie. Tout doit tendre au bon sens : mais , pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu'on s'en écarte , aussitôt on se noie. La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie. Un auteur quelquefois , trop plein de son objet , Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet.
Page 377 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 235 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant : Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.