Oeuvres complètes de Boileau: accompagnées de notes historiques et littéraires et précédées d'une étude sur sa vie et ses ouvrages, Volume 2Garnier frères, 1872 |
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... étoit , né roi d'une province 1. A main - forte , c'est - à - dire par la force : Et tirant de ce lieu Théodore à main - forte . 5 ( CORNEILLE , Théodore , acte IV , scène iv . ) Tout le peuple assemblé nous poursuit à main - forte ...
... étoit , né roi d'une province 1. A main - forte , c'est - à - dire par la force : Et tirant de ce lieu Théodore à main - forte . 5 ( CORNEILLE , Théodore , acte IV , scène iv . ) Tout le peuple assemblé nous poursuit à main - forte ...
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... étoit originairement une maladrerie , dépen- dante de l'Abbaye de Saint - Germain - des - Prés ; elle fut cédée par le cardi- nal de Tournon , alors abbé , au prévôt des marchands et aux échevins , en 1544 , ce qui fut autorisé par un ...
... étoit originairement une maladrerie , dépen- dante de l'Abbaye de Saint - Germain - des - Prés ; elle fut cédée par le cardi- nal de Tournon , alors abbé , au prévôt des marchands et aux échevins , en 1544 , ce qui fut autorisé par un ...
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... étoit ainsi : L'ours fait - il dans les bois la guerre avec les ours ? M. de Brienne , La Fontaine , Racine remarquèrent que l'on ne disoit pas « faire la guerre avec quelqu'un , » mais « à quelqu'un ; » on s'efforça de corriger ce vers ...
... étoit ainsi : L'ours fait - il dans les bois la guerre avec les ours ? M. de Brienne , La Fontaine , Racine remarquèrent que l'on ne disoit pas « faire la guerre avec quelqu'un , » mais « à quelqu'un ; » on s'efforça de corriger ce vers ...
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... étoit peu que sa main , conduite par l'enfer , Eût pétri le salpêtre , eût aiguisé le fer : 2 Il falloit que sa rage , à l'univers funeste , Allât encor de lois embrouiller un Digeste ; 3 en forme de règlement , qui abolit pour toujours ...
... étoit peu que sa main , conduite par l'enfer , Eût pétri le salpêtre , eût aiguisé le fer : 2 Il falloit que sa rage , à l'univers funeste , Allât encor de lois embrouiller un Digeste ; 3 en forme de règlement , qui abolit pour toujours ...
Page 22
... , tout cet appareil auguste étoit fort nécessaire ; et si les médecins n'avoient des soutanes et des mules , et que les docteurs n'eussent des bonnets carrés Non , sans doute ; et jamais chez eux un 22 OEUVRES DE BOILEAU .
... , tout cet appareil auguste étoit fort nécessaire ; et si les médecins n'avoient des soutanes et des mules , et que les docteurs n'eussent des bonnets carrés Non , sans doute ; et jamais chez eux un 22 OEUVRES DE BOILEAU .
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Common terms and phrases
acte Alcippe amour Arnauld Art poétique auteur avoit beau Berriat-Saint-Prix Boileau Brontin Brossette Brun c'étoit chanoines chant Chapelain charme CHÉRON Childebrand chœur chose ciel cœur Corneille Cotin critique Daunou Desmarets Despréaux Dieu dire discours disoit docteur écrit éditions Énéide épître esprit étoit fable fameux faux femme François gens gloire goût hémistiche Henriade héros heureux homme HORACE Iliade j'ai jamais jour l'Académie l'amour l'art l'auteur l'église laisse Lamoignon langue latin leau lecteur lettre LITTRÉ livre Louis Louis Racine Lutrin main Molière mort mots mourut muse noble ouvrages OVIDE parle passer pensée Phèdre pièce plaisant poëme poésie poëte Port-Royal Pradon prélat premier prince qu'un quæ Racan Racine raison Rhin ridicule rien rime saint Saint-Marc Saint-Surin Sainte-Beuve Sainte-Chapelle sait satire scène sens seul sonnet sorte souvent style sujet théâtre tragédie triste trouve vains veut Virgile Voltaire XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 111 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 296 - Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 305 - Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 341 - Enfant au premier acte, est barbon au dernier. /"Mais nous, que la raison à ses règles engage, ' Nous voulons qu'avec art l'action se ménage ; Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli 5.
Page 261 - Quand pourront les neuf sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 303 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux. Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 290 - Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile ; Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Page 289 - S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux. Évitons ces excès : laissons à l'Italie De tous ces faux brillants l'éclatante folie. Tout doit tendre au bon sens : mais , pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu'on s'en écarte , aussitôt on se noie. La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie. Un auteur quelquefois , trop plein de son objet , Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet.
Page 377 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 235 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant : Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.