Œuvres poétiques de Boileau-Despréaux: accompagnées d'extraits de ses œuvres en proseGarnier frères, 1881 - 531 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 61
Page 2
... traits plus francs et plus imprévus . Il avait le don des bons mots et des reparties . C'est lui qui , entendant dire un jour à un jésuite que Pascal , retiré à Port - Royal - des - Champs , y faisait des souliers comme ces Messieurs ...
... traits plus francs et plus imprévus . Il avait le don des bons mots et des reparties . C'est lui qui , entendant dire un jour à un jésuite que Pascal , retiré à Port - Royal - des - Champs , y faisait des souliers comme ces Messieurs ...
Page 3
... traits du visage comme en tout , il avait de son frère cadet , mais avec exagération et en charge . Sinon pour la ... trait , le coup de boutoir satirique de son frère , sans la finesse toutefois et sans l'application toute judicieuse et ...
... traits du visage comme en tout , il avait de son frère cadet , mais avec exagération et en charge . Sinon pour la ... trait , le coup de boutoir satirique de son frère , sans la finesse toutefois et sans l'application toute judicieuse et ...
Page 5
... traits heureux , et qui ne vivaient que du relâchement et de la tolérance . Elle ne frappait pas moins di- rectement ces oracles cérémonieux et empesés , qui s'étaient fait un crédit imposant en cour , à l'aide d'une érudition sans ...
... traits heureux , et qui ne vivaient que du relâchement et de la tolérance . Elle ne frappait pas moins di- rectement ces oracles cérémonieux et empesés , qui s'étaient fait un crédit imposant en cour , à l'aide d'une érudition sans ...
Page 6
... trait . Le cou nu laisse voir un double menton plus voisin pourtant de la maigreur que de l'embon- point ; ce cou , un peu creusé , est bien d'accord avec la fatigue de la voix qu'il éprouvera de bonne heure . Mais à voir l'ensemble ...
... trait . Le cou nu laisse voir un double menton plus voisin pourtant de la maigreur que de l'embon- point ; ce cou , un peu creusé , est bien d'accord avec la fatigue de la voix qu'il éprouvera de bonne heure . Mais à voir l'ensemble ...
Page 13
... trait de prudence , J'ai demeuré pour toi dans un humble silence , Ce n'est pas que mon cœur , vainement suspendu , Balance pour t'offrir un encens qui t'est dû ; Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau ...
... trait de prudence , J'ai demeuré pour toi dans un humble silence , Ce n'est pas que mon cœur , vainement suspendu , Balance pour t'offrir un encens qui t'est dû ; Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau ...
Common terms and phrases
Apollon Aristote Art poétique assez auteur beau Berriat-Saint-Prix Boileau Brontin Brossette CASSAIGNE chanoines chant Chapelain charme CHERON chose Clélie cœur comédie composé Corneille Cotin critique Cyrus d'Homère Daunou Desmarets Despréaux dialogue Dieu DIOGÈNE dire disait discours donne écrit édition Enéide épigramme épître esprit fable fameux gens gloire goût grec héros Homère homme HORACE Iliade imitation j'ai Jacques Boileau jamais jour l'abbé l'Académie française l'amour l'art l'auteur l'épigramme l'esprit l'Iliade l'ode laissé Lamoignon latin lettre LITTRÉ livre Louis Louis Racine Lutrin main MINOS Molière monsieur mort mots muse noble ouvrages parler Parnasse passer pensée Perrault pièce Pindare plaisir PLUTON poème poésie poète portrait Pradon prélat premier prince Pucelle qu'un quelquefois Racan Racine raison Régnier rien rime roman saint Saint-Marc SAINT-SURIN Sainte-Chapelle sait satire savant scène sens seul sonnet sorte style sujet Térence traduction tragédie trouve veut Virgile Voici Voilà Voltaire yeux
Popular passages
Page 119 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 165 - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 245 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité Minerve est la prudence, et Vénus la beauté : Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la...
Page 204 - En vain brille à nos yeux ; il faut qu'il nous endorme, On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs.
Page 234 - Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue. Si d'un beau mouvement l'agréable fureur Souvent ne nous remplit d'une douce « terreur », Ou n'excite en notre âme une « pitié
Page 223 - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille; Et qu'ensuite six vers, artistement rangés, Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce poëme il bannit la licence.
Page 207 - Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 254 - J'aime mieux Arioste et ses fables comiques , Que ces auteurs toujours froids et mélancoliques , Qui dans leur sombre humeur se croiraient faire affront , Si les Grâces jamais leur déridaient le front.
Page 261 - Si , moins ami du peuple , en ses doctes peintures « ll jn'eût point fait souvent grimacer ses figures , Quitté , pour le bouffon , l'agréable et le fin , Et sans honte à Térence allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe , Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 62 - J'entends déjà par-tout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues, D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.