Œuvres poétiques de Boileau-Despréaux: accompagnées d'extraits de ses œuvres en proseGarnier frères, 1881 - 531 pages |
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... ; ils se feront une habitude de n'aimer avec lui que le lustre de la raison , de ne rechercher que le vrai , parce que le vrai seul est aimable . CH . GIDEL . NOTICE SUR BOILEAU Depuis vingt - cinq et trente ans VI AVERTISSEMENT .
... ; ils se feront une habitude de n'aimer avec lui que le lustre de la raison , de ne rechercher que le vrai , parce que le vrai seul est aimable . CH . GIDEL . NOTICE SUR BOILEAU Depuis vingt - cinq et trente ans VI AVERTISSEMENT .
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... seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule , et je n'oserai rire ! ... Et encore , parlant de la vérité dans la satire : C'est elle qui , m'ouvrant le chen in qu'il faut suivre , M'inspira , dès quinze ans , la haine d'un sot ...
... seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule , et je n'oserai rire ! ... Et encore , parlant de la vérité dans la satire : C'est elle qui , m'ouvrant le chen in qu'il faut suivre , M'inspira , dès quinze ans , la haine d'un sot ...
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... seul , sans ministre à l'exemple des dieux , 2 Soutiens tout par toi - même , et vois tout par tes yeux , Grand roi , si jusqu'ici , par un trait de prudence , J'ai demeuré pour toi dans un humble silence , 3 Ce n'est pas que mon cœur ...
... seul , sans ministre à l'exemple des dieux , 2 Soutiens tout par toi - même , et vois tout par tes yeux , Grand roi , si jusqu'ici , par un trait de prudence , J'ai demeuré pour toi dans un humble silence , 3 Ce n'est pas que mon cœur ...
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... à l'abeille . C'est pour nous seul que l'aurore s'éveille , Et qu'elle amasse , au milieu des chaleurs , Ce miel si doux tiré du suc des fleurs . B. S. P. Le mal est qu'en rimant , ma muse un peu 16 EUVRES DE BOILEAU .
... à l'abeille . C'est pour nous seul que l'aurore s'éveille , Et qu'elle amasse , au milieu des chaleurs , Ce miel si doux tiré du suc des fleurs . B. S. P. Le mal est qu'en rimant , ma muse un peu 16 EUVRES DE BOILEAU .
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... seul nom de satire , Font d'abord le procès à quiconque ose rire : Ce sont eux que l'on voit d'un discours insensé , Publier dans Paris que tout est renversé , Au moindre bruit qui court qu'un auteur les menace De jouer des bigots la ...
... seul nom de satire , Font d'abord le procès à quiconque ose rire : Ce sont eux que l'on voit d'un discours insensé , Publier dans Paris que tout est renversé , Au moindre bruit qui court qu'un auteur les menace De jouer des bigots la ...
Common terms and phrases
anciens assez aujourd'hui aurait auteur avant beau belle Boileau Brossette chant Chapelain chercher chose cœur commencement composé cour critique d'abord dernier Despréaux devant Dieu DIOGÈNE dire disait discours doit donne écrit édition effet enfin esprit faisait force forme fort française gens goût grec héros heureux homme HORACE j'ai jour jugement l'Académie l'art l'auteur l'autre l'esprit l'un laissé langue latin lettre lieu livre loin Louis main marquis mieux monde monsieur montrer mort mots muse n'en ouvrages parler passage passer peine pensée père personne pièce place plaisir plein PLUTON poème poésie poète poétique porte premier pris propre publié qu'à qu'en qu'un Racine raison reste rien rime s'en s'il saint sais sait satire savant scène semble sens sent serait seul siècle sorte souvent style suivant sujet traits trouve venir vérité veut vient Virgile Voici Voilà voit Voltaire Voyez vrai yeux
Popular passages
Page 119 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 165 - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 245 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité Minerve est la prudence, et Vénus la beauté : Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la...
Page 204 - En vain brille à nos yeux ; il faut qu'il nous endorme, On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs.
Page 234 - Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue. Si d'un beau mouvement l'agréable fureur Souvent ne nous remplit d'une douce « terreur », Ou n'excite en notre âme une « pitié
Page 223 - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille; Et qu'ensuite six vers, artistement rangés, Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce poëme il bannit la licence.
Page 207 - Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 254 - J'aime mieux Arioste et ses fables comiques , Que ces auteurs toujours froids et mélancoliques , Qui dans leur sombre humeur se croiraient faire affront , Si les Grâces jamais leur déridaient le front.
Page 261 - Si , moins ami du peuple , en ses doctes peintures « ll jn'eût point fait souvent grimacer ses figures , Quitté , pour le bouffon , l'agréable et le fin , Et sans honte à Térence allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe , Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 62 - J'entends déjà par-tout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues, D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.