Œuvres poétiques de Boileau-Despréaux: accompagnées d'extraits de ses œuvres en proseGarnier frères, 1881 - 531 pages |
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accompagnées d'extraits de ses œuvres en prose Nicolas Boileau Despréaux Charles Antoine Gidel. NOTICE SUR BOILEAU Depuis vingt - cinq et trente ans , le point de vue en ce qui regarde Boileau a fort ... DESPRÉAUX Le Libraire au Lecteur.
accompagnées d'extraits de ses œuvres en prose Nicolas Boileau Despréaux Charles Antoine Gidel. NOTICE SUR BOILEAU Depuis vingt - cinq et trente ans , le point de vue en ce qui regarde Boileau a fort ... DESPRÉAUX Le Libraire au Lecteur.
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... Despréaux et ses premières irrévérences . Le tout , quand on en fait , est de les bien placer . Les Satires de Boileau ne sont pas aujourd'hui ce qui plaît le plus dans ses ouvrages . Les sujets en sont assez petits , ou , quand l ...
... Despréaux et ses premières irrévérences . Le tout , quand on en fait , est de les bien placer . Les Satires de Boileau ne sont pas aujourd'hui ce qui plaît le plus dans ses ouvrages . Les sujets en sont assez petits , ou , quand l ...
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... Des- préaux n'est pas si triste ni si uniformément grave qu'on le croirait . Louis XIV , en couvrant Despréaux de son estime , n'aurait pas souf- fert qu'il fût sérieusement entamé par les railleries de cour . Le grand sens royal de l ...
... Des- préaux n'est pas si triste ni si uniformément grave qu'on le croirait . Louis XIV , en couvrant Despréaux de son estime , n'aurait pas souf- fert qu'il fût sérieusement entamé par les railleries de cour . Le grand sens royal de l ...
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accompagnées d'extraits de ses œuvres en prose Nicolas Boileau Despréaux Charles Antoine Gidel. 1 Moi donc , qui connais peu Phébus et ses douceurs , Qui suis nouveau sevré sur le mont des neuf sœurs , Attendant que pour toi l'âge ait ...
accompagnées d'extraits de ses œuvres en prose Nicolas Boileau Despréaux Charles Antoine Gidel. 1 Moi donc , qui connais peu Phébus et ses douceurs , Qui suis nouveau sevré sur le mont des neuf sœurs , Attendant que pour toi l'âge ait ...
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accompagnées d'extraits de ses œuvres en prose Nicolas Boileau Despréaux Charles Antoine Gidel. Le mal est qu'en rimant , ma muse un peu légère Nomme tout par son nom , et ne saurait rien taire . 1 C'est là ce qui fait peur aux esprits ...
accompagnées d'extraits de ses œuvres en prose Nicolas Boileau Despréaux Charles Antoine Gidel. Le mal est qu'en rimant , ma muse un peu légère Nomme tout par son nom , et ne saurait rien taire . 1 C'est là ce qui fait peur aux esprits ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 119 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 165 - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 245 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité Minerve est la prudence, et Vénus la beauté : Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la...
Page 204 - En vain brille à nos yeux ; il faut qu'il nous endorme, On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs.
Page 234 - Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue. Si d'un beau mouvement l'agréable fureur Souvent ne nous remplit d'une douce « terreur », Ou n'excite en notre âme une « pitié
Page 223 - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille; Et qu'ensuite six vers, artistement rangés, Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce poëme il bannit la licence.
Page 207 - Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 254 - J'aime mieux Arioste et ses fables comiques , Que ces auteurs toujours froids et mélancoliques , Qui dans leur sombre humeur se croiraient faire affront , Si les Grâces jamais leur déridaient le front.
Page 261 - Si , moins ami du peuple , en ses doctes peintures « ll jn'eût point fait souvent grimacer ses figures , Quitté , pour le bouffon , l'agréable et le fin , Et sans honte à Térence allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe , Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 62 - J'entends déjà par-tout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues, D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.