Essais de Montaigne, Volume 1Chassérian, 1820 |
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Page 10
... terre ; et , voyant encores tantost qu'on menoit son fils à la mort , sè mainteint en cette mesme conte- nance : mais qu'ayant apperceu un de ses domesti- ques * 3 conduict entre les captifs , il se meit à battre sa teste , et mener un ...
... terre ; et , voyant encores tantost qu'on menoit son fils à la mort , sè mainteint en cette mesme conte- nance : mais qu'ayant apperceu un de ses domesti- ques * 3 conduict entre les captifs , il se meit à battre sa teste , et mener un ...
Page 13
... terre . Chi può dir com ' egli arde , è in picciol fuoco 5 , disent les amoureux qui veulent representer une pas- sion insupportable : Misero quod omnes Eripit sensus mihi : nam , simul te , Lesbia , aspexi , nihil est super mi Quod ...
... terre . Chi può dir com ' egli arde , è in picciol fuoco 5 , disent les amoureux qui veulent representer une pas- sion insupportable : Misero quod omnes Eripit sensus mihi : nam , simul te , Lesbia , aspexi , nihil est super mi Quod ...
Page 22
... terre ennemie , la pluspart de ceulx de l'armee estoient d'advis qu'on demandast saufcon- duict pour le passage à ceulx de Verone : mais Theo- dore Trivulce y contredict ; et choisit plustost de le passer par vifve force , au hasard du ...
... terre ennemie , la pluspart de ceulx de l'armee estoient d'advis qu'on demandast saufcon- duict pour le passage à ceulx de Verone : mais Theo- dore Trivulce y contredict ; et choisit plustost de le passer par vifve force , au hasard du ...
Page 49
... terre qu'il faut sans cesse cultiver et ensemencer : l'oisiveté le rend ou stérile ou fantasque . COMME nous voyons des terres oysifves , si elles sont grasses et fertiles , foisonner en cent mille sortes d'herbes sauvages et inutiles ...
... terre qu'il faut sans cesse cultiver et ensemencer : l'oisiveté le rend ou stérile ou fantasque . COMME nous voyons des terres oysifves , si elles sont grasses et fertiles , foisonner en cent mille sortes d'herbes sauvages et inutiles ...
Page 70
... terre , en veit sourdre Tages , demi- dieu , d'un visage enfantin , mais de senile prudence 12 . Chascun y accourut , et feurent ses paroles et science recueillie et conservee à plusieurs siecles , contenant les principes et moyens de ...
... terre , en veit sourdre Tages , demi- dieu , d'un visage enfantin , mais de senile prudence 12 . Chascun y accourut , et feurent ses paroles et science recueillie et conservee à plusieurs siecles , contenant les principes et moyens de ...
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Common terms and phrases
advis aprez aulcune aultre aureilles avecques avoit ayseement Bellay bransle c'estoit celuy ceulx ceulx cy CHAPITRE chascun choses Cinna cognoissance compaignie Coste coustume d'aultruy d'estre dict Diodore de Sicile discours disoit doibt doubte droict éditions Énéid enfants ennemis epist Essais estant estoient estoit estonner estre eulx eust faict fault feit femmes feust feut fortune gents goust Guillaume du Bellay Hérodote homme i'ay i'en iamais iecter iour iugement iusques iuste iustice l'aultre l'ay loix Lucret maistre Martin du Bellay matiere medecins memoire ment mesler mesme mieulx Montaigne mort Naigeon oultre païs parmy particuliere peult philosophie Platon plustost Plutarque poinct pourquoy premiere present prins prinse proufit publicque quæ quæst quoy raison respondit rien sçait sçavoir science semble Senec seroit seulement Socrates soing soubs subiect suyvant tantost teste tousiours traicts treuve Valère-Maxime veoid veoir verité vertu veulx voye vray Xenophon yeulx
Popular passages
Page xiv - Un Lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ; Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait : Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
Page 129 - La vie n'est de soy ny bien ny mal; c'est la place du «bien et du mal, selon que vous la leur faictes.
Page 230 - Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.
Page 327 - C'est mon fils, c'est mon parent, mais c'est un homme farouche, un meschant ou un sot. Et puis, à mesure que ce sont amitiez que la loy et l'obligation naturelle nous commande, il ya d'autant moins de nostre chois et liberté volontaire. Et nostre liberté volontaire n'a point de production qui soit plus proprement sienne que celle de l'affection et amitié.
Page 126 - respondit il1. Quelle sottise de nous peiner, sur le poinct du passage à l'exemption de toute peine! Comme nostre naissance nous apporta la naissance de toutes choses ; aussi fera la mort de toutes choses , nostre mort. Parquoy c'est pareille folie de pleurer de ce que d'icy à cent ans nous ne vivrons pas , que de pleurer de ce que nous ne vivions pas il ya cent ans.
Page 299 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 14 - De veine en veine, une subtile flamme Court dans mon sein, sitôt que je te vois ; Et dans le trouble où s'égare mon âme, Je demeure sans voix. Je n'entends plus, un voile est sur ma vue ; Je rêve et tombe en de douces langueurs ; Et sans haleine, interdite, éperdue, Je tremble, je me meurs.
Page 253 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance, et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 333 - Par ce que c'estoit luy ; par ce que c'estoit moy. » II ya, au delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sçay quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisoient en nostre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je croy par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par noz noms.
Page 252 - ... les deux, mais plus les mœurs et l'entendement que la science ; et qu'il se conduisist en sa charge d'une nouvelle manière.