Essais de Montaigne, Volume 1Chassérian, 1820 |
From inside the book
Results 1-5 of 84
Page 5
... aprez des longueurs et diffi- cultés extrêmes , ayant prins la ville de Regge , et en icelle le capitaine Phyton , grand homme de bien , qui l'avoit si obstineement deffendue , voulut en tirer un tragique exemple de vengeance . Il lui ...
... aprez des longueurs et diffi- cultés extrêmes , ayant prins la ville de Regge , et en icelle le capitaine Phyton , grand homme de bien , qui l'avoit si obstineement deffendue , voulut en tirer un tragique exemple de vengeance . Il lui ...
Page 7
... aprez beaucoup de grandes dif- ficultez , la ville de Gaza , rencontra Betis qui y com- mandoit , de la valeur duquel il avoit pendant ce siege senti des preuves merveilleuses , lors seul , abandonné des siens , ses armes despecees ...
... aprez beaucoup de grandes dif- ficultez , la ville de Gaza , rencontra Betis qui y com- mandoit , de la valeur duquel il avoit pendant ce siege senti des preuves merveilleuses , lors seul , abandonné des siens , ses armes despecees ...
Page 10
... aprez d'un puisné sa seconde esperance , et ayant soustenu ces deux charges d'une constance exemplaire ; comme , I Hérodote . L. III . * Dans l'édition de 1580 , le chapitre II commence à ces mots , le conte . Ainsi tout ce qui précède ...
... aprez d'un puisné sa seconde esperance , et ayant soustenu ces deux charges d'une constance exemplaire ; comme , I Hérodote . L. III . * Dans l'édition de 1580 , le chapitre II commence à ces mots , le conte . Ainsi tout ce qui précède ...
Page 11
Michel de Montaigne Amaury Duval. quelques jours aprez , un de ses gents veint à mourir , il se laissa emporter à ce dernier accident , et , quit- tant sa résolution , s'abandonna au dueil et aux re- grets , en maniere qu'aulcuns en ...
Michel de Montaigne Amaury Duval. quelques jours aprez , un de ses gents veint à mourir , il se laissa emporter à ce dernier accident , et , quit- tant sa résolution , s'abandonna au dueil et aux re- grets , en maniere qu'aulcuns en ...
Page 12
... aprez aux larmes et aux plainctes , semble se desprendre , se desmesler , et se mettre plus au large et à son ayse * 4 . : Et via vix tandem voci laxata dolore est 4 . En la guerre que le roi Ferdinand feit contre la veufve de lean roi ...
... aprez aux larmes et aux plainctes , semble se desprendre , se desmesler , et se mettre plus au large et à son ayse * 4 . : Et via vix tandem voci laxata dolore est 4 . En la guerre que le roi Ferdinand feit contre la veufve de lean roi ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
advis aprez aulcune aultre aureilles avecques avoit ayseement Bellay bransle c'estoit celuy ceulx ceulx cy CHAPITRE chascun choses Cinna cognoissance compaignie Coste coustume d'aultruy d'estre dict Diodore de Sicile discours disoit doibt doubte droict éditions Énéid enfants ennemis epist Essais estant estoient estoit estonner estre eulx eust faict fault feit femmes feust feut fortune gents goust Guillaume du Bellay Hérodote homme i'ay i'en iamais iecter iour iugement iusques iuste iustice l'aultre l'ay loix Lucret maistre Martin du Bellay matiere medecins memoire ment mesler mesme mieulx Montaigne mort Naigeon oultre païs parmy particuliere peult philosophie Platon plustost Plutarque poinct pourquoy premiere present prins prinse proufit publicque quæ quæst quoy raison respondit rien sçait sçavoir science semble Senec seroit seulement Socrates soing soubs subiect suyvant tantost teste tousiours traicts treuve Valère-Maxime veoid veoir verité vertu veulx voye vray Xenophon yeulx
Popular passages
Page xiv - Un Lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ; Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait : Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
Page 129 - La vie n'est de soy ny bien ny mal; c'est la place du «bien et du mal, selon que vous la leur faictes.
Page 230 - Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.
Page 327 - C'est mon fils, c'est mon parent, mais c'est un homme farouche, un meschant ou un sot. Et puis, à mesure que ce sont amitiez que la loy et l'obligation naturelle nous commande, il ya d'autant moins de nostre chois et liberté volontaire. Et nostre liberté volontaire n'a point de production qui soit plus proprement sienne que celle de l'affection et amitié.
Page 126 - respondit il1. Quelle sottise de nous peiner, sur le poinct du passage à l'exemption de toute peine! Comme nostre naissance nous apporta la naissance de toutes choses ; aussi fera la mort de toutes choses , nostre mort. Parquoy c'est pareille folie de pleurer de ce que d'icy à cent ans nous ne vivrons pas , que de pleurer de ce que nous ne vivions pas il ya cent ans.
Page 299 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 14 - De veine en veine, une subtile flamme Court dans mon sein, sitôt que je te vois ; Et dans le trouble où s'égare mon âme, Je demeure sans voix. Je n'entends plus, un voile est sur ma vue ; Je rêve et tombe en de douces langueurs ; Et sans haleine, interdite, éperdue, Je tremble, je me meurs.
Page 253 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance, et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 333 - Par ce que c'estoit luy ; par ce que c'estoit moy. » II ya, au delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sçay quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisoient en nostre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je croy par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par noz noms.
Page 252 - ... les deux, mais plus les mœurs et l'entendement que la science ; et qu'il se conduisist en sa charge d'une nouvelle manière.