Oeuvres complétes de P.-L. Courier: précédées d'un essai sur sa vie et ses écrits, Volume 1A. Sautelet et Cie, 1830 - French literature |
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Page ii
... seul il eut le secret de reproduire , et , devenu lui - même la tentation et le désespoir des imi- tateurs , il a toujours été seul de son bord , allant à sa fantaisie , tenant peu de compte des réputations , même des gloires ...
... seul il eut le secret de reproduire , et , devenu lui - même la tentation et le désespoir des imi- tateurs , il a toujours été seul de son bord , allant à sa fantaisie , tenant peu de compte des réputations , même des gloires ...
Page iii
... seul , sans prôneurs , sans amis , sans compères , parla comme il avait appris , du ton qu'il jugea lui convenir le mieux , et fut écouté . Il arriva jusqu'à la célébrité sans avoir consenti à se ré- former sur aucun des exemples qui l ...
... seul , sans prôneurs , sans amis , sans compères , parla comme il avait appris , du ton qu'il jugea lui convenir le mieux , et fut écouté . Il arriva jusqu'à la célébrité sans avoir consenti à se ré- former sur aucun des exemples qui l ...
Page xiv
... 'illustres pillages , sur lesquels la France n'a ouvert les yeux que lorsque , vaincue , on la paya de représailles , l'homme qui , seul peut - être dans nos armées , écrivait et pensait XIV ESSAI SUR LA VIE ET LES ÉCRITS.
... 'illustres pillages , sur lesquels la France n'a ouvert les yeux que lorsque , vaincue , on la paya de représailles , l'homme qui , seul peut - être dans nos armées , écrivait et pensait XIV ESSAI SUR LA VIE ET LES ÉCRITS.
Page xvi
... seul Français dans Rome . C'était le soir ; on le reconnut à la clarté d'une lampe allumée devant une madone . On cria sur lui au giaccobino ; un coup de fusil tiré sur lui tua une femme , et , à la faveur du tumulte que cela causa , il ...
... seul Français dans Rome . C'était le soir ; on le reconnut à la clarté d'une lampe allumée devant une madone . On cria sur lui au giaccobino ; un coup de fusil tiré sur lui tua une femme , et , à la faveur du tumulte que cela causa , il ...
Page xviii
... seul et presque sans contrôle un titre plus décidé . L'empire était créé , mais il fallait le légitimer par une apparence de délibération nationale . Nous n'avons point encore de mémoires qui nous apprennent comment fut accueillie par l ...
... seul et presque sans contrôle un titre plus décidé . L'empire était créé , mais il fallait le légitimer par une apparence de délibération nationale . Nous n'avons point encore de mémoires qui nous apprennent comment fut accueillie par l ...
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Common terms and phrases
affaires amis assez Benjamin Constant Bonaparte bonhomme brochure budget c'était cagots cent Chambord cher chose cour Courier courtisans curé d'autres d'Azai danser Decazes Démosthènes députés dévots Dieu dire discours dit-il domicile duc de Bordeaux écrit Espagne eût famille femme filles Fondettes gendarmes gouvernement grace guerre homme j'ai jamais jeune jour juges l'accusation l'auteur là-dessus laboureur lettres long-temps Luynes m'en maire maître de Broë ment messieurs messieurs les jurés mieux mille Mingrat ministres mœurs monde monsieur morale publique n'ai n'en nation noble noblesse outragé paie Pampelune pamphlet Pamphlet des Pamphlets pareil parler passe Paul-Louis PAUL-LOUIS COURIER pays paysan pense père Père Canaye personne peuple PORNOCRATIE préfet présent président prêtres prince prison procureur public raison révolution rien s'en s'il sage Saint-Avertin Sainte-Alliance Sainte-Pélagie sais sait savez sent serait seul soldats sorte terre teur tion trouve Véretz veulent veut vigneron vilains Voilà voté voulait vrai
Popular passages
Page 254 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 254 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 114 - ... réparés, nos pauvres soulagés, notre église d'abord (car Dieu passe. avant tout) pavée, recouverte et vitrée, s'il nous restait quelque somme à pouvoir dépenser hors de cette commune, je crois, mes amis, qu'il faudrait contribuer, avec nos voisins, à refaire le pont de Saint - Avertin, qui, i.
Page 359 - J'entends, vous l'eussiez lu d'abord, pour voir s'il était condamnable. — Oui, je l'aurais examiné. — Mais le pamphlet, vous ne le lisez pas? — Non, parce que le pamphlet ne saurait être bon. Qui dit pamphlet dit un écrit tout plein de poison. — De poison? — Oui, Monsieur, et du plus détestable : sans quoi on ne le lirait pas.
Page 171 - Le même jour qui met un homme libre aux fers Lui ravit la moitié de sa vertu première.
Page 103 - C'est tout, si j'ai mémoire. Je vois ce qu'il veut dire : il entend que lui et moi sommes d'avis différent; peut-être se trompe-t-il.
Page 65 - ... moquerait de la diplomatie. La nation enfin ferait marcher le gouvernement, comme un cocher qu'on paie, et qui doit nous mener, non où il veut, ni comme il veut, mais où nous prétendons aller, et par le chemin qui nous convient; chose horrible à penser, contraire au droit divin et aux capitulaires.
Page 228 - J'ai pour amis tous ceux qui ne mangent pas du budget, et qui, comme moi, vivent de travail. Le nombre en est grand dans ce pays et augmente tous les jours. En un mot, s'il faut vous le dire, mes amis ici sont dans le peuple; le peuple m'aime, et savez- vous, monsieur, ce que vaut cette amitié?
Page 71 - Alors, si vous êtes sages, rappelez-vous l'avis que je vais vous donner. Lorsque vous marcherez en Lorraine, en Alsace, n'approchez pas des haies, évitez les fossés, n'allez pas le long des vignes...
Page 274 - J'ai cru bonnement à la Charte; j'ai donné dans la Charte en plein, je le confesse, à ma très-grande honte, et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre, Barras et le grand Napoléon , depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire, Bonaparte surtout; ce héros ne trompait pas.