Oeuvres complétes de P.-L. Courier: précédées d'un essai sur sa vie et ses écrits, Volume 1A. Sautelet et Cie, 1830 - French literature |
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Page ii
... pris aux airs graves , a tout - à - fait acceptée comme un grand progrès littéraire . L'exemple est contagieux , et l'applaudissement donné au mauvais goût pervertit le bon : aussi , n'a - t - on plus aspiré à des succès d'un cer- tain ...
... pris aux airs graves , a tout - à - fait acceptée comme un grand progrès littéraire . L'exemple est contagieux , et l'applaudissement donné au mauvais goût pervertit le bon : aussi , n'a - t - on plus aspiré à des succès d'un cer- tain ...
Page v
... pris pour exagération . Ouvrez nos énormes bio- graphies contemporaines . Presque à chaque page est l'histoire de quelqu'un de ces citoyens , soldats impro . visés en 1793 , qui faisant peu à peu de la guerre leur métier , s'avancèrent ...
... pris pour exagération . Ouvrez nos énormes bio- graphies contemporaines . Presque à chaque page est l'histoire de quelqu'un de ces citoyens , soldats impro . visés en 1793 , qui faisant peu à peu de la guerre leur métier , s'avancèrent ...
Page vi
... pris à l'en - ` nemi , enfin leurs blessures , leurs membres emportés , leur fin glorieuse , il ne reste rien à ajouter qui montre en eux plus que l'homme fait pour massacrer et pour être mas- sacré . C'est vraiment un bien autre héros ...
... pris à l'en - ` nemi , enfin leurs blessures , leurs membres emportés , leur fin glorieuse , il ne reste rien à ajouter qui montre en eux plus que l'homme fait pour massacrer et pour être mas- sacré . C'est vraiment un bien autre héros ...
Page ix
... pris en témoi- gnage l'histoire de tous les temps , et toujours avec un sens qui n'appartenait qu'à lui , avec une raison , une force , une sûreté de coup toujours terrassantes pour l'abus vivant qu'il voulait accabler . » En 1795 on ...
... pris en témoi- gnage l'histoire de tous les temps , et toujours avec un sens qui n'appartenait qu'à lui , avec une raison , une force , une sûreté de coup toujours terrassantes pour l'abus vivant qu'il voulait accabler . » En 1795 on ...
Page xxviii
... pris . D'ailleurs ne voulant de la charte qu'autant que le gouvernement en voulait , ni plus ni moins , et ne croyant pas à la subite illumination des aveugles - nés , il prétendait appeler les choses par leur nom , parler aux ...
... pris . D'ailleurs ne voulant de la charte qu'autant que le gouvernement en voulait , ni plus ni moins , et ne croyant pas à la subite illumination des aveugles - nés , il prétendait appeler les choses par leur nom , parler aux ...
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Common terms and phrases
affaires amis assez Benjamin Constant Bonaparte bonhomme brochure budget c'était cagots cent Chambord cher chose cour Courier courtisans curé d'autres d'Azai danser Decazes Démosthènes députés dévots Dieu dire discours dit-il domicile duc de Bordeaux écrit Espagne eût famille femme filles Fondettes gendarmes gouvernement grace guerre homme j'ai jamais jeune jour juges l'accusation l'auteur là-dessus laboureur lettres long-temps Luynes m'en maire maître de Broë ment messieurs messieurs les jurés mieux mille Mingrat ministres mœurs monde monsieur morale publique n'ai n'en nation noble noblesse outragé paie Pampelune pamphlet Pamphlet des Pamphlets pareil parler passe Paul-Louis PAUL-LOUIS COURIER pays paysan pense père Père Canaye personne peuple PORNOCRATIE préfet présent président prêtres prince prison procureur public raison révolution rien s'en s'il sage Saint-Avertin Sainte-Alliance Sainte-Pélagie sais sait savez sent serait seul soldats sorte terre teur tion trouve Véretz veulent veut vigneron vilains Voilà voté voulait vrai
Popular passages
Page 254 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 254 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 114 - ... réparés, nos pauvres soulagés, notre église d'abord (car Dieu passe. avant tout) pavée, recouverte et vitrée, s'il nous restait quelque somme à pouvoir dépenser hors de cette commune, je crois, mes amis, qu'il faudrait contribuer, avec nos voisins, à refaire le pont de Saint - Avertin, qui, i.
Page 359 - J'entends, vous l'eussiez lu d'abord, pour voir s'il était condamnable. — Oui, je l'aurais examiné. — Mais le pamphlet, vous ne le lisez pas? — Non, parce que le pamphlet ne saurait être bon. Qui dit pamphlet dit un écrit tout plein de poison. — De poison? — Oui, Monsieur, et du plus détestable : sans quoi on ne le lirait pas.
Page 171 - Le même jour qui met un homme libre aux fers Lui ravit la moitié de sa vertu première.
Page 103 - C'est tout, si j'ai mémoire. Je vois ce qu'il veut dire : il entend que lui et moi sommes d'avis différent; peut-être se trompe-t-il.
Page 65 - ... moquerait de la diplomatie. La nation enfin ferait marcher le gouvernement, comme un cocher qu'on paie, et qui doit nous mener, non où il veut, ni comme il veut, mais où nous prétendons aller, et par le chemin qui nous convient; chose horrible à penser, contraire au droit divin et aux capitulaires.
Page 228 - J'ai pour amis tous ceux qui ne mangent pas du budget, et qui, comme moi, vivent de travail. Le nombre en est grand dans ce pays et augmente tous les jours. En un mot, s'il faut vous le dire, mes amis ici sont dans le peuple; le peuple m'aime, et savez- vous, monsieur, ce que vaut cette amitié?
Page 71 - Alors, si vous êtes sages, rappelez-vous l'avis que je vais vous donner. Lorsque vous marcherez en Lorraine, en Alsace, n'approchez pas des haies, évitez les fossés, n'allez pas le long des vignes...
Page 274 - J'ai cru bonnement à la Charte; j'ai donné dans la Charte en plein, je le confesse, à ma très-grande honte, et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre, Barras et le grand Napoléon , depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire, Bonaparte surtout; ce héros ne trompait pas.