La littérature française au dix-neuvième siècle, Volume 2Hachette, 1891 - French literature |
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admirable Adolphe Dumas aime Alexandre Dumas Alfred de Vigny âme armes soient bénies assez Augustin Thierry Balzac beau Béranger c'était Casimir Delavigne chants Charte Chateaubriand chose classique cœur conscience Cousin critique Dieu dire disait doctrine dramatique drame écrit écrivains esprit études fallait femme gens George Sand Globe goût gouvernement Guizot homme humaine idées j'ai jamais jeune soldat Jouffroy jour l'Académie l'âme l'art l'auteur l'esprit L'exilé partout l'histoire l'homme l'œuvre Lamartine Lamennais Lebrun libéral liberté littéraire littérature Louis XIV lui-même ment Mérimée Michelet mœurs monde monsieur Lafon montre morale mort Napoléon nature œuvre pamphlet parle passé passion Paul-Louis Courier pensée père personnages peuple philosophie poésie poète politique Ponsard premier religion Rémusat reste Révolution rien roman Sainte-Beuve science sent sera société sorte Stendhal succès surtout théâtre Thiers tion tragédie vais combattre vas-tu Vautrin vérité veut Victor Hugo Victorine Villemain Voilà Voltaire vrai XIXe siècle XVIe XVIIe siècle
Popular passages
Page 242 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 317 - L'amour, aussi bien que le feu, ne peut subsister sans un mouvement continuel, et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre. 76. Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.
Page 18 - Il ya vingt siècles que les pas de la conquête se sont empreints sur notre sol ; les traces n'en ont pas . disparu ; les générations les ont foulées sans les détruire; le sang des hommes les a lavées sans les effacer jamais.
Page 170 - Nous venons de faire un empereur, et pour ma part je n'y ai pas nui. Voici l'histoire. Ce matin , d'Anthouard nous assemble , et nous dit de quoi il s'agissait, mais bonnement, sans préambule ni péroraison. Un empereur ou la république, lequel est le plus de votre goût? comme on dit rôti ou bouilli , potage ou soupe , que voulez-vous? Sa harangue finie, nous voilà tous à nous regarder, assis en rond. Messieurs, qu'opinez-vous?
Page 273 - le plus grand magasin de documents que nous ayons sur la nature humaine' [the greatest hoard of information which we have on human nature] (Nouveaux Essais, 1865, pp.
Page 188 - Du Christ avec ardeur Jeanne baisait l'image; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents : Au pied de l'échafaud, sans changer de visage Elle s'avançait à pas lents. Tranquille, elle y monta ; quand, debout sur le faîte, Elle vit ce bûcher...
Page 336 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 51 - Le commerce et les finances sortaient d'une crise épouvantable; le sol entier, restitué à des mains industrieuses, allait être fécondé. Un Gouvernement composé de bourgeois, nos égaux, régissait la république avec modération; les meilleurs étaient appelés à leur succéder. Toutes les voix étaient libres. La France, au comble de la puissance, était maîtresse de tout le sol qui s'étend du Rhin aux Pyrénées, de la mer aux Alpes. La Hollande, l'Espagne allaient unir leurs vaisseaux...
Page 188 - A qui réserve-t-on ces apprêts meurtriers ? Pour qui ces torches qu'on excite ? L'airain sacré tremble et s'agite... D'où vient ce bruit lugubre ? où courent ces guerriers Dont la foule à longs flots roule et se précipite? La joie éclate sur leurs traits, Sans doute l'honneur les enflamme ; Ils vont pour un assaut former leurs rangs épais : Non, ces guerriers sont des Anglais, Qui vont voir mourir une femme.
Page 170 - Pas le mot : personne n'ouvre la bouche. Cela dura un quart d'heure ou plus, et devenait embarrassant pour d'Anthouard et pour tout le monde, quand Maire, un jeune homme, un lieutenant que tu as pu voir, se lève et dit : « S'il veut être empereur, qu'il le soit; mais, pour en dire mon avis, je ne le Cour1er. ///. 5 trouve pas bon du tout.