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divergent est plus difficile à apercevoir, parce que son action n'est plus aussi directe, et qu'elle se divise sur une multitude de points correspondants: mais le ressort lui-même n'a rien perdu de son élasticité.

Il est en effet, et essentiellement dans la nature de l'homme d'aimer ses semblables, parce qu'il est de son intérêt constant de leur plaire. L'enfance s'attache par la reconnaissance, l'âge mûr par la réciprocité des services, par le lien même des plaisirs, la vieillesse par celui des besoins; et le désir de plaire, inséparable du bonheur d'aimer, devient nécessairement le mobile de nos actions dans tous les âges.

Je n'ignore pas qu'il est quelques exceptions défavorables à la thèse générale que j'établis ici. Sans doute on citera des vieillards égoïstes, soupçonneux, impatients, insupportables à eux-mêmes et aux autres, et l'on ne réfléchira pas que ces défauts, si légèrement attribués à l'âge, existaient déjà dans la jeunesse, à peine recouverts d'un vernis social, et ne sont que le développement, peut-être même l'exagération d'un caractère auquel il ne reste plus les forces nécessaires pour se contenir.

!

Mais combien ne trouvera-t-on pas d'exemples contraires? Et, si l'on veut scruter l'inté rieur des familles, est-il quelque individu qui ne jouisse avec enthousiasme du souvenir de l'amabilité et des vertus de ses aïeux, qui ne s'honore des services qu'ils ont rendus à l'humanité dans l'exercice des emplois publics, ou du droit quc, dans une vie privée, ils ont eu à l'estime générale? Combien de ces exemples mêmes, encore existants sous nos yeux, seront infiniment au-dessus des éloges qu'on pourrait leur prodiguer!

Me sera-t-il permis de vous citer, ô vous, modèle de la bonté et de toutes les vertus de cet âge, respectable mère de famille, à laquelle j'ai le bonheur d'appartenir par les liens du sang, et par ceux bien plus chers du sentiment; vous qui, entourée de trois générations, les comblez sans cesse de vos bienfaits, et ne vous en apercevez que par leur reconnaissance; vous, à qui j'ai entendu proférer si souvent ce mot sublime, si digne de votre cœur: Ah! qu'on ne m'ôte

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pas le plaisir de donner; il me dédommage d'avance de la peine que j'aurai à laisser!.... Recevez ici l'hommage de ma vénération et de mon tendre

attachement. Soyez long-temps entourée des heureux que vous faites, et nous bénirons le Ciel d'avoir accompli le plus ardent de nos

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Le maréch. de Richelieu et M. de la Gracionnais. 76

Le comédien ambulant.

Autre anecdote sur un comédien allemand.
Le chevalier d'Erlach et le comte de Satis.
Le duc de Villeroi et le Cent-Suisse.
Le prince Potemkin.

Singulier exemple de voracité.

MM. de la Curne et de Sainte-Palaye.

Messieurs de Fougères, de la Luzerne et un

Garde-du-Corps.

Epitaphe de Mardoché,

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Marmontel, M. de Cury, et la Société des

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Madame la marquise de Fleury.

Le Frère quêteur des Capucins de Meudon.

Le jeune peintre français et l'Espagnol.

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