La nature s'étant faite Seule comme la voila, Mono Suivez la doctrine abstraite Quand sur votre blanche assiette J. Pour la croquer sans fourchette old, ob ulug coin -9mple Mais il faut que l'on n'achète Lisez cette chansonnette, Mais quel mal qu'on la répète, meno D'elle et de nous, Landerirette, Un jour se trouvant dans une société brillante et nombreuse, on le plaça à table entre madame Recamier et madame de Staël. «Que « je suis heureux, dit-il, me voici entre l'es<< prit et la beauté ». Voilà, le premier compli ment, dit madame de Staël, que je reçois sur ma figure. 1919 pabor shtorp eas? M. DE CHAMBLAN, conseiller au parlement de Dijon, était un homme de beaucoup d'esprit; magistrat intègre, éclairé, grand naturaliste, occupé spécialement de sciences abstraites, et possédant néanmoins toutes les qualités aimables qui pouvaient le faire rechercher dans les sociétés. Des dissertations savantes sur différentes parties de l'histoire naturelle le listinguerent parmi les académiciens de Dijon. On a aussi de lui quelques couplets agréables, parini lesquels je citerai les suivants, adressés à madame la comtesse de Saint-Mesmin. gulegrandilo ostao moeil .pleartoj pra un zinq 33 Toujours, toujours, elle est toujours la même, Ses regards enchanteurs on his l'e' Toujours même douceur, Toujours même fraîcheur, sien M Toujours, toujours, elle est toujours la même. ening oldat admon 19 lt. Mais le mal est qu'un peu trop fort on l'aime Hélas! c'est bien sans espoir de retour. Cachez-lui votre amour Montrez qu'il est extrême; melgen gå 1. Soyez entreprenant; Elle est toujours, toujours elle est la même, ili ra Comment, dit-on, se peut-il que l'on aime En voyant ses beaux yeux du cƆ.«olm Quoiqu'on n'obtienne rien. Toujours, toujours, on la chérit de même. Si vous voulez connaître son emblême, C'est de Buffon le miroir si vanté; Brulant de tout côté, fil Sans être en feu lui-même.usj cob a Reste toujours, toujours reste la même. 19 MM. de Chamblan gâtait des dons: fort précieux en affectant une originalité déplaisante. Ayant une physionomie honnête, il la défigurait en tâchant de doucher et de tordre sa bouche. Né avec une taille ordinaire, il youlait la rendre difforme, en portant une épaule plus haute que Bautre. Il cherchait surtout à se distinguer par une malpropreté dégoûtanté, et tirait vanité de ces petitesses, par lesquelles il espérait être remarqué plus par ticulièrement. M. de Brosse, premier prési dent du parlement de Dijon, fort lié avec lui; et qui a été aussi connu par ses grands talents en littérature que par ses bons mots, lui disait plaisamment : « Mon cher Chamblan, tu veux « être singulier, et tu n'es encore que ridi«cule ». Ce mot, qu'on pourrait appliquer à tant de gens dans la société, semble être l'extrait de tout ce que M. P..... a dit dans sa chanson sur M. de Lalande. ་་་ IL était d'usage autrefois d'essayer la valeur des jeunes gens qui arrivaient dans un corps, en leur faisant mettre l'épée à la main. On en faisait même un objet ordinaire de plaisanterie. -Le marquis de Brulart, étant entré fort jeune dans le régiment de Picardie, fut ac cueilli parfaitement par ses camarades, qui lui proposèrent devenir déjeuner avec eux, ce qui fut accepté avec plaisir. Apres le déjeuner, on demanda qui le paierait ? M. de Brulart s'empressa de dire que ce serait lui, trop heureux comme le plus jeune, de pouvoir faire cette galanterie à ses camarades. On fit quelques compliments, il insista, et celui qui se présentait ordinairement comme táteur offrit de le jouer au premier sang. Le jeune homme 'accepte, et on les laisse seuls. Ils sortent ensemble de la chambre; M. de Brulart, en ayant l'air de badiner, pousse le tâteur sur l'escalier Celuici frappe de sa tête contre le mur, et s'écor che un peu le front. Alors le premier, tou→ jours sur le ton de plaisanterie, lui dit : « Nous « avons joué au premier sang, vous avez a perduet, reprenant ensuite un air plus « sérieux, il ajouta : J'ai voulu faire de ceci un badinage, que je regretterais beaucoup, s'il vous avait déplu; mais, l'épée à la main, je sens que je n'entendrais pas raillerie; et, si vous y persistez, je demande que ce soit « à la mort de l'un ou de l'autre : tellé est la condition que je vous offre. » Le tâteur la jugea un peu trop sévère pour s'y soumet tre, et parut prendre la plaisanterie très agréa blement. M. de Brulart n'en fut pas moins aimé et estimé dans son corps, et personne ne fut tenté de se mesurer avec lui, jusqu'au moment où il parvint au grade de lieutenantcolonel du régiment. A cette époqué, M. le ́duc d'Antin, qui en était colonel, voulut, de concert avec les officiers majors, y introduire |