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La nature s'étant faite

Seule comme la voila,

Mono Suivez la doctrine abstraite
wati Da consolant Spinosa :
Sans quoi de vous, etc.

Quand sur votre blanche assiette
La noire Arachné courra,

J. Pour la croquer sans fourchette
Avec deux doigts prenez-la:
Sans quoi de vous, etc.

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old, ob ulug coin
Que d'almanachs, ma poulette,
jour de l'an nous vaudra!

-9mple Mais il faut que l'on n'achète
istolio Qued'almanach de Gpthaly
Sans quoi de nous, etc.baz

Lisez cette chansonnette,
Et puis au feu jetez-la.

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Mais quel mal qu'on la répète, meno
Qu'on l'imprime, et cetera?

D'elle et de nous, Landerirette,
Monsieur de Lalande rira Vob xunova

Un jour se trouvant dans une société brillante et nombreuse, on le plaça à table entre madame Recamier et madame de Staël. «Que

« je suis heureux, dit-il, me voici entre l'es<< prit et la beauté ». Voilà, le premier compli ment, dit madame de Staël, que je reçois sur ma figure. 1919 pabor shtorp eas?

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M. DE CHAMBLAN, conseiller au parlement de Dijon, était un homme de beaucoup d'esprit; magistrat intègre, éclairé, grand naturaliste, occupé spécialement de sciences abstraites, et possédant néanmoins toutes les qualités aimables qui pouvaient le faire rechercher dans les sociétés. Des dissertations savantes sur différentes parties de l'histoire naturelle le listinguerent parmi les académiciens de Dijon. On a aussi de lui quelques couplets agréables, parini lesquels je citerai les suivants, adressés à madame la comtesse de Saint-Mesmin.

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gulegrandilo ostao moeil

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Toujours, toujours, elle est toujours la même,
Cette beauté qui soumet tous les cours.

Ses regards enchanteurs on his l'e'
Sont ceux de Vénus même,

Toujours même douceur,

Toujours même fraîcheur,

sien M

Toujours, toujours, elle est toujours la même. ening oldat

admon 19 lt. Mais le mal est qu'un peu trop fort on l'aime Hélas! c'est bien sans espoir de retour.

Cachez-lui votre amour

Montrez qu'il est extrême; melgen gå 1.
Soyez discret, constant,

Soyez entreprenant;

Elle est toujours, toujours elle est la même, ili ra

Comment, dit-on, se peut-il que l'on aime
Sans espérer le moment d'être heureux ?

En voyant ses beaux yeux du cƆ.«olm
On résout ce problême.

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Quoiqu'on n'obtienne rien.

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Toujours, toujours, on la chérit de même.

Si vous voulez connaître son emblême,

C'est de Buffon le miroir si vanté;

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Brulant de tout côté,

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fil Sans être en feu lui-même.usj cob a
Près d'elle quelle ardeur!
Tandis que sa froideur

Reste toujours, toujours reste la même.

19

MM. de Chamblan gâtait des dons: fort précieux en affectant une originalité déplaisante. Ayant une physionomie honnête, il la défigurait en tâchant de doucher et de tordre sa bouche. Né avec une taille ordinaire, il youlait la rendre difforme, en portant une épaule plus haute que Bautre. Il cherchait surtout à se distinguer par une malpropreté dégoûtanté, et tirait vanité de ces petitesses, par lesquelles il espérait être remarqué plus par

ticulièrement. M. de Brosse, premier prési dent du parlement de Dijon, fort lié avec lui; et qui a été aussi connu par ses grands talents en littérature que par ses bons mots, lui disait plaisamment : « Mon cher Chamblan, tu veux « être singulier, et tu n'es encore que ridi«cule ». Ce mot, qu'on pourrait appliquer à tant de gens dans la société, semble être l'extrait de tout ce que M. P..... a dit dans sa chanson sur M. de Lalande.

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IL était d'usage autrefois d'essayer la valeur des jeunes gens qui arrivaient dans un corps, en leur faisant mettre l'épée à la main. On en faisait même un objet ordinaire de plaisanterie.

-Le marquis de Brulart, étant entré fort jeune dans le régiment de Picardie, fut ac cueilli parfaitement par ses camarades, qui lui proposèrent devenir déjeuner avec eux, ce qui fut accepté avec plaisir. Apres le déjeuner, on demanda qui le paierait ? M. de Brulart s'empressa de dire que ce serait lui, trop heureux comme le plus jeune, de pouvoir faire cette galanterie à ses camarades. On fit quelques compliments, il

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insista, et celui qui se présentait ordinairement comme táteur offrit de le jouer au premier sang. Le jeune homme 'accepte, et on les laisse seuls. Ils sortent ensemble de la chambre; M. de Brulart, en ayant l'air de badiner, pousse le tâteur sur l'escalier Celuici frappe de sa tête contre le mur, et s'écor che un peu le front. Alors le premier, tou→ jours sur le ton de plaisanterie, lui dit : « Nous « avons joué au premier sang, vous avez a perduet, reprenant ensuite un air plus « sérieux, il ajouta : J'ai voulu faire de ceci un badinage, que je regretterais beaucoup, s'il vous avait déplu; mais, l'épée à la main, je sens que je n'entendrais pas raillerie; et, si vous y persistez, je demande que ce soit « à la mort de l'un ou de l'autre : tellé est la

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condition que je vous offre. » Le tâteur la jugea un peu trop sévère pour s'y soumet tre, et parut prendre la plaisanterie très agréa blement. M. de Brulart n'en fut pas moins aimé et estimé dans son corps, et personne ne fut tenté de se mesurer avec lui, jusqu'au moment où il parvint au grade de lieutenantcolonel du régiment. A cette époqué, M. le ́duc d'Antin, qui en était colonel, voulut, de concert avec les officiers majors, y introduire

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