Entre vous deux tout incident Rempli de son mérite, Choiseul parut ensuite į Dit: Sans aucun égard, changeons cette cabane, Je veux culbuter tout ceci; Je réforme le bœuf aussi, D'une simple manière, Contre votre cousin. Au moins de son projet que l'effet se retarde; Songez que je suis étranger, Et que, devant les protéger, Praslin dit, toute affaire Mis sans savoir pourquoi: Aussi je ne fais rien que porter la parole: Ne se sentant pas d'aise, Qu'on m'apporte une chaise, (1) On avait établi un vice-chancelier. 1 Je bercerai l'enfant, Je suis ministre en pied, mais je n'ai rien à faire ; Mon Seigneur, je viens vous offrir N'ayant de confiance Qu'au poupon nouveau-né, D'un air tout consterné, Disant, puisqu'en ce jour, vous êtes notre oracle, Courtisan sans bassesse, D'Estrée fend la presse Et dit au roi des cieux: Veillez sur ma patrie, elle m'est toujours chère; Au Conseil, sans ménager rien Tous mes avis tendent au bien; Mais on ne les suit guère. Nivernois prit la place, D'olivier de la paix : Puis, d'un air gracieux, à Marie il les donne Mais c'est pour orner votre front En coudoyant la foule,. A grand'peine se coule Pour regarder l'enfant, ayant mis ses lunettes, Enfin, dit-il, voilà le cas ; Pourtant la nouvelle n'est Mise dans les gazettes. pas Richelieu, plein de grâce, Et du miel de Mahon. M a Enchanté de le voir, à l'entendre on s'apprête; Mais voyant Marie, à l'instantne inst Il laisse là son compliment, Pour lui conter fleurette. Lugeac, pour toute antienne, Dit, d'un air impudent: Il faut à la prussienne. Elever cet enfant, Et qu'il ait comme moi le cœur impitoyable. Joseph dit, se bouchant le nez, Mon beau seigneur, quand vous parlez, Vous infectez l'étable. Ecumant de colère, Lugeac vit, en sortant Monteynard et Bréant ; Avec eux Talaru se tenait à l'entrée. Approchez-vous, leur dit Jésus; Un certain Surlaville, Se trouvant à la file, D'un air bas et soumis, Dit: Jésus, vous voilà dans un triste équipage; J'ai fait fortune sans talent t; De ma visite ici, Seigneur, tenez-moi compte, Du fond de la masure, On vit dans le lointain Une courte figure: C'était Saint-Florentin (2), Il me fait, dit Joseph, une peur effroyable; Dans ses mains je vois un paquet: C'est quelque lettre de cachet' Pour sortir de l'étable. A son abord sinistre On ne se trompait pas; Je viens, dit le ministre, Pour un très-fâcheux cas : * ་་་་ La cour vous a donné l'Egypte pour retraite. (1) Chef des bureaux de la guerre. (2) Depuis duc de la Vrillière, chargé plus spécialement de l'expédition des lettres de cachet. Au roi cet exil a déplu; Mais la marquise l'a voulu : CES paroles: Tous les bourgeois de Chátre, sous lesquelles on a coutume de désigner cet air d'un ancien Noël, ont une origine assez singulière et peu connue. Philippe V allant en 1707 prendre possession de son royaume, et passant par MontJhéri, le curé du lieu se présenta à lui à la tête de ses paroissiens, et lui dit : « Sire, les lon<< gues harangues sont incommodes, et les <<< harangueurs ennuyeux; ainsi, je me con<<< tenterai de vous chanter: Tous les bourgeois de Châtre et ceux de Monthléri Don don, Cent ans et par de lä, La la, : Le monarque, enchanté du zèle chansonnier du pasteur, lui dit, bis: celui-ci obéit, et répéta son couplet avec encore plus de gaîté. Le roi lui fit donner en sa présence dix louis; le curé les ayant reçus, dit au prince, |