Histoire des lettres, Volumes 1-2

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Coquebert, 1845

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Page 199 - Joseph, levant les', yeux, vit Benjamin son frère, fils de Rachel sa mère, et il leur dit : Est-ce là le plus jeune de vos frères dont vous m'aviez parlé? Mon fils, ajouta-t-il, je prie Dieu qu'il vous soit toujours favorable. « Et il se hâta de sortir, parce que ses entrailles avaient été émues en voyant son frère, et qu'il ne pouvait plus retenir ses larmes ; passant donc dans une autre chambre, il pleura. « Et après s'être lavé le visage, il revint, et se faisant violence , dit...
Page 182 - Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Page 241 - Dieu n'a pas eu de commencement et n'a pas pu naître. Il est impossible de ne pas éprouver une impression profonde et presque solennelle en présence de cette argumentation , quand on se dit que c'est là peut-être la première fois que, dans la Grèce au moins , l'esprit humain a tenté de se rendre compte de sa foi et de convertir ses croyances en théories. Il est curieux d'assister à la naissance de la philosophie religieuse : la voilà...
Page 181 - Dieu créa donc les grands poissons, et tous les animaux qui ont la vie et le mouvement, que les eaux produisirent chacun selon son espèce, et il créa aussi tous les oiseaux selon leur espèce.
Page 172 - Que ces conteurs des premiers âges de la Grèce aient conservé la langue poétique dans leur prose, on n'en saurait douter après le témoignage des critiques anciens et d'Hérodote, qu'il suffit d'ouvrir seulement pour s'en convaincre. Or, la langue poétique partout, si ce n'est celle du peuple, en est tirée du moins.
Page 173 - Grèce aient conservé la langue poétique dans leur prose, on n'en saurait douter après le témoignage des critiques anciens et d'Hérodote, qu'il suffit d'ouvrir seulement pour s'en convaincre. Or, la langue poétique partout, si ce n'est celle du peuple, en est tirée du moins. Malherbe, homme de cour, disait : J'apprends tout mon français à la place Maubert ; et Platon, poète s'il en fut, Platon, qui n'aimait pas le peuple, l'appelle son maître de langue.
Page 215 - Perse : le Seigneur, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre, et m'a commandé de lui bâtir une maison dans la ville de Jérusalem qui est en Judée.
Page 257 - Je vous supplie donc de donner à votre serviteur un cœur docile, afin qu'il puisse juger votre peuple, et discerner entre le bien et le mal : car qui pourra rendre la justice à votre peuple, à ce peuple qui est si nombreux?
Page 361 - QUAND les poemes de Moïse, de David, d'Isaïe et des autres prophètes, ne nous auraient été transmis que comme des productions purement humaines, ils seraient encore, par leur originalité et leur antiquité, dignes de toute l'attention des hommes qui pensent, et, par les beautés uniques dont ils brillent , dignes de l'admiration et de l'étude de tous ceux qui ont le sentiment du beau. C'est aussi l'hommage qu'on leur a toujours rendu...
Page 300 - Chaldéens, sera détruite comme Sodome et Gomorrhe. "Elle sera déserte jusqu'à la fin des siècles; les générations ne la verront pas rétablie; l'Arabe n'osera y planter sa tente; et les pâtres n'y laisseront pas reposer leurs troupeaux. "Elle deviendra le repaire des bêtes féroces; ses palais seront remplis de serpents; des oiseaux sinistres s'y feront entendre; des boucs sauvages y bondiront.

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