Grandeur et décadence des Romains, politiques des Romains, Dialogue de Sylla et d'Eucrate, Lysimaque et pensées, lettres persanes et temple de GnideFirmin Didot frères, 1872 - 566 pages |
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aime Alcoran amour Ardasire armée Arsace Aspar assez avaient avez Bactriane barbares bataille de Cannes Bétique bonheur Carthage cent César cesse charmes cher Usbek choses chrétiens Cicéron citoyens cœur cruel Denys d'Halicarnasse dervis Dieu dieux dire dis-je dit-il divine donner empereurs ennemis esclaves esprit état eunuques faisait femmes gens gouvernement Grecs guerre heureux homme Ibben Isménie Ispahan j'ai j'étais jamais l'amour l'empire l'esprit laisse lettre Lettres persanes lois lune de Chahban lune de Chalval lune de Gemmadi lune de Saphar mains malheureux mille monde Montesquieu mourir n'ai n'avait n'était nation parler passer pays pensé père Perse personne peuple Polybe pouvait premier eunuque presque prince puissance qu'un quitter raison religion république RICA A USBEK rien rois Romains Rome semble sénat sentir sérail d'Ispahan serait seul Smyrne soldats sortes sujets Sylla terre tion Tite-Live tomans toyens Troglodytes trouve USBEK A RHÉDI Venise Vénus vertu voulait Voyez yeux
Popular passages
Page 164 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime.
Page 283 - Vous pourrez trouver de l'esprit et du bon sens chez les Espagnols ; mais n'en cherchez point dans leurs livres. Voyez une de leurs bibliothèques, les romans d'un côté, et les scolastiques de l'autre : vous diriez que les parties en ont été faites et le tout rassemblé par quelque ennemi secret de la raison humaine. « Le seul de leurs livres qui soit bon est celui qui a fait voir le ridicule de tous les autres.
Page 217 - Si j'étais au spectacle, je trouvais d'abord cent lorgnettes dressées contre ma figure. Enfin , jamais homme n'a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d'entendre des gens qui n'étaient presque jamais sortis de leur chambre , qui disaient entre eux : II faut avouer qu'il a l'air bien persan.
Page 93 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent : tous les accidents sont soumis à ces causes; et, si le hasard d'une bataille, c'est-à-dire une cause particulière, a ruiné un État, il y avait une cause générale qui faisait que cet Etat devait périr par une seule bataille ; en un mot, l'allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers.
Page 169 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines , qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 180 - Je vois des gens qui s'effarouchent des digressions : je crois que ceux qui savent en faire sont comme les gens qui ont de grands bras, ils atteignent plus loin.
Page 217 - Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. Lorsque j'arrivai, je fus regardé comme si j'avais été envoyé du ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais...
Page 57 - D'ailleurs, dans les guerres civiles, il se forme souvent de grands hommes, parce que dans la confusion ceux qui ont du mérite se font jour, chacun se place et se met à son rang ; au lieu que dans les autres temps on est placé, et on l'est souvent tout de travers.
Page 300 - L'effet ordinaire des colonies est d'affoiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie. Il faut que les hommes restent où ils sont : il ya des maladies qui viennent de ce qu'on change un bon air contre un mauvais; d'autres qui viennent précisément de ce qu'on en change.