Histoire de la terreur, 1792-1794, Volume 4M. Lévy frères, 1864 - France |
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10 août 24 septembre accusés administrateur du département adresse amis applaudissements armée arrêté assemblée avaient avons Barbaroux bataillons Bazire Beurnonville Brissot Brunswick Buzot Cambon camp Chazot citoyens comité de sûreté comité de surveillance commissaires commission Commune conseil exécutif conseil général constitution Convention nationale corps électoral crime Danton Débats et Décrets déclare démagogie demande dénonce devant discussion district Dumouriez émigrés ennemis envoyé fédérés Gironde girondins Gossin Guermeur homme de loi j'ai Jacobins Journal des Débats juge justice Kellermann Kersaint l'Ami du peuple l'armée l'Assemblée législative l'orateur l'ordre du jour lettre liberté Longwy Louis XVI Louvet maire Marat massacres ment mille hommes Moniteur montagnards motion municipalité n'avait octobre officiers parisienne patrie patriotes Pétion pétition pièces pouvoir exécutif présente président prisons procureur Prusse Prussiens publique rapport République Rethel révolution révolutionnaire Robespierre Roland s'écrie s'était Sainte-Menehould séance sections septembre 1792 sera seul sûreté générale Thionville tion tribunal tribune Verdun Vergniaud vote
Popular passages
Page 85 - S'il ya quelqu'un qui puisse m'accuser à cet égard, qu'il se lève et qu'il parle. Il existe, il est vrai, dans la députation de Paris un homme dont les opinions sont, pour le parti républicain, ce qu'étaient celles de Royou pour le parti aristocratique : c'est Marat.
Page 70 - Les rois sont dans l'ordre moral ce que les monstres sont dans l'ordre physique. Les cours sont l'atelier des crimes et la tanière des tyrans. L'histoire des rois est le martyrologe des nations.
Page 15 - ... au sein même de l'anarchie momentanée où des brigands nous ont plongés, il est encore dans notre patrie quelques vertus publiques, et qu'on y respecte l'humanité...
Page 83 - Paris, et je ne veux pas que ceux qui y disposent de l'opinion des hommes qu'ils égarent, dominent la convention nationale et la France entière. Je ne veux pas que Paris, dirigé par des intrigants, devienne dans l'empire français ce que fut Rome dans l'empire romain. Il faut que Paris soit réduit à un quatrevingt-troisième d'influence, comme chacun des autres départements...
Page 183 - Une plus belle carrière encore vous est ouverte : que la pique du peuple brise le sceptre des rois, et que les couronnes tombent devant ce bonnet rouge dont la société vous a honoré...
Page 309 - Robespierre se commettant au point de devenir, comme nous, un officier municipal ! De ce moment il me fut démontré que ce conseil général devait sans doute exécuter de grandes choses , et que plusieurs de ses membres étaient appelés à de hautes destinées. Mais reposons-nous un instant sur cette révolution du 10 août.
Page 331 - ... à suivre des formes nécessaires , dont le but était de ne pas confondre avec les coupables, qu'ils voulaient, punir, les citoyens détenus pour des causes étrangères à la conspiration du 10 août...
Page 310 - Messieurs, nous voici donc à l'époque fatale : pourrai-je contenir mon indignation? Les prétendus amis du peuple ont voulu rejeter sur le peuple de Paris les horreurs dont la première semaine de septembre fut souillée; ils lui ont fait le plus mortel outrage , ils l'ont indignement calomnié. Je le connais, le peuple de Paris, car j...
Page 330 - ... peuvent les rendre responsables de la durée ou de la violence de la tourmente politique qui a sauvé la patrie? Ils doivent être regardés comme fondés de procuration tacite pour la société tout entière. Les Français , amis de la liberté, réunis à Paris au mois d'août dernier, ont agi à ce titre au nom de tous les départements ; il faut les approuver ou les désavouer tout à fait.
Page 341 - Manuel a coopéré à cette journée ; qu'il ne vienne donc pas déguiser son opinion. Manuel sentira que c'est une grande journée dont il a été l'instrument. Qu'il donne à l'humanité les regrets qu'elle exige ; mais qu'il donne à un grand succès toute l'estime que ce grand succès mérite, et qu'il dise que, sans le ~2 septembre, il n'y aurait pas de liberté, il n'y aurait pas de Convention nationale'.