Glossaire de la langue romane, rédigé d'après les manuscrits de la bibliothèque impériale et d'après ce qui a été imprimé de plus complet dans ce genre: précédé de deux dissertations inédites : l'une sur l'origine des François, Volume 1chez B. Warée oncle [...]. De l'imprimerie de Crapelet, 1808 - 780 pages |
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Common terms and phrases
ABAIER Ains Assises de Jérusalem avoient avoit Barbazan bas Bret Bernard Bible Bible Guiot bled bois Brunetto Latini c'étoit cens ceste chap chascun cheval chief chiere chil chose clers cors Coutume de Beauvoisis cuer cuers d'où Dame dérive Dial Dieu Diex disoit dist Ducange ensi esmeré Espèce estoit estre étoient étoit Eustache Deschamps Fabl Fabliau fame femme fief fist fors fust Gautier de Coinsi gent grant Grec Grégoire homme Ital Jehan de Meung Joinville l'en labourer Langued latin maison ment mettre Miserere du Reclus Moliens monnoie moult mout Perceval petit petite Prov puet quæ Reclus de Moliens rendre Roman de Dolopatos Roman de Perceval Roman du Rou Rose Rutebeuf Saint Sautier seigneur Seignor Sermons signifie Sire Sorte strophe subst suivant Borel sunt terre tiex tion verbe vilain Voyez
Popular passages
Page xx - Pro Deo amur , et pro Christian poplo , et nostro commun salvament , d'ut di en avant , in quant Deus savir et podir me dunat , si salvara jeo cist meon fradre Karlo , et in adjudha , et in cadhuna cosa , si cum om per dreit son fradra salvar dist, in o quid il mi altre si fazet , et ab Ludher nul plaid num.qu.am prindrai , qui meon vol cist meon fradre Karle in damno sit.
Page xx - Pour l'amour de Dieu et pour le salut commun du peuple chrétien et le nôtre, à partir de ce jour, autant que Dieu m'en donne le savoir et le pouvoir, je soutiendrai mon frère Charles de mon aide...
Page v - Si je me suis prononcé ouvertement, disait Roquefort, contre la prétendue langue celtique, c'est que la raison et l'histoire se refusent également à croire que ce soit du jargon de Quimper-Corentin, que toutes les langues tirent leur origine — Les amateurs de cette chimère disent que cette prétendue langue se retrouve dans la Bretagne (3).
Page 594 - Quand au lieu de nous acquitter de plusieurs charges, esquelles sommes obligez, nous les passons à la légère, on dit que nous les avons toutes passées par un Fidelium. Il ne faut point faire de doute que nous avons emprunté ce commun dire des fautes qui sont faites par nos Curez, quand ils ne rendent le devoir qu'ils doivent aux morts. Car comme il advient que l'on ait fondé plusieurs Obits en une...
Page xx - Pour l'amour de Dieu et pour le peuple chrétien et notre commun salut, de ce jour en avant, en tant que Dieu me donnera de savoir et de...
Page viii - Par exemple il explique le mot bar par lance, aiguillon, mouvement d'impalience ou de colère, colline, crête d'une montagne, abondance, branche ou rameau d'arbre, barre à fermer les portes, grappe de raisin , balai, maléfice , crime , tache , bateau , action de manger ou de couper, faire, agir, etc. Et comme toutes ces attributions de sens ne sont fondées sur aucun monument positif, inscription ou manuscrit, on est tenté de croire que Bullet a voulu donner un démenti à l'opinion généralement...
Page 594 - ... qui est la dernière oraison dont on ferme les prières des morts; voulant dire que l'on avoit employé une seule messe des morts pour toutes les autres. Aussi fut employé ce mesme proverbe en toutes autres affaires où l'on commettoit pareilles fautes.
Page xx - Lodwigs sagrament que son fradre Karlo jurât conservât, et Karlus meos Sendra de suo part non lo stanit , si jo returnar non lint pois, ne jo, ne nuls cui eo returnar int pois, in nulla ajudha contra Lodowigh non li ju er (i).
Page 236 - ... siècle. Il étoit en drap , et ressembloit à un bourrelet, avec des pendans aux deux côtés du chaperon. On s'en enveloppoit la tête comme avec une coiffe. Riches et pauvres portoient le chaperon, et suivant le commendement de Charles Vu en 1447, chacun fut obligé d'avoir une croix dessus, à moins qu'elle ne fût sur sa robbe. Lorsqu'on vouloit saluer quelqu'un, on levoit, ou l'on reculoit le chaperon de manière que le front fût découvert etc.