Fables: (livres I, II, III) |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaire allait amis animaux arrive assez aujourd'hui aura avant ayant beau belle bête bout cause Celui-ci cent cerf champ chanté chat chercher cheval chien chose commun compter content corps coup cour croyait devant Dieu dieux dire disait dit-il donne enfans enfin eût fable faisait fils force fort fourmi gens goût haut homme J'ai Jouis jour l'âne l'argent l'autre L'homme L'ours L'un laisse lieu lion livre logis long loup maître manger marcher mieux moindre monde montre mort mots mourir n'en n'était parle passer pauvre peine Pendant père petits peuple pieds plaisir pleurant porte pouvait premier prêt prince pris qu'à qu'un quatre raison renard reprit rien s'en S'il sage sais semble sent sera servi seul singe sire soin sommes sort souvent Tantôt terre tête tire tombe traits trouva venir veut vieillard vient voilà vois voisin voix voleurs voulez Voyez vrai
Popular passages
Page 71 - Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Comme le manger et le boire.
Page 21 - C'est assez qu'on ait vu par là qu'il ne faut point. Agir chacun de même sorte. J'en voulais venir à ce point. FABLE XI LE LION ET LE RAT II faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
Page 51 - Travaillez, prenez de la peine; C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est cache dedans.
Page 3 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 112 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain , et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port , allant à l'Amérique ; L'autre , afin de monter aux grandes dignités , Dans les emplois de Mars servant la république , Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et , pleures du vieillard...
Page 64 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Page 31 - JE ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n'est rien : C'eSt une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie.
Page 22 - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Page 12 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 51 - Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout; si bien qu'au bout de l'an II en rapporta davantage.