Oeuvres de d'Alembert..

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A. Belin, rue des Mathurins S.-J., N°. 14. Bossange Père et fils, rue de Tournon, N°. 6. Bossange Frères, rue de Seine, N°. 12., 1821
 

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Popular passages

Page 70 - Pour connaître notre âme, ses idées et ses affections, il n'étudia point les livres, parce qu'ils l'auraient mal instruit : il se contenta de descendre profondément en lui-même; et après s'être, pour ainsi dire, contemplé longtemps, il ne fit dans son traité de l'Entendement humain que présenter aux hommes le miroir dans lequel il s'était vu. En un mot, il réduisit la métaphysique à ce qu'elle doit être en effet, la physique expérimentale de l'âme...
Page 94 - On s'est adressé aux plus habiles de Paris et du royaume. On s'est donné la peine d'aller dans leurs ateliers, de les interroger, d'écrire sous leur dictée, de développer leurs pensées, d'en tirer les termes propres à leurs professions, d'en dresser des tables, de les définir, de converser avec ceux...
Page 93 - Pour nous, spectateurs de leurs progrès et leurs historiens, nous nous occuperons seulement à les transmettre à la postérité. Qu'elle dise à l'ouverture de notre Dictionnaire, tel était alors l'état des sciences et des beaux-arts. Qu'elle ajoute ses découvertes à celles que nous aurons enregistrées, et que l'histoire de l'esprit humain et de ses productions aille d'âge en âge jusqu'aux siècles les plus reculés. Que l'Encyclopédie devienne un sanctuaire où les connaissances des hommes...
Page 80 - Que ne puis-je en parcourant ici ses nombreux et admirables ouvrages, payer à ce génie rare le tribut d'éloges qu'il mérite, qu'il a reçu tant de fois de ses compatriotes, des étrangers, et de ses ennemis, et auquel la postérité mettra le comble quand il ne pourra plus en jouir ! Ce ne sont pas là nos seules richesses.
Page 393 - Rien n'est plus naturel, je l'avoue, que de concevoir le mouvement comme l'application successive du mobile aux différentes parties de l'espace indéfini , que nous imaginons comme le lieu des corps : mais cette idée suppose un espace dont les parties soient pénétrables et immobiles...
Page 22 - C'est ainsi que le mal que nous éprouvons par les vices de nos semblables produit en nous la connaissance réfléchie des vertus opposées à ces vices, connaissance précieuse, dont une union et une égalité parfaites nous auraient peut-être privés. Par...
Page 64 - ... de nos connaissances qui doit contribuer à nous rendre meilleurs ou plus heureux. Il semble la borner à la science des choses utiles, et recommande partout l'étude de la nature. Ses autres écrits sont formés sur le même plan : tout , jusqu'à leurs titres , y annonce l'homme de génie , l'esprit qui voit en grand. Il y recueille des faits, il y compare des expériences, il en indique un grand nombre à faire; il invite les...
Page 137 - ... qui tiennent à la morale ont dans notre propre cœur une solution toujours prête , que les passions nous empêchent quelquefois de suivre , mais qu'elles ne détruisent jamais ; et la solution de toutes ces questions aboutit toujours par plus ou moins de branches à un tronc commun , à notre intérêt bien entendu , principe de toutes les obligations morales.
Page 54 - ... lumières ? Les idées qu'on acquiert par la lecture et par la société sont le germe de presque toutes les découvertes. C'est un air que l'on respire sans y penser, et auquel on doit la vie ; et les hommes dont nous parlons étaient privés d'un tel secours.
Page 95 - ... d'autres instruments dont il est à propos de connaître l'intérieur, leurs profils, etc. 4° On a expliqué et représenté la maind'œuvre et les principales opérations dans une ou plusieurs planches, où l'on voit tantôt les mains seules de l'artiste, tantôt l'artiste entier en action et travaillant à l'ouvrage le plus important de son art. 5°...

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