Oeuvres poétiques...Librairie des bibliophiles, 1892 |
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... plein de son objet , Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet . S'il rencontre un palais , il m'en dépeint la face ; Il me promene aprés de terrasse en terrasse ; Ici s'offre un perron , là regne un corridor ; Là , ce balcon s'enferme ...
... plein de son objet , Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet . S'il rencontre un palais , il m'en dépeint la face ; Il me promene aprés de terrasse en terrasse ; Ici s'offre un perron , là regne un corridor ; Là , ce balcon s'enferme ...
Page 8
... plein de fleurs lentement se promene Qu'un torrent débordé qui , d'un cours orageux , Roule , plein de gravier , sur un terrain fangeux . Hastez - vous lentement , et , sans perdre courage , Vingt fois sur le métier remettez vostre ...
... plein de fleurs lentement se promene Qu'un torrent débordé qui , d'un cours orageux , Roule , plein de gravier , sur un terrain fangeux . Hastez - vous lentement , et , sans perdre courage , Vingt fois sur le métier remettez vostre ...
Page 31
... plein d'adresse Qui , sans faire d'abord de si haute promesse , Me dit d'un ton aisé , doux , simple , harmonieux : Je chante les combats , et cet homme pieux Qui , des bords phrygiens conduit dans l'Ausonie , Le premier aborda les ...
... plein d'adresse Qui , sans faire d'abord de si haute promesse , Me dit d'un ton aisé , doux , simple , harmonieux : Je chante les combats , et cet homme pieux Qui , des bords phrygiens conduit dans l'Ausonie , Le premier aborda les ...
Page 38
... plein de sené . Le rhume à son aspect se change en pleuresie , Et par luy la migraine est bien - tost phrenesie . Il quitte enfin la ville , en tous lieux detesté . De tous ses amis morts un seul ami resté Le mene en sa maison , de ...
... plein de sené . Le rhume à son aspect se change en pleuresie , Et par luy la migraine est bien - tost phrenesie . Il quitte enfin la ville , en tous lieux detesté . De tous ses amis morts un seul ami resté Le mene en sa maison , de ...
Page 42
... plein d'une noble vigueur , Le vers se sent toûjours des bassesses du cœur . Fuyez sur tout , fuyez ces basses jalousies , Des vulgaires esprits malignes phrenesies . Un sublime écrivain n'en peut estre infecté . C'est un vice qui suit ...
... plein d'une noble vigueur , Le vers se sent toûjours des bassesses du cœur . Fuyez sur tout , fuyez ces basses jalousies , Des vulgaires esprits malignes phrenesies . Un sublime écrivain n'en peut estre infecté . C'est un vice qui suit ...
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Common terms and phrases
agreable amoureux Apollon aprés Aristote Asseurément aujourd'huy aussi-tost aussy auteur Avicenne avoit beau bien-tost Boileau Boirude Brontin Brossette Brutus c'estoit CASSAIGNE celebre chanoine CHANT CHAPELAIN Charles Perrault Ciel Clélie Coclés cœur Composés en 1670 Cyrus d'estre déja desja dialogue Dieu DIOGENE discours envain EPIGRAMME esprit esté estoit estre eust françois galant gloire grace heros Homere Honoré d'Urfé Horace HORATIUS COCLÉS Iliade j'ay Jacques Boileau jamais l'amour latin lettre loix lutrin luy-mesme main Mandane medecin merite mesme MINOS monsieur Racine muse n'ay ouvrage parler Parnasse paroist Perrault Pindare plaisir PLUTON poëme poësie poëte portrait prélat premiere present prest publ Pucelle pupitre quelquefois quoy raison reciter répète la note Rhadamanthe rime roman saint Sainte-Chapelle SAPPHO satire sçait sçavez sçavoir sçay scene Scudéri seroit SERRE seul seur sieur stile theatre toûjours tousjours troupe verité veuë Virgile voicy vois vray yeux
Popular passages
Page 6 - Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Page 7 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 7 - Le jour de la raison ne le saurait percer. ' Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure , L'expression la suit , ou moins nette , ou plus pure.
Page 20 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 6 - Enfin Malherbe vint , et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence : D'un mot mis en sa place «nseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 22 - Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Page 27 - Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Page 9 - L'ignorance toujours est prête à s'admirer. Faites-vous des amis prompts à vous censurer; Qu'ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts les zélés adversaires : Dépouillez devant eux l'arrogance d'auteur. Mais sachez de l'ami discerner le flatteur : Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Page 5 - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 7 - Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.