Oeuvres poétiques...Librairie des bibliophiles, 1892 |
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Page 133
... si doucement perdus . Que je l'aimois alors ! que je la trouvois belle ! Mon cœur , vous soûpirés au nom de l'infidelle : Avés - vous oublié que vous ne l'aimés plus ? C'est ici que souvent , errant dans les préries , ET AUTRES POESIES 133.
... si doucement perdus . Que je l'aimois alors ! que je la trouvois belle ! Mon cœur , vous soûpirés au nom de l'infidelle : Avés - vous oublié que vous ne l'aimés plus ? C'est ici que souvent , errant dans les préries , ET AUTRES POESIES 133.
Page 134
... belle ! Mon cœur , vous soûpirés au nom de l'infidele , Avés - vous oublié que vous ne l'aimés plus ? EPIGRAMME Sur une satire tres - mauvaise que l'abbé Cotin avoit faite , et qu'il faisoit courir sous mon nom . N vain , par mille et ...
... belle ! Mon cœur , vous soûpirés au nom de l'infidele , Avés - vous oublié que vous ne l'aimés plus ? EPIGRAMME Sur une satire tres - mauvaise que l'abbé Cotin avoit faite , et qu'il faisoit courir sous mon nom . N vain , par mille et ...
Page 198
... belle réponse ! comme si ceux qu'il attaque n'estoient pas des gens connus d'ailleurs : comme si l'on ne sçavoit pas que Fabius estoit un chevalier romain qui avoit composé un livre de droit ; que Tigellius fut en son temps un musicien ...
... belle réponse ! comme si ceux qu'il attaque n'estoient pas des gens connus d'ailleurs : comme si l'on ne sçavoit pas que Fabius estoit un chevalier romain qui avoit composé un livre de droit ; que Tigellius fut en son temps un musicien ...
Page 224
... Belle demande ! C'est que c'estoit un prince am- bitieux qui vouloit que toute la terre lui fust sou- mise . DIOGENE . Point du tout . C'est qu'il vouloit delivrer sa princesse , qui avoit esté enlevée . PLUTON . Quelle princesse ...
... Belle demande ! C'est que c'estoit un prince am- bitieux qui vouloit que toute la terre lui fust sou- mise . DIOGENE . Point du tout . C'est qu'il vouloit delivrer sa princesse , qui avoit esté enlevée . PLUTON . Quelle princesse ...
Page 243
Nicolas Boileau-Despreaux. PLUTON . On me l'avoit dépeinte si belle ! Je la trouve bien laide . DIOGENE . Il est vray qu'elle n'a pas le teint fort uni , ny les traits du monde les plus reguliers . Mais prenez garde qu'il y a une grande ...
Nicolas Boileau-Despreaux. PLUTON . On me l'avoit dépeinte si belle ! Je la trouve bien laide . DIOGENE . Il est vray qu'elle n'a pas le teint fort uni , ny les traits du monde les plus reguliers . Mais prenez garde qu'il y a une grande ...
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Common terms and phrases
agreable amoureux Apollon aprés Aristote Asseurément aujourd'huy aussi-tost aussy auteur Avicenne avoit beau bien-tost Boileau Boirude Brontin Brossette Brutus c'estoit CASSAIGNE celebre chanoine CHANT CHAPELAIN Charles Perrault Ciel Clélie Coclés cœur Composés en 1670 Cyrus d'estre déja desja dialogue Dieu DIOGENE discours envain EPIGRAMME esprit esté estoit estre eust françois galant gloire grace heros Homere Honoré d'Urfé Horace HORATIUS COCLÉS Iliade j'ay Jacques Boileau jamais l'amour latin lettre loix lutrin luy-mesme main Mandane medecin merite mesme MINOS monsieur Racine muse n'ay ouvrage parler Parnasse paroist Perrault Pindare plaisir PLUTON poëme poësie poëte portrait prélat premiere present prest publ Pucelle pupitre quelquefois quoy raison reciter répète la note Rhadamanthe rime roman saint Sainte-Chapelle SAPPHO satire sçait sçavez sçavoir sçay scene Scudéri seroit SERRE seul seur sieur stile theatre toûjours tousjours troupe verité veuë Virgile voicy vois vray yeux
Popular passages
Page 6 - Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Page 7 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 7 - Le jour de la raison ne le saurait percer. ' Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure , L'expression la suit , ou moins nette , ou plus pure.
Page 20 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 6 - Enfin Malherbe vint , et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence : D'un mot mis en sa place «nseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 22 - Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Page 27 - Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Page 9 - L'ignorance toujours est prête à s'admirer. Faites-vous des amis prompts à vous censurer; Qu'ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts les zélés adversaires : Dépouillez devant eux l'arrogance d'auteur. Mais sachez de l'ami discerner le flatteur : Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Page 5 - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 7 - Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.