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228, après la ligne 20. Il y a ici une ligne passée; on lit dans le manuscrit :

« DIOGÉNE. Ne reconnoissez-vous pas Tomyris? >> et c'est PLUTON qui répond

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Quoy? cette reine sauvage... »

229, 2-3. Ce sont les deux premiers vers de la scène v de l'acte Ier.

231, 4. Voir Clélie, partie Ire,

232, 4-5. Voici la chanson :

P. 18.

Thoinon la belle Jardinière.

Thoinon, la belle Jardiniere,
N'arrose jamais son jardin
De ceste belle eau coustumiere
Dont on arrose le jasmin :

Non pas mesme de l'eau de rose,

Mais de l'eau de quelque autre chose.

Enfin, elle n'en feut maistresse;

Elle a fait son jardin si beau!

Tous les neuf mois, par son adresse,

Il y venoit du fruit nouveau.

Ce n'estoit pas de l'eau de rose,

Mais de l'eau de quelque autre chose.

Et toutes les chansons de l'Illustre Savoyard ont la même valeur.

235, 2. Voir Clélie, partie Ire, p. 398.

238, 13-15. Voir Clélie, partie II, p. 348.

242, 10-11. Le généreux Herminius, c'est Pellisson.

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22. Saint-Évremond a publié le passage suivant, qui paraît être la première composition :

« PLUTON.

Qui est ce petit bon-homme qui descend là haut dans une machine? Ah! C'est toy, Scarron! Que fais-tu là avec ton habit doré?

SCARRON.

Je ne m'appelle plus Scarron je m'appelle

Scaurus, et on m'a habillé à la romaine, quoique ma taille n'y soit pas autrement' propre, et je viens presentement consulter les Sibylles avec Horace et Scevola.

PLUTON. Crois-moy, mon pauvre Scarron, tu es bien mieux avec Ragotin qu'avec Horace et Scevola. Mets-toy dans ta chaire auprés de moy.

SCARRON. Je le veux; je vous serviray à vous faire connoistre le reste des heros et des heroïnes que vous avez à voir. En voicy desja une de ma connoissance.

PLUTON. Qui? Cette grande décharnée?

SCARRON. C'est Sappho.

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Madame de Maintenon avait, en 1710, une tout autre position qu'en 1665, époque où fut composé ce dialogue. 242, 25. Sappho, c'est Mademoiselle de Scudéri.

243, 23. Democède était un médecin fameux sous le règne de Darius, fils d'Hystaspe.

246-47, 24-26, 1-3. Ce portrait est de Mademoiselle de Scudéri elle-même.

254, en tête. Tout ceci n'est qu'un centon composé de vers extraits de la Pucelle de Chapelain.

255, 13-14, 18. Vers du chant V de la Pucelle. 256, 18. Voici le vers tel qu'il est dans la Pucelle : Qui sans peine à lui seul deux grands amours enserre. 256-257, 22-25, 1-2. Vers du chant II de la Pucelle. 257, 21. Pharamond est de La Calprenède.

263, 19-23. Au lieu de ces lignes, on lit dans SaintÉvremond :

« SCARRON, qui se leve. Je vous demande grâce pour eux; je les reconnois tous, ce sont de bons bourgeois de nostre quartier, mes bons voisins et bonnes voisines. Bon jour, Monsieur Horace, bon jour, Mademoiselle Sappho, et bon jour, ma belle Lucrece. >>

264, 13. Escourgée, fouet composé de plusieurs brins de

cordes ou de plusieurs lanières de cuir. Il est un peu vieux et peu en usage. (FURETIÈRE, 1704.)

Ducange donne: Scoria ou Scoriata, flagellum ex scorto seu corio.

269. La lettre à Perrault fut publiée pour la première fois en 1701, à la suite des neuf premières Reflexions critiques sur quelques passages de Longin.

272, 23. La Pucelle de Chapelain, Parallèles, t. III.

275, 9-10. Cornelius Schrevelius, érudit hollandais, a donné des éditions d'auteurs grecs et latins, et laissé un lexique grec assez estimé. Jean de Peyrarède, auteur gascon, a publié des vers latins, des remarques sur Térence, sur Florus, et achevé les vers laissés incomplets par Virgile. Pour Ménage, voir une note de la satire IX, t. I, page 260.

20. Henri Joseph de Peyre, comte de Troisville (on prononçait Tréville), passait pour un grand érudit. Il fut nommé à l'Académie française en 1704, mais son jansénisme avéré empêcha Louis XIV de ratifier sa nomination.

-21. Louis de La Tour, neveu du maréchal de Turenne.

277, 13. Henriette de Coligny, comtesse de La Suze, a laissé des élégies, des odes, des chansons et des madrigaux, qui ont été réunis sous le titre de Poésies choisies, dans le tome IV du Recueil de poëtes, Paris, 1692, in-12; il avait paru d'elle, auparavant, un volume de Poésies, Paris, Sercy, 1666, in-12.

279, 1-3. Jerôme Bignon fut successivement avocat général au grand conseil, au parlement, conseiller d'État et bibliothécaire du Roi. Il a laissé des ouvrages d'érudition et d'histoire. Scaliger et Saumaise ont leur note dans le tome I. Jacques Sirmond, de la Compagnie de Jésus, confesseur de Louis XIII, a publié des ouvrages de théologie et d'érudition. Denys Petau, de la Compagnie de Jésus, a publié de nombreux ouvrages de théologie, d'érudition, de chronologie, et des poésies latines.

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280, 9-10. L'abbé et le chevalier sont les interlocuteurs des Parallèles.

281, 7-8. Stace, Thébaïde, vers 816-17.

283, 5. Parallèles, tome III, pages 288 et suivantes.

285. Cette lettre, publiée d'abord à Amsterdam en 1707, et que nous reproduisons d'après l'édition de 1713, porte le titre suivant : Remerciement à M. Arnauld sur la lettre précédente, c'est-à-dire sur la lettre d'Arnauld à Perrault dont il est question dans l'INTRODUCTION, tome I, page vi.

La lettre d'Arnauld, vigoureuse défense de la satire x, est adressée à Perrault, qui, tâchant de mettre Arnauld de son côté dans sa querelle avec Boileau, lui avait envoyé son Apologie des femmes. Arnauld donne partout raison à Boileau, si vivement attaqué par Perrault, en s'appuyant surtout sur des citations empruntées aux livres saints. On voit, par son Remerciement, quel plaisir la réponse d'Arnauld causa à Boileau.

287, 8. Jacques Boileau.

26. François Tallemant, aumônier de Madame, duchesse d'Orléans, frère de l'auteur des Historiettes.

293. Lettre à M. Le Verrier, publiée dans l'édition de 1713. Elle est probablement de 1703.

294, 2-3. Horace, liv. I, épître vii, vers 4-5.

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296, 3-5. Voir tome I, satire Ix, vers 261-264.

298. Lettre à M. Racine, publiée d'abord en 1712, puis dans l'édition de 1713, avec quelques changements; elle serait du milieu d'octobre 1697.

299, 14. M. de Noailles et Bossuet.

301, 25. La maison de campagne du Père La Chaise s'appelait Mont-Louis. Le cimetière qui en occupe l'emplacement se nomme administrativement cimetière de l'Est,

mais on ne le désigne que par le nom du célèbre jésuite.

302, 4. Honoré Reynaud de Gaillard, célèbre prédicateur, recteur des jésuites de Paris, confesseur de l'épouse de Jacques II. On a imprimé plusieur de ses oraisons funèbres.

303. La lettre à M. de Maucroix a été publiée d'abord en 1710 par d'Olivet, dans les Œuvres posthumes de Maucroix, puis dans l'édition de 1713, dont nous donnons le

texte.

305, 26. Antoine Godeau, évêque de Vence, de l'Académie française, a composé des églogues chrétiennes, des traductions de psaumes en vers, etc.

309, 10. Le Dévot est Philippe Goibaut, de l'Académie française. Il a traduit aussi une partie des œuvres de saint Augustin.

310, 24-25. Quand Boileau accompagna Louis XIV en Alsace (novembre 1681), il passa par Reims.

310-311, 26, 1. Psaumes, LXXII, verset 20. Velut somnium surgentium, Domine, in civitate tua imaginem ipsorum ad nihilum rediges.

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