De la celeste fille il reconnoist l'éclat, Et mande au mesme instant le chantre et le prélat. Mais plûtost, toy qui fis ce merveilleux ouvrage, Parle donc; c'est à toy d'éclaircir ces merveilles. Et fait d'un vain pupitre un second Ilion. Ariste, c'est ainsi qu'en ce senat illustre Où Themis par tes soins reprend son premier lustre, Quand la premiere fois un athlete nouveau Vient combattre en champ clos aux joustes du barreau, Souvent, sans y penser, ton auguste presence spectateur. 'ODE suivante a esté composée à l'occasion de ces estranges dialogues qui ont paru depuis quelque temps, où tous les plus grands écrivains de l'antiquité sont traités d'esprits mediocres, de gens à estre mis en paralelle avec les Chapelains et avec les Cotins, et où, voulant faire honneur à nostre siecle, on l'a en quelque sorte diffammé en faisant voir qu'il s'y trouve des hommes capables d'écrire des choses si peu sensées. Pindare est des plus maltraités. Comme les beautés de ce poëte sont extrêmement renfermées dans sa langue, l'auteur de ces dialogues, qui vrai-semblablement ne sçait point de grec, et qui n'a leu Pindare dans des traductions latines assez defectueuses, a pris pour galimathias tout ce que la foiblesse de ses que |