Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, Volume 35Baudouin frères, 1823 - France |
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10 août 10 mars accuser amis armée asile assassins assez avaient avions Barbaroux bataillon bientôt Bordeaux brave Brissot Buzot c'était Caen calomnier Calvados cher citoyens comité de salut conjurés conspirateurs Convention nationale cordeliers courage crimes d'Orléans Danton de-là décret demande dénoncer départemens député du département devant digne dire Dumouriez enfin ennemis étions eût événemens faction fallait femme Finistère forfaits fût Gironde Guadet heures hommes j'ai j'avais j'étais jacobins jamais jour journée l'Assemblée l'échafaud laisser liberté Lodoïska long-temps Louvet malheureux Marat Maximilien Robespierre ment mille ministre Montagne mort municipalité n'avait n'était Note de l'auteur Note des édit nuit Pache passe-ports passer patrie Périgueux périls Pétion pouvait proscrits qu'à Quimper représentans du peuple républicains république reste révolution rien Robespierre Roland route royalistes s'était Saint-Émilion salut public sauver séance seul soir talens Tallien tion tribunal tribunal révolutionnaire tribune trouver tyrans vais Valady venait Vergniaud vint voulait Wimpfen
Popular passages
Page 359 - Voulez-vous flétrir le berceau de la république ? voulez-vous déshonorer aux yeux de l'Europe la révolution qui l'a enfantée , et fournir des armes à tous les ennemis de la liberté ? Amour de l'humanité vraiment admirable , qui tend à cimenter la misère et la servitude des peuples, et qui cache le désir barbare de se baigner. dans le sang des patriotes.
Page 340 - ... basses flatteries à quelques centaines de citoyens d'abord qualifiés le peuple de Paris , et puis absolument le peuple, et puis le souverain; qu'à celui qui présentait à des hommes réputés libres...
Page 345 - L'impuissance où vos prédécesseurs étaient réduits , est , à travers tant de crimes , le plus grand de ceux dont il faut punir les forcenés que je dénonce. L'Assemblée législative! Elle était journellement tourmentée , méconnue , avilie par un insolent démagogue qui venait à sa barre lui ordonner des décrets; qui ne retournait au conseil général que pour la dénoncer , qui...
Page 57 - Barbaroux insistèrent le plus sur ces sortes de lois; ils motivaient, avec beaucoup de finesse, la nécessité de les rendre; plus on les différait, plus leur ruse était satisfaite, et plus elle avait occasion de se répandre en amertume ; ils enveloppaient tout de formes odieuses et repoussantes, pour irriter la jalousie et la fureur dont ils se plaignaient ensuite avec une apparence de vertu ; ils opposaient le souverain à la liberté des citoyens, et le souverain était opprimé dans toutes...
Page 14 - Pisistrate, ils font égorger le fils qui leur redemande son père, et la mère qui pleure un fils. Buzot soulève les autorités de l'Eure et du Calvados ; Gorsas, Pétion, Louvet, Barbaroux et quelques autres sont près de lui; on ferme les Sociétés populaires; on a commis des violences à Beaucaire contre les patriotes; une commission de gouvernement s'est formée à Nîmes; partout le sang coule; Treilhard et Mathieu écrivent de Bordeaux qu'on y accapare les assignats à l'effigie du roi;...
Page 116 - ... cette épître immortelle que, peu d'heures avant sa mort, elle adressa à Barbaroux, et que, par un profond sentiment de délicatesse républicaine qui ne pouvait affecter que cette grande âme, elle eut soin de dater : De la chambre de Brissot! Ou rien de ce qui fut beau dans la révolution française ne demeurera , ou cette épître doit passer à travers les siècles.
Page 350 - ... particulière ce Paris, le centre et le foyer de toutes les commotions violentes, ce Paris que, dans les circonstances où nous sommes , il doit sauver encore pour peu que vous l'aidiez. Robespierre...
Page 114 - Barbaroux dans un salon par où quelqu'un de nous passait à chaque instant. Depuis que cette fille a fixé sur elle les regards de l'univers, nous nous sommes mutuellement rappelé toutes les circonstances de ses visites , dont il est clair maintenant qu'une grâce sollicitée pour quelques-uns de ses parens n'était que le prétexte.
Page 182 - ... une autre chambre où deux hommes buvaient ensemble, l'un desquels n'était rien moins que le commandant du petit fort qui dominait la plage où nous comptions nous embarquer, et qui avait cinquante hommes de garnison. Que de contre-temps , que de sujets de crainte pour nos armateurs, qui avaient calculé que nous trouverions la chaloupe prête et le commandant endormi ! L'un d'eux courut réveiller des pêcheurs qui , moyennant triple salaire, consentirent à nous recevoir dans leur barque;...
Page 31 - ... l'un des premiers, je fus juré d'accusation. Ainsi je remplissais tous les obscurs devoirs de la révolution , me dérobant sans cesse à ses éclatants bénéfices. Jamais on ne me vit chercher les triomphes de la tribune et les douceurs de la popularité. Le moment était venu où malgré moi , pour ainsi dire, j'allais me montrer. La plupart des défenseurs de la cause populaire lui avaient été successivement arrachés , les uns par la mort, les autres par la corruption. La cour en était...