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LITTÉRAIRE

DÉDIÉ

AU ROI,

PAR

UNE SOCIÉTÉ D'ACADÉMICIENS.

VOLUME VII.

Septembre & Octobre.

Frudus enim ingenii & virtutis omnisque præftantiæ
tum maximus accipitur, quum in proximum
quemque confertur.

Cic. de Amic. §. 19.

À BERLIN.

Chez G. J. DECKER, Imprimeur du Roi.

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JOURNAL LITTÉRAIRE.

VOLUME VII.

RECHERCHES PHILOSOPHIQUES SUR LES ÉGYPTIENS ET LES CHINOIS PAR M. DE P***. Deux volumes in 8vo. à Berlin chez G. J. Decker; Imprimeur du Roi, 1773..

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lufieurs Savants ont cru entrevoir de fi grands rapports entre les Egyptiens & les Chinois, qu'ils n'ont pas balancé à regarder les derniers comme defcendus des premiers.

A 2

Mr.

Vol. VIL

Mr. de P. s'éleve contre cette opinion, & fe propofe de prouver par fes recherches,

1. Qu'il n'y a point eu de communication entre la Chine & l'Egypte. 2. Que les rapports qu'on croit entrevoir entre ces deux peuples, font nuls.

3. Que les Chinois font d'origine Scytique ou Tartare.

Ces trois affertions générales font développées dans le cours de l'ouvrage que l'Auteur a divifé en dix fections, La premiere contient un difcours préliminaire. La feconde eft employée à confidérer quelle étoit la condition des femmes chez les Chinois & chez les Egyptiens, ainfi que l'état de la population chez ces deux peuples. La troifieme donne une idée du régime diététique des Egyptiens & de la maniere de fe nourrir des Chinois. Ces trois fections forment la premiere partie du premier volume.

la

La feconde partie commence par quatrieme fection; on y examine l'état Ade

de la peinture & de la fculpture, non feulement chez les Chinois & les Egyp tiens, mais encore chez tous les orien taux en général. La cinquieme parle de la chymie telle qu'elle étoit chez les Egyptiens & chez les Chinois.

La fixieme section qui ouvre le fecond volume, présente des confidérations fur l'état de l'architecture chez ces deux peuples. La feptieme traite de la Religion des Chinois. La neuvieme du gouvernement des Egyptiens. La dixieme de celui des Chinois. Parcourons ces divers objets.

Mr. de P. combat dans la premiere fection, ou dans le difcours préliminaire, quelques idées, fauffes à fon avis, qu'on s'eft formées des Chinois. Il prétend

que

s'ils pratiquent aujourd'hui l'incubation artificielle des œufs, c'eft par un pur hazard. Que les fciences & les beauxarts font reftés chez eux dans une enfance éternelle. Que, quoiqu'ils difent pour exalter leur antiquité, qu'ils poffedent depuis quatre mille ans le seA 3

cret

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