ENTRETIENS SUR LA PLURALITÉ Par Monfieur DE FONTENELLE, Chez MICHEL BRUNET, grand'Salle M DCC XXIV. AVEC PRIVILEGE DU ROL PREFACE E fuis à peu près dans le même cas où fe trouva Ciceron, lors qu'il entreprit de mettre en fa Langue des matieres de Philofophie, qui jufque-là n'avoient été traitées qu'en Grec. Il nous apprend qu'on difoit que fes Ouvrages feroient fort inutiles, parce que ceux qui aimoient la Philofphie s'tant bien donné de la peine de la chercher dans les Livres Grecs, negligeroient après cela de la voir dans les Livres Latins, qui ne feroient pas Originaux, & que ceux qui n'avoient pas de goût pour la Philofophie nefe foucioicnt de la voir ni en Latin ri en Grec. Acela il répond qu'il arriveroit tout le contraire, que ceux qui n'étoient pas Philofophes feroicnt tentez de le deve A |