Choix de fables de J. de La FontaineHachette et cie, 1871 - 324 pages |
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... Peuple caméléon , peuple singe du maltre . Il tenait trop à son indépendance et à ses plaisirs ; avouons aussi que , d'autre part , il ne tenait pas assez à sa dignité : car l'hospitalité et les soins qu'il accepte sous le couvert de l ...
... Peuple caméléon , peuple singe du maltre . Il tenait trop à son indépendance et à ses plaisirs ; avouons aussi que , d'autre part , il ne tenait pas assez à sa dignité : car l'hospitalité et les soins qu'il accepte sous le couvert de l ...
Page xvii
... peuples comme un Auguste : avouez le vrai , MONSEIGNEUR , vous soupirez pour la gloire aussi bien que lui , malgré l'impuissance de vos années ; vous attendez avec impatience le temps où vous pourrez vous déclarer son rival dans l'amour ...
... peuples comme un Auguste : avouez le vrai , MONSEIGNEUR , vous soupirez pour la gloire aussi bien que lui , malgré l'impuissance de vos années ; vous attendez avec impatience le temps où vous pourrez vous déclarer son rival dans l'amour ...
Page xix
... l'Académie française , ami de La Fontaine et dont le goût faisait autorité , se trompait étrange- ment en détournant notre poëte de l'entreprise qui l'a immortalisé . et chez tous les peuples qui font profession de poésie.
... l'Académie française , ami de La Fontaine et dont le goût faisait autorité , se trompait étrange- ment en détournant notre poëte de l'entreprise qui l'a immortalisé . et chez tous les peuples qui font profession de poésie.
Page xx
Jean de La Fontaine Eugène Geruzez. et chez tous les peuples qui font profession de poésie , que le Parnasse a jugé ceci de son apanage . A peine les fables qu'on attribue à Esope virent le jour , que Socrate ' trouva à propos de les ...
Jean de La Fontaine Eugène Geruzez. et chez tous les peuples qui font profession de poésie , que le Parnasse a jugé ceci de son apanage . A peine les fables qu'on attribue à Esope virent le jour , que Socrate ' trouva à propos de les ...
Page xxxv
... peuple de Samos accourut au rivage de la mer pour être témoin de la honte du philosophe . Celui de ses disciples qui avait gagé contre lui triomphait déjà . Xantus dit à l'assemblée : « Messieurs , j'ai gagé VIE D'ESOPE . XXXY.
... peuple de Samos accourut au rivage de la mer pour être témoin de la honte du philosophe . Celui de ses disciples qui avait gagé contre lui triomphait déjà . Xantus dit à l'assemblée : « Messieurs , j'ai gagé VIE D'ESOPE . XXXY.
Common terms and phrases
affaire animaux arriva assez aurait avant ayant beau bête bois bout C'était cause cent chat chemin chercher chien chose coup cour d'être demanda demeure devant Dieu dieux dire disait dit-il donne enfants enfin Ésope fable faisait femme fera fils fond font Fontaine force fort gens Grecs haut homme j'ai jeune jour juge Jupiter l'autre l'homme L'un laisse lieu lion LIVRE logis loin Louis loup main maint maître malheureux manger mère mettre mieux monde mort mots n'en n'était parler passer pauvre peine pendant pense père petits peuple Phèdre philosophe pieds place plaisir plein poëte porte premier présent prince pris propos qu'à qu'un raison renard rencontre reste rien s'en s'il sage sens sentiment serait servir seul signifie singe soins somme sort souvent sujet terre tête tirer tomber tour trait trouva venir vérité veut vient vieux Voilà voyant vrai Xantus yeux
Popular passages
Page xlvii - II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 262 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit goûter l'ombre et le frais?
Page 37 - J'en voulais venir à ce point. XI. LE LION ET LE RAT XII. LA COLOMBE ET LA FOURMI 11 faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde ; On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. - ' . Entre les pattes d'un lion Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, 'Montra ce qu'il était et lui donna la vie.
Page 22 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page xlvii - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 125 - Il est velouté comme nous, Marqueté, longue queue, une humble contenance; Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant: Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles. Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite.
Page 108 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait Toût : Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page 17 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 12 - Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait.' « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage.
Page 142 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.