Oeuvres complètes de J. J. Rousseau, Volumes 3-4Hachette et cie, 1910 |
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Common terms and phrases
aime amans âme amour assez auroit avez avoient avois avoit besoin bonheur cesse CHAP charmes cher chère image choses citoyens Clarens Claude Anet cœur connoissance connoître Conseil général consistoire Contrat social crime d'être d'Orbe devoir Dieu dire doit donner doux enfans état étoient étoit eût faisoit falloit femme foible foiblesse force Genève gens goût gouvernement grabelé heureux homme honnête j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois jamais Jean Morelli jours jugement Julie l'amour l'auteur l'autre l'État laisse législateur lettre liberté livre lois m'en magistrats maître maximes Meillerie ment mieux milord Edouard miracles monde n'ai n'en n'étoit nature pables parler paroît passer passions peine pense père petit Conseil peuple plaisir plaisirs pouvoir premier qu'à qu'un raison religion rendre reste rien s'il sage Saint-Preux sais sens sentimens sentiment seroient seroit seul soins sophisme sort souverain Sparte sûr tendre toyens trouve vérité vertu veux Voilà vois volonté générale vrai yeux
Popular passages
Page 313 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 327 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 327 - ... existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature. Il faut, en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères, et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui.
Page 313 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.
Page 388 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 306 - Je veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours, dans cette recherche, ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées.
Page 313 - Ces clauses . bien entendues , se réduisent toutes à une seule : savoir, l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté...
Page 55 - Paul ne peut en rien être altéré ou ébranlé: que toute personne soit soumise aux puissances supérieures; car il n'ya point de puissance qui ne vienne de dieu, et c'est lui qui ordonne celles qui sont sur la terre; celui donc qui s'oppose aux puissances résiste à l'ordre de dieu.
Page 105 - ... finesse et quelle justesse dans ses réponses! quel empire sur ses passions ! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir, sans foiblesse et sans ostentation ! Quand Platon ' peint son Juste imaginaire...
Page 368 - Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple, ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme ou non à la volonté générale, qui est la leur...