Oeuvres complètes de Molière, Volume 1Hachette, 1857 - French language |
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Page 8
... Julie d'Angennes , sa fille , commença à paraî- tre dans le monde . Elle était faite pour y obte- nir de véritables succès ; mais l'affectation dans laquelle elle avait été éle- vée , le faux esprit qu'on lui avait inspiré dès son ...
... Julie d'Angennes , sa fille , commença à paraî- tre dans le monde . Elle était faite pour y obte- nir de véritables succès ; mais l'affectation dans laquelle elle avait été éle- vée , le faux esprit qu'on lui avait inspiré dès son ...
Page 35
... JULIE , J.-J. Rousseau , qui l'a prononcé ! Oui , c'est cet écrivain dont la plume a tracé le voluptueux tableau des sé- duisantes faiblesses de mademoiselle d'Etanges , et qui crut avoir tout racheté en nous peignant madame de Wolmar ...
... JULIE , J.-J. Rousseau , qui l'a prononcé ! Oui , c'est cet écrivain dont la plume a tracé le voluptueux tableau des sé- duisantes faiblesses de mademoiselle d'Etanges , et qui crut avoir tout racheté en nous peignant madame de Wolmar ...
Page 18
... ce premier devoir , Aux justes soins d'un autre il nous faudra pourvoir , Et par un doux hymen couronner en Valère La flamme d'un amant généreux et sincère . JULIE . Je vois que vous vous faites là bien 48 OEUVRES DE MOLIÈRE .
... ce premier devoir , Aux justes soins d'un autre il nous faudra pourvoir , Et par un doux hymen couronner en Valère La flamme d'un amant généreux et sincère . JULIE . Je vois que vous vous faites là bien 48 OEUVRES DE MOLIÈRE .
Page 19
... JULIE , LE VICOMTE . LE VICOMTE . Eh quoi ! madame , vous êtes déjà ici ? JULIE . Oui ; vous en devriez rougir , Cléante ; et il n'est guère honnête à un amant de venir le dernier au rendez - vous . JULIE . Nous savons bien que vous ne ...
... JULIE , LE VICOMTE . LE VICOMTE . Eh quoi ! madame , vous êtes déjà ici ? JULIE . Oui ; vous en devriez rougir , Cléante ; et il n'est guère honnête à un amant de venir le dernier au rendez - vous . JULIE . Nous savons bien que vous ne ...
Page 20
... JULIE . C'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modes- tie : on sait dans le monde que vous avez de l'esprit , et je ne vois pas la raison qui vous oblige à cacher les vôtres . LE VICOMTE . Mon Dieu , madame , marchons là ...
... JULIE . C'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modes- tie : on sait dans le monde que vous avez de l'esprit , et je ne vois pas la raison qui vous oblige à cacher les vôtres . LE VICOMTE . Mon Dieu , madame , marchons là ...
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Common terms and phrases
ACTE ADRASTE affaire AGLAURE aime ALBERT Allez Allons amant âme amour ARGANTE ARNOLPHE ASCAGNE assez avez BALLET beau belle CATHOS chante charmes chose ciel CLEANTE CLÉONTE cœur comédie COMTESSE COVIELLE CRIQUET dansants dessein diable Dieu dire dis-je DON PEDRE DORIMÈNE DORINE doux ELMIRE ENTRÉE DE BALLET ÉRASTE est-ce êtes FEMME DE SGANARELLE fille FROSINE gens GERONIMO GÉRONTE Grimarest GROS-RENÉ HARPAGON homme j'ai j'en jamais JOURDAIN JULIE l'amour laisse laquais LEANDRE LÉLIE LUCAS LUCILE m'en madame MADELON MAITRE MAÎTRE JACQUES MARIANE MARINETTE MARTINE MASCARILLE Molière monde monsieur monsieur de Pourceaugnac MORON OCTAVE ORGON ORONTE PANCRACE parler pense père PERNELLE personne plaisir POLIDORE POURCEAUGNAC PREMIER MÉDECIN PRINCESSE PSYCHÉ raison rien s'il vous plaît sais SBRIGANI SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII seigneur sentiments sera seul SGANARELLE SILVESTRE soins sorte souffrir TARTUFE théâtre Tibaudier TOINETTE trouve vais VALERE veut veux VICOMTE voilà vois voulez voulez-vous vrai yeux ZERBINETTE
Popular passages
Page 6 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la cour; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère Qu'ils prennent contre noiis des armes qu'on révère...
Page 176 - Ah ! ma fille, à ces pleurs laisse mes yeux ouverts. Mon deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême : Et, lorsque pour toujours on perd ce que je perds, La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même.
Page 180 - Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois ? Vous soupirez , seigneur, ainsi que je soupire : Vos sens comme les miens paraissent interdits. C'est à moi de m'en taire , à vous de me le dire ; Et cependant c'est moi qui vous le dis.
Page 254 - Non! tout de bon, quittez toutes ces incartades; Le monde par vos soins ne se changera pas ; Et, puisque la franchise a pour vous tant d'appas, Je vous dirai tout franc que cette maladie, Partout où vous allez, donne la comédie, Et qu'un si grand courroux contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens.
Page 283 - M'avez-vous, avant le mariage, demandé mon consentement, et si je voulais bien de vous? Vous n'avez consulté , pour cela , que mon père et ma mère ; ce sont eux , proprement, qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l'on pourra vous taire.
Page 21 - Toutes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur. Mon idée en est si fort occupée que je ne sais rien en son absence qui me puisse divertir.
Page 28 - Un autre défaut de Molière, que beaucoup de gens d'esprit lui pardonnent et que je n'ai garde de lui pardonner, est qu'il a donné un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu.
Page 180 - M'en ont fait sentir la puissance ; Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est, mais je sais qu'il me charme, Que je n'en conçois point d'alarme ; Plus j'ai les yeux sur vous, plus je m'en sens charmer.
Page 15 - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page 21 - Mais si vous saviez ce que je souffre, vous auriez pitié de moi ; ma passion est venue à un tel point qu'elle va jusqu'à entrer avec compassion dans ses intérêts et, quand je considère combien il m'est impossible de vaincre ce que je sens pour elle, je me dis en même temps qu'elle a peut-être la même difficulté à détruire le penchant qu'elle a d'être coquette, et je me trouve plus de disposition à la plaindre qu'à la blâmer.