Relations des ambassadeurs vénitiens sur les affaires de France au XVIe siècle, Volume 1 |
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Common terms and phrases
abbia alcuna alli altre AMBASSADEURS anco assai autres avait avec aver bien bisogno buona c'est cardinal casa cause cent certo Cesare contre credere cristianissimo d'une dans desiderio deux dice dire écus essendo esso états été faire fait fare figliuoli forze Français France Francesi governo gran grand grande guerre hommes Italia jamais l'altro l'empereur l'imperatore l'uno lasciare leghe maestà maggior mais manco mandare mare medesimo même ment Milano mille monde monsignor mort n'est Navarre nome ordine pace paix pape pare parle passa pays pense plus poco porte possa potuto pour presente princes principe qu'il qu'on quattro ragione regno RELATIONS reste rien roi très-chrétien royaume santità saria scudi serait serenità servir signori somma sont sorte spesa temps tenir terra tout trois trova Turco vede venire vero verso volte voluto
Popular passages
Page 257 - ... qui y sont spécialement adonnés. Ses connaissances ne se bornent pas simplement à l'art de la guerre, à la manière d'approvisionner, de conduire une armée, de dresser un plan de bataille, de préparer...
Page 247 - Aussi les Français, qui se sentent peut-être peu faits pour se gouverner eux-mêmes, ont-ils entièrement remis leur liberté et leur volonté aux mains de leur roi. Il lui suffit de dire, «Je veux telle ou telle somme, j'ordonne, je consens; » et l'exécution est aussi prompte que si c'était la nation entière qui eût décidé de son propre mouvement. La chose est...
Page 247 - ... si c'était la nation entière qui eût décidé de son propre mouvement. La chose est allée si loin que quelquesuns des Français mêmes, qui voient plus clair que les autres, disent : « Nos rois s'appelaient jadis Reges Francorum; à présent on peut les appeler Reges Servorum.
Page 253 - Il mange et boit beaucoup, il dort encore mieux, et, qui plus est, il ne songe qu'à mener joyeuse vie. Il aime un peu la recherche dans son habillement, qui est galonné et chamarré, riche en pierreries et en ornements précieux ; les pourpoints même sont bien travaillés et tissus en or; sa chemise est très-fine, et elle sort par l'ouverture du pourpoint, selon la mode de France. Cette vie délicate et choisie contribue à sa santé.
Page 243 - U y en a qui poussent si loin l'envie d'exploiter leur position , qu'ils se font pendre tout bonnement à Montfaucon ; ce qui arrive lorsqu'ils ne savent pas se conduire avec un peu de prudence ; car, jusqu'à un certain point , tout est toléré , principalement si les parties ne s'en plaignent pas.
Page 23 - La plupart des habitants sont des étrangers, surtout des Italiens, à cause des foires qu'on y tient, du commerce et des échanges qu'on y fait. Le plus grand nombre des marchands est de Florence et de Gênes.
Page 449 - Le clergé comprend beaucoup de personnes du tiers état et beaucoup d'étrangers , à qui les services rendus , ou bien la faveur du roi , ont acquis des bénéfices ecclésiastiques ; mais la noblesse en forme la partie la plus remarquable. Les puînés des grandes maisons, ayant peu de part dans l'héritage paternel , qui est presque tout dévolu aux aînés, embrassent l'état ecclésiastique pour obtenir tout à la fois richesse et crédit. « Sous la dénomination de nobles, on comprend ceux...
Page 23 - Le plus grand nombre de marchands est de Florence et de Gênes. Il ya quatre foires par an , et la quantité d'argent qu'on y échange de toutes parts est immense. Lyon est le fondement du commerce italien, et en grande partie du commerce espagnol et flamand.
Page 243 - Cette oppression, qui partout ailleurs paraîtrait intolérable, a fait naître une assez bonne institution ; c'est que, le gouvernement payant les juges pour un nombre fixe d'heures d'audience par jour, si chaque partie leur donne un écu en sus, ils restent une heure de plus à entendre les...
Page 267 - Cavalli, écrivait à la seigneurie de Venise: "Avec le Portugal, il ne peut y avoir bonne intelligence, puisque ' une guerre sourde dure toujours entre les deux pays. Les Français prétendent pouvoir naviguer vers la Guinée et le Brésil, ce que les Portugais n'entendent pas du tout. S'ils se rencontrent en mer et que les Français soient les plus faibles, les autres les attaquent et coulent bas leurs navires. De là des représailles cruelles qu'on permet contre les vaisseaux portugais.