Le Parnasse de la jeunesse ou Nouveau choix de poésies françaises, par l'éditeur du Manuel épistolaire à l'usage des demoiselles anglaises1816 |
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... devant une com- pagnie un peu nombreuse . Disons donc que ce n'est guères qu'en lisant ou récitant une pensée sublime , un poëme hé- roïque ou sacré , une ode , une élégie , une scène tragique , qu'on s'éloigne sensiblement de la ma ...
... devant une com- pagnie un peu nombreuse . Disons donc que ce n'est guères qu'en lisant ou récitant une pensée sublime , un poëme hé- roïque ou sacré , une ode , une élégie , une scène tragique , qu'on s'éloigne sensiblement de la ma ...
Page 15
... devant leurs yeux fut mis , Regardez bien , dit - il , car il s'agit de voir Si je suis attrappé , si c'est là ma figure . Votre figure , dit l'un , on vous a fait tout noir ; Vous êtes blanc - Cette bouche grimace , Dit un autre - Ce ...
... devant leurs yeux fut mis , Regardez bien , dit - il , car il s'agit de voir Si je suis attrappé , si c'est là ma figure . Votre figure , dit l'un , on vous a fait tout noir ; Vous êtes blanc - Cette bouche grimace , Dit un autre - Ce ...
Page 22
... devant leurs tisons , ' Ils prêchaient à leurs fils la vertu , la sagesse , Leur parlaient du bonheur qu'on y trouve toujours . Le père par un conte égayait ses discours , La mère par une caresse . L'aîné de ces enfans , né grave ...
... devant leurs tisons , ' Ils prêchaient à leurs fils la vertu , la sagesse , Leur parlaient du bonheur qu'on y trouve toujours . Le père par un conte égayait ses discours , La mère par une caresse . L'aîné de ces enfans , né grave ...
Page 26
... devant l'entrée , Une étroite chaumière , antique et délabrée , D'un pauvre tisserand était l'humble réduit . Là , content du produit D'un grand travail , sans dette , et sans soucis pénibles , Le bon vieillard coulait des jours doux et ...
... devant l'entrée , Une étroite chaumière , antique et délabrée , D'un pauvre tisserand était l'humble réduit . Là , content du produit D'un grand travail , sans dette , et sans soucis pénibles , Le bon vieillard coulait des jours doux et ...
Page 29
... Devant sa majesté fourrée . Grippeminaud leur dit : Mes enfans , approchez , Approchez , je suis sourd ; les ans en sont la cause . L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose . Aussitôt qu'à portée il vit les contestans ...
... Devant sa majesté fourrée . Grippeminaud leur dit : Mes enfans , approchez , Approchez , je suis sourd ; les ans en sont la cause . L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose . Aussitôt qu'à portée il vit les contestans ...
Common terms and phrases
affreux aime Aman amant âme amour Assuérus beau beauté bienfaits bonheur bras Bru.-Vous Brumton cache charmes cher Chrétiens ciel cieux Clarice cœur Constant Dubos Corasmin courage Cresfonte crime cruel Darmant destin Dieu dieux douleur doux Egiste enfans époux esclave esprit êtes Euriclès Fatime feux fille fils fleurs frère funeste gloire goût Hélas Héraclides héros heureux Hydaspe hymen infortuné Isménie j'ai jamais jeune jour l'art l'horreur larmes lieux lois long-temps Lusignan Madame main maître malheureux Mardochée maux Mér.-Ah mère Mérope Messène Monsieur mort mortel Narbas Nérestan Oros Orosmane palais parler pense père peuple pitié plaire plaisir pleurs Poëme poésie poëte Polifonte qu'un reine rien rime rois sais sang sang des héros Scènes secret Seigneur sentimens sérail seul Sir John sœur soins Solyme sort soudan Sudmer superbe tendre tendresse trahir tremble triste triste famille trône trouble tyran venger vertu veux vient vœux vois voix yeux Zaïre
Popular passages
Page 72 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 50 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez : Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 49 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un -son mélodieux Si le terme est impropre, ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme...
Page 27 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 192 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ! C'est le sang de...
Page 27 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 85 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Page 88 - Quoi ? Lorsque vous voyez périr votre patrie, pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie ! Dieu parle, et d'un mortel vous craignez le courroux ! Que dis-je ? Votre vie, Esther, est-elle à vous ? N'est-elle pas au sang dont vous êtes issue...
Page 30 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est*, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée.
Page 33 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévoûrai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi, Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.