Le Parnasse de la jeunesse ou Nouveau choix de poésies françaises, par l'éditeur du Manuel épistolaire à l'usage des demoiselles anglaises1816 |
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Page 137
... Egiste quelle était sa naissance , il l'éleva comme son propre fils . Des guerres intestines déchirèrent la Messénie pendant quinze ans , au bout desquels Polifonte , qui s'était fait un parti nom- breux , voulut se faire déclarer roi ...
... Egiste quelle était sa naissance , il l'éleva comme son propre fils . Des guerres intestines déchirèrent la Messénie pendant quinze ans , au bout desquels Polifonte , qui s'était fait un parti nom- breux , voulut se faire déclarer roi ...
Page 138
... Egiste , qui se croit fils de Narbas . Narbas , ancien serviteur de Cresfonte . Euriclès , ancien officier , ami de Mérope . Isménie , confidente de Mérope . Polifonte , tyran de Messène . Erox , confident de Polifonte . Gardes ...
... Egiste , qui se croit fils de Narbas . Narbas , ancien serviteur de Cresfonte . Euriclès , ancien officier , ami de Mérope . Isménie , confidente de Mérope . Polifonte , tyran de Messène . Erox , confident de Polifonte . Gardes ...
Page 139
... Egiste est - il vivant ? avez - vous conservé [ larmes ! Cet enfant malheureux , le seul que j'ai sauvé ? Ecartez loin de lui la main de l'homicide ! C'est votre fils , hélas ! c'est le pur sang d'Alcide . Abandonnerez - vous ce reste ...
... Egiste est - il vivant ? avez - vous conservé [ larmes ! Cet enfant malheureux , le seul que j'ai sauvé ? Ecartez loin de lui la main de l'homicide ! C'est votre fils , hélas ! c'est le pur sang d'Alcide . Abandonnerez - vous ce reste ...
Page 140
... Egiste échappa seul : un Dieu prit sa défense . Veille sur lui , grand Dieu , qui sauvas son enfance ; Qu'il vienne ; que Narbas le ramène à mes yeux , Du fond de ses déserts au rang de ses aïeux . J'ai supporté quinze ans mes fers et ...
... Egiste échappa seul : un Dieu prit sa défense . Veille sur lui , grand Dieu , qui sauvas son enfance ; Qu'il vienne ; que Narbas le ramène à mes yeux , Du fond de ses déserts au rang de ses aïeux . J'ai supporté quinze ans mes fers et ...
Page 141
... Egiste , il craint ces assassins , Qui du roi votre époux ont tranché les destins . De leurs affreux complots il faut tromper la rage . Autant que je l'ai pu j'assure son passage ; Et j'ai sur ces chemins de carnage abreuvés , Des yeux ...
... Egiste , il craint ces assassins , Qui du roi votre époux ont tranché les destins . De leurs affreux complots il faut tromper la rage . Autant que je l'ai pu j'assure son passage ; Et j'ai sur ces chemins de carnage abreuvés , Des yeux ...
Common terms and phrases
affreux aime Aman amant âme amour Assuérus beau beauté bienfaits bonheur bras Bru.-Vous Brumton cache charmes cher Chrétiens ciel cieux Clarice cœur Constant Dubos Corasmin courage Cresfonte crime cruel Darmant destin Dieu dieux douleur doux Egiste enfans époux esclave esprit êtes Euriclès Fatime feux fille fils fleurs frère funeste gloire goût Hélas Héraclides héros heureux Hydaspe hymen infortuné Isménie j'ai jamais jeune jour l'art l'horreur larmes lieux lois long-temps Lusignan Madame main maître malheureux Mardochée maux Mér.-Ah mère Mérope Messène Monsieur mort mortel Narbas Nérestan Oros Orosmane palais parler pense père peuple pitié plaire plaisir pleurs Poëme poésie poëte Polifonte qu'un reine rien rime rois sais sang sang des héros Scènes secret Seigneur sentimens sérail seul Sir John sœur soins Solyme sort soudan Sudmer superbe tendre tendresse trahir tremble triste triste famille trône trouble tyran venger vertu veux vient vœux vois voix yeux Zaïre
Popular passages
Page 72 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 50 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez : Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 49 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un -son mélodieux Si le terme est impropre, ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme...
Page 27 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 192 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ! C'est le sang de...
Page 27 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 85 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Page 88 - Quoi ? Lorsque vous voyez périr votre patrie, pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie ! Dieu parle, et d'un mortel vous craignez le courroux ! Que dis-je ? Votre vie, Esther, est-elle à vous ? N'est-elle pas au sang dont vous êtes issue...
Page 30 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est*, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée.
Page 33 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévoûrai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi, Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.