Histoire de la vie et des ouvrages de J. de La FontaineA. Nepveu, 1821 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
aimable aimoit amis amour auroit auteur avoient ballade beau beauté belle Boileau Briou célèbre Champmeslé chansons charme Château-Thierry Châtellerault chose cœur composé connoissance connoître dame dédiée déja devoit donner duchesse de Bouillon écrits édition épître Ésope esprit étoient étoit faisoit femme fille Fontaine avoit Fouquet françois Furetière gens gloire goût graces homme intitulée j'ai Jannart jeune jour l'Académie l'ame l'amour l'apologue l'auteur lettre long-temps louanges Louis Racine Louis XIV madame d'Hervart madame de Montespan madame de Sévigné madame de Thianges madame Deshoulières mademoiselle Maucroix Mazarin ment mœurs Molière Muse n'avoit n'étoit Neuf Sœurs OEUVRES DIVERSES ouvrages parler paroît passer pièces plaisir plaisirs poëme poésie poëte Pouget Poussay pouvoit premier prince de Conti prose Racine raison recueil de fables Richelieu rien Sablière Saint-Évremond satire sentiment seroit seul Sévigné sorte style sujet sur-tout taine talent tion trouve trouvoit Vendôme Vignier vouloit
Popular passages
Page 265 - Descartes, ce mortel dont on eût fait un dieu Chez les païens, et qui tient le milieu Entre l'homme et l'esprit ; comme entre l'huître et l'homme...
Page 195 - Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Page 251 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l'ombre et le frais...
Page 251 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices?
Page 250 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ; Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau. Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 180 - J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 216 - LES fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 251 - Je t'assure que le meilleur de tes amis n'a plus à compter sur quinze jours de vie. Voilà deux mois que je ne sors point, si ce n'est pour aller un peu à l'Académie, afin que cela m'amuse. Hier, comme j'en revenais, il me prit au milieu de la rue du Chantre une si grande faiblesse que je crus véritablement mourir.
Page 247 - Quant aux volontés souveraines De Celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Page 28 - Un homme paraît grossier, lourd, stupide; il ne sait pas parler, ni raconter ce qu'il vient de voir: s'il se met à écrire, c'est le modèle des bons contes; il fait parler les animaux, les arbres, les pierres, tout ce qui ne parle point: ce n'est que légèreté, qu'élégance, que beau naturel, et que délicatesse dans ses ouvrages.