Textes classiques de la littérature française, extraits des grands écrivains français, avec notices biographiques et bibliographiques, appréciations littéraires et notes explicatives: recueil servant de complément à l'Histoire de la littérature française et composé d'après les programmes officiels pour l'enseignement secondaire spécial |
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... j'ai cru qu'un moyen de rendre plus utiles mes appréciations littéraires , c'est d'y ajouter un choix de textes qui les justifie ou les re- dresse . L'histoire d'une littérature , sous sa forme nar- rative , n'est que l'opinion d'un ...
... j'ai cru qu'un moyen de rendre plus utiles mes appréciations littéraires , c'est d'y ajouter un choix de textes qui les justifie ou les re- dresse . L'histoire d'une littérature , sous sa forme nar- rative , n'est que l'opinion d'un ...
Page 41
... J'ai des cousteaux assez , ne te soucie , De bel os blanc plus tranchans qu'une sye Leur gaine c'est ma gencive et ma bouche :: Bien coupperont la corde qui te touche De si très - près car j'y mettrai bon ordre . » Lors sire Rat va ...
... J'ai des cousteaux assez , ne te soucie , De bel os blanc plus tranchans qu'une sye Leur gaine c'est ma gencive et ma bouche :: Bien coupperont la corde qui te touche De si très - près car j'y mettrai bon ordre . » Lors sire Rat va ...
Page 94
... J'ai couru sur le lieu sans force et sans couleur , Je l'ai trouvé sans vie . Excusez ma douleur , Sire , la voix me manque à ce récit funeste ; Mes pleurs et mes soupirs vous diront mieux le reste . D. FERNAND . Prends courage , ma ...
... J'ai couru sur le lieu sans force et sans couleur , Je l'ai trouvé sans vie . Excusez ma douleur , Sire , la voix me manque à ce récit funeste ; Mes pleurs et mes soupirs vous diront mieux le reste . D. FERNAND . Prends courage , ma ...
Page 97
... J'ai retenu ma main , j'ai cru mon bras trop prompt , Je me suis accusé de trop de violence : Et ta beauté sans doute emportoit la balance , A moins que d'opposer à tes plus forts appas Qu'un homme sans honneur ne te méritoit pas ; Que ...
... J'ai retenu ma main , j'ai cru mon bras trop prompt , Je me suis accusé de trop de violence : Et ta beauté sans doute emportoit la balance , A moins que d'opposer à tes plus forts appas Qu'un homme sans honneur ne te méritoit pas ; Que ...
Page 99
... j'ai trop de courage Pour souffrir qu'avec toi ma gloire se partage . Mon père et mon honneur ne veulent rien devoir Aux traits de ton amour , ni de ton désespoir . D. RODRIGUE . Rigoureux point d'honneur ! Hélas ! quoi que je fasse ...
... j'ai trop de courage Pour souffrir qu'avec toi ma gloire se partage . Mon père et mon honneur ne veulent rien devoir Aux traits de ton amour , ni de ton désespoir . D. RODRIGUE . Rigoureux point d'honneur ! Hélas ! quoi que je fasse ...
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Common terms and phrases
ABNER acte AGAMEMNON ALCESTE amour Arcas ARMANDE ATHALIE avez avoient avoit bataille beau BÉLISE Boileau Bossuet Britannicus BURRHUS c'étoit Calchas CÉLIMÈNE cher chevaux CHIMÈNE chose CHRYSALE ciel Cinna CLYTEMNESTRE cœur comte Corneille coup crime DIÈGUE Dieu dieux dire discours disoit donner douleur enfin ennemis esprit estoit étoient étoit fabl faisoit Fénelon fille fils FLÈCHE frère gens gloire Grecs guerre HARPAGON héros homme HORACE j'ai jamais Jehan Jehan Froissart JOAD JOSABETH jour laisse langue Louis Louis XIV madame main MAÎTRE JACQUES malheur Mardochée Molière monde Monseigneur monsieur mort mourir NARCISSE NÉARQUE Néoptolème NÉRON ORONTE palandries parler passé pensée père peuple PHILAMINTE PHILINTE Philoctète pleurs poëte POLYEUCTE pouvoit prince qu'à qu'un raison rien RODRIGUE rois Romains Rome sage saint sais sang satire SCÈNE seigneur seroit seul siècle Sire soin sort Télémaque terre TRISSOTIN triste Ulysse VADIUS VALÈRE veut veux voilà vois yeux
Popular passages
Page 56 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience Il est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 260 - Ah ! c'est moi ! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 233 - Quel besoin si pressant avez-vous de rimer? Et qui diantre vous pousse à vous faire imprimer? Si l'on peut pardonner l'essor d'un mauvais livre, Ce n'est qu'aux malheureux qui composent pour vivre. Croyez-moi, résistez à vos tentations. Dérobez au public ces occupations ; Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, Le nom que, dans la cour, vous avez d'honnête homme, Pour prendre de la main d'un avide imprimeur Celui de ridicule et misérable auteur.
Page 275 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes ' Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens', Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 441 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 389 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 390 - Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 337 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 261 - Hé ! de quoi est-ce qu'on parle là ? de celui qui m'a dérobé? Quel bruit fait-on là-haut? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise-. N'est-il point caché là parmi vous? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part, sans doute, au vol que l'on m'a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout...
Page 338 - En vain vous étalez une scène savante : Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur, toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort ou vous critique. Le secret est d'abord de plaire et de toucher : Inventez des ressorts qui puissent m'attacher.