Œuvres de Fontenelle: études sur sa vie et son esprit |
From inside the book
Results 1-5 of 46
Page 8
... femmes un sentiment machinal , la beauté faisant sur lui une assez grande impression ; mais il est incapable de sentiments vifs et profonds . Il a un comique dans l'esprit qui passe jusqu'à son cœur , qui fait sentir que l'amour n'est ...
... femmes un sentiment machinal , la beauté faisant sur lui une assez grande impression ; mais il est incapable de sentiments vifs et profonds . Il a un comique dans l'esprit qui passe jusqu'à son cœur , qui fait sentir que l'amour n'est ...
Page 10
... femmes mêmes , dont les goûts et les occupations ont une si grande in- fluence dans ce qui concerne l'esprit et les mœurs des Français , ont puisé dans ses ouvrages les principes d'une philosophie saine et éclairée . L'esprit ...
... femmes mêmes , dont les goûts et les occupations ont une si grande in- fluence dans ce qui concerne l'esprit et les mœurs des Français , ont puisé dans ses ouvrages les principes d'une philosophie saine et éclairée . L'esprit ...
Page 12
... femme , pour lui faire sentir l'impression que sa beauté faisait sur lui : « Ah ! si je n'a- vais que quatre - vingts ans ! » Dans le cours de la maladie qui a terminé sa vie , il disait à quelqu'un qui lui demandait quel mal il sentait ...
... femme , pour lui faire sentir l'impression que sa beauté faisait sur lui : « Ah ! si je n'a- vais que quatre - vingts ans ! » Dans le cours de la maladie qui a terminé sa vie , il disait à quelqu'un qui lui demandait quel mal il sentait ...
Page 14
... femme de beaucoup d'esprit et de mérite ( madame Geoffrin ) , en laquelle il avait beaucoup de confiance , et qu'il a nommée pour l'exécu- tion de son testament , dit que , pour le porter à obliger ou à rendre service , il n'y avait qu ...
... femme de beaucoup d'esprit et de mérite ( madame Geoffrin ) , en laquelle il avait beaucoup de confiance , et qu'il a nommée pour l'exécu- tion de son testament , dit que , pour le porter à obliger ou à rendre service , il n'y avait qu ...
Page 19
... femmes , et il pouvait dire de lui ce qu'il disait des femmes , de la peinture et de la musique * . Ce que Fontenelle aimait le plus et ce qu'il comprenait le moins , c'était lui - même . Aussi , pareil aux avares qui conser- vent ...
... femmes , et il pouvait dire de lui ce qu'il disait des femmes , de la peinture et de la musique * . Ce que Fontenelle aimait le plus et ce qu'il comprenait le moins , c'était lui - même . Aussi , pareil aux avares qui conser- vent ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aise Alexandre amoureux Apollon ARISTOTE ARSÈNE HOUSSAYE assez avaient beau belle Béotie bergers c'était chose chrétiens Cicéron ciel cles cœur consulter croire crois d'autres Delphes démons deviner dieu dieux dire dit-elle divinité donner Égypte enfin ÉRASME ÉSOPE espèce esprit étoiles fixes Eusèbe eussent eût fallait femmes Fontenelle fût gens Grecs Homère hommes infinité j'ai jamais Jésus-Christ jour Jupiter l'amour l'esprit l'oracle de Delphes l'univers laisse lumière lune lunettes madame Marivaux matière céleste ment Mercure MOLIÈRE monde mouvement n'avait n'en n'était nature nuit oracles paganisme païens PARACELSE paraît parler passer peine peuple peut-être philosophie PHRINE plaisir planètes Platon Plutarque poésie poëte Porphyre pourtant pouvait Préneste prêtres qu'à qu'un quelquefois raison religion répliquai-je répondis-je répondit repris-je reprit-elle rien Romains ROXELANE s'en s'il sais Saturne savants SCARRON SÉNÈQUE sent serait Sérapis seulement siècle soleil songer sorte STRATONICE tantôt temple terre tourbillon tourne trouve Vénus vérité Voilà vois voit voulait vrai
Popular passages
Page 310 - ... son siècle, et l'antiquité en profite. On met les anciens bien haut, pour abaisser ses contemporains. Quand nous vivions, nous estimions nos ancêtres plus qu'ils ne méritaient; et à présent, notre postérité nous estime plus que nous ne méritons : mais et nos ancêtres, et nous, et notre postérité, tout cela est bien égal; et je crois que le spectacle du monde serait bien ennuyeux pour qui le regarderait d'un certain œil, car c'est toujours la même chose.
Page 41 - Hé bien, reprit-elle, puisque votre folie est si agréable, donnez-la-moi; je croirai sur les étoiles tout ce que vous voudrez, pourvu que j'y trouve du plaisir. — Ah ! Madame, répondis-je bien vite, ce n'est pas un plaisir comme celui que vous auriez à une comédie de Molière; c'en est un qui est je ne sais où, dans la raison, et qui ne fait rire que l'esprit. — Quoi donc, reprit-elle, croyez-vous qu'on soit incapable des plaisirs qui ne sont que dans la raison? Je veux tout à l'heure...
Page 345 - Fontenelle , âgé de quatre-vingt-dixsept ans , venant de dire à madame Helvétius , jeune, belle et nouvellement mariée, mille choses aimables et galantes , passa devant elle pour se mettre à table , ne l'ayant pas aperçue. « Voyez , lui dit madame Helvétius , le cas que je dois faire de vos galanteries ; vous passez devant moi sans me regarder.
Page 34 - ... cela qui veut. Ceux qui ont des pensées à perdre , les peuvent perdre sur ces sortes de sujets; mais tout le monde n'est pas en état de faire cette dépense inutile.
Page 51 - ... la même inclination, qui fait qu'on veut avoir la place la plus honorable dans une cérémonie, fait qu'un philosophe, dans un système, se met au centre du monde, s'il peut. Il est bien aise que tout soit fait pour lui ; il suppose , peut-être sans s'en apercevoir , ce principe qui le flatte , et son cœur ne laisse pas de s'intéresser à une affaire de pure spéculation.
Page 76 - ... des rivières. A la vérité, ce n'a pas été un vol d'aigle, et il en a quelquefois coûté à ces nouveaux oiseaux un bras ou une jambe; mais enfin cela ne représente encore que les premières planches que l'on a mises sur l'eau et qui ont été le commencement de la navigation. De ces planches-là, il y avait bien loin jusqu'à de gros navires qui pussent faire le tour du monde. Cependant peu à peu sont venus les gros navires.
Page 160 - Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d'or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme nommé Libavius ramasse tout ce qui avait été dit de la dent et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu'il fut vrai que la dent était d'or.
Page 116 - Quand le ciel n'était que cette voûte bleue où les étoiles étaient clouées , l'univers me paraissait petit et étroit ; je m'y sentais comme oppressé. Présentement qu'on a donné infiniment plus d'étendue et de profondeur à cette voûte , en la partageant en mille et mille tourbillons, il me semble que je respire avec plus de liberté , et que je suis dans un plus grand air, et assurément l'univers a toute une autre magnificence.
Page 25 - C'est en un mot, un composé du pédant et du précieux, fait pour être admiré de la bourgeoisie et de la province, en qui néanmoins on n'aperçoit rien de grand que l'opinion qu'il a de lui-même.
Page 42 - Tonte la philosophie, lui dis-je, n'est fondée que sur deux choses : sur ce qu'on a l'esprit curieux et les yeux mauvais ; car, si vous aviez les yeux meilleurs que vous ne les avez, vous verriez bien si les étoiles sont des soleils qui éclairent autant de mondes, ou si elles n'en sont pas; et si, d'un autre côté, vous étiez moins curieuse, vous ne vous...