Le gouvernement: choix des modèles; les réformes en France

Front Cover
Alfred Mame et fils, 1887 - Europe
 

Selected pages

Common terms and phrases

Popular passages

Page 349 - Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Page 401 - Les citoyens qui vivent sous un bon gouvernement doivent aller à la piste de ces hommes qui se sont préservés de la corruption, et les chercher par terre et par mer, en partie pour affermir ce qu'il ya de sage dans les lois de leur pays, en partie pour rectifier ce qui s'y trouverait de défectueux.
Page 392 - ... institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution et au bonheur de tous. » En conséquence, l'Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être suprême, les droits suivants de l'homme et du citoyen :
Page 650 - Le principe fondamental de toute morale, sur lequel j'ai raisonné dans tous mes écrits , et que j'ai développé dans ce dernier avec toute la clarté dont j'étais capable , est que l'homme est un être naturellement bon, aimant la justice et l'ordre; qu'il n'ya point de perversité originelle dans le cœur humain , et que les premiers mouvements de la nature sont toujours droits.
Page 26 - Il ya beaucoup à gagner, en fait de mœurs , à garder les coutumes anciennes. Comme les peuples corrompus font rarement de grandes choses ; qu'ils n'ont guère établi de sociétés , fondé de villes , donné de lois ; et qu'au contraire ceux qui avaient des mœurs simples et austères ont fait la plupart des établissements; rappeler les hommes aux maximes anciennes , c'est ordinairement les ramener à la vertu.
Page 633 - ... un trousseau aux filles et des moyens de travail aux garçons qui ne restent point attachés au foyer paternel. Refuser la possession en mainmorte aux corporations qui ne pourvoient pas à un intérêt public évident. Faire concourir toutes les forces sociales, et en première ligne l'épargne individuelle et le patronage , à perpétuer la possession traditionnelle du foyer dans chaque famille, et de l'atelier chez les petits artisans des villes etdes campagnes.
Page 391 - DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN Les représentants du peuple français, constitués en assemblée nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements...
Page 377 - La subiection essentielle et effectuelle ne regarde, d'entre nous, que ceulx qui s'y convient, et qui ayment à s'honnorer et enrichir par tel service : car qui se veult tapir en son foyer, et sçait conduire sa maison sans querelle et sans procez, il est aussi libre que le duc de Venise.
Page 391 - Nos prétendus réformateurs, qui méprisaient l'expérience du passé et attendaient la vérité « du développement de l'esprit humain » (1), ne pouvaient donc être que les agents de notre décadence. Au milieu de leurs imprudentes nouveautés, les promoteurs de la Révolution de 1789 se sont d'abord jetés dans une erreur d'où devaient découler toutes les autres. Ils ont admis que Dieu n'intervenait pas dans la direction des sociétés et que l'homme avait en lui-même tous les éléments...

Bibliographic information