Marie dans les fleurs: ou, Reflet symbolique des priviléges de la Sainte Vierge dans les beautés de la nature |
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... mystérieuse empreinte de puis- sance morale qui parle au cœur , et qui en rendant l'ac- tion de la Providence toujours présente fait deviner , par un sentiment instinctif , les rapports naturels des fleurs avec 18 ANTIQUITÉ DU LANGAGE.
... mystérieuse empreinte de puis- sance morale qui parle au cœur , et qui en rendant l'ac- tion de la Providence toujours présente fait deviner , par un sentiment instinctif , les rapports naturels des fleurs avec 18 ANTIQUITÉ DU LANGAGE.
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... langage des fleurs est aussi ancien que la civilisa- tion . Chacun connaît cette fable de la mythologie où l'on voit la fameuse Myrrha qui , à force de pleurer ses faiblesses , intéressa les dieux en sa faveur , et DES FLEURS . 19.
... langage des fleurs est aussi ancien que la civilisa- tion . Chacun connaît cette fable de la mythologie où l'on voit la fameuse Myrrha qui , à force de pleurer ses faiblesses , intéressa les dieux en sa faveur , et DES FLEURS . 19.
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... tion . Ce ne sont pas seulement les fleurs les plus brillantes ni les plus parfumées qui ont leur langage . Nos végé- taux les plus communs ont aussi un genre d'instruction qui leur est transmis par les traditions les plus reculées ...
... tion . Ce ne sont pas seulement les fleurs les plus brillantes ni les plus parfumées qui ont leur langage . Nos végé- taux les plus communs ont aussi un genre d'instruction qui leur est transmis par les traditions les plus reculées ...
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... tion qui ne se dément jamais . Qu'on étudie en effet , tant que l'on voudra , les prodiges journaliers du règne végétal , qu'on descende jusqu'aux dernières profon- deurs de l'anatomie pour voir la manière dont les fleurs vivent et de ...
... tion qui ne se dément jamais . Qu'on étudie en effet , tant que l'on voudra , les prodiges journaliers du règne végétal , qu'on descende jusqu'aux dernières profon- deurs de l'anatomie pour voir la manière dont les fleurs vivent et de ...
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... tion douloureuse ne cesse que quand ses blessures sont guéries . On dirait que certaines fleurs Ont une âme dans leurs calices ; Que sans connaître nos malices Elles ressentent nos douleurs . ( SPINELLI . ) Cette vic animale des ...
... tion douloureuse ne cesse que quand ses blessures sont guéries . On dirait que certaines fleurs Ont une âme dans leurs calices ; Que sans connaître nos malices Elles ressentent nos douleurs . ( SPINELLI . ) Cette vic animale des ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 112 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 342 - Je n'adore qu'un Dieu, maître de l'univers, Sous qui tremblent le ciel, la terre et les enfers, Un Dieu qui, nous aimant d'une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie, Et qui, par un effort de cet excès d'amour, Veut pour nous en victime être offert chaque jour.
Page 2 - Avec leurs grands sommets, leurs glaces éternelles, Par un soleil d'été, que les Alpes sont belles ! Tout dans leurs frais vallons sert à nous enchanter. La verdure, les eaux, les bois, les fleurs nouvelles. Heureux qui sur ces bords peut longtemps s'arrêter ! Heureux qui les revoit, s'il a pu les quitter...
Page 119 - Si ce renouvellement était parfait, ce serait l'immortalité et le don d'une jeunesse éternelle. Mais comme ce renouvellement n'est qu'imparfait, l'animal perd insensiblement ses forces et vieillit, parce que tout ce qui est créé doit porter la marque du néant d'où il est sorti, et avoir une fin.
Page 305 - Ainsi tout change, ainsi tout passe; Ainsi nous-mêmes nous passons, Hélas ! sans laisser plus de trace ' Que cette barque où nous glissons /Sur cette mer où tout s'efface.
Page 334 - Egaux par la nature, égaux par le malheur, Tout mortel est chargé de sa propre douleur; Sa peine lui suffit, et, dans ce grand naufrage, Rassembler nos débris, voilà notre partage.
Page 240 - J'ai pu recueillir de la graine bien aisément , car il croît en abondance dans un pré qui est sous mes fenêtres. Il ne devroit être permis qu'aux chevaux du soleil de se nourrir d'un pareil foin.
Page 101 - Fleur mourante et solitaire , Qui fus l'honneur du vallon , Tes débris jonchent la terre , Dispersés par l'aquilon. La même faux nous moissonne , Nous cédons au même dieu : Une feuille t'abandonne , Un plaisir nous dit adieu. Chaque jour le temps nous vole Un goût, une passion; Et chaque instant qui s'envole Emporte une illusion. L'homme perdant sa chimère , Se demande avec douleur : Quelle est la plus éphémère De la vie ou de la fleur?
Page 323 - ... N'espérant plus aucun pardon , Je me jette sur lui : mais bientôt on m'enchaîne , Et me voici prêt à subir De mes crimes la juste peine. Apprenez tous du moins , en me voyant mourir, Que la plus légère injustice Aux forfaits les plus grands peut conduire d'abord ; Et que , dans le chemin du vice, On est au fond du précipice, Dès qu'on met un pied sur le bord.