Pensées, Volume 1A.A. Renouard, 1812 |
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Page xviii
... veut trouver quelques rapports entre l'une ou l'autre de ces éditions si multipliées et si différentes ; la nature de l'ouvrage rendant même fort difficile toute recherche , quelle qu'elle puisse être . Ce fut un des motifs qui me ...
... veut trouver quelques rapports entre l'une ou l'autre de ces éditions si multipliées et si différentes ; la nature de l'ouvrage rendant même fort difficile toute recherche , quelle qu'elle puisse être . Ce fut un des motifs qui me ...
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... veut à toute force pénétrer dans cette science qu'on lui cache avec tant de mystère , et qu'on croit au - dessus de lui , par mépris pour son âge . Pendant ses heures de récréation il s'enfer- moit seul dans une chambre isolée : là ...
... veut à toute force pénétrer dans cette science qu'on lui cache avec tant de mystère , et qu'on croit au - dessus de lui , par mépris pour son âge . Pendant ses heures de récréation il s'enfer- moit seul dans une chambre isolée : là ...
Page 25
... veut ni se tromper , ni s'exposer à tromper les autres . Il fait voir , par ses premières expériences , que la nature n'a pas d'horreur pour le vuide ; mais , d'a- près l'expérience du Puy - de - Dôme , il prononce affirmativement que ...
... veut ni se tromper , ni s'exposer à tromper les autres . Il fait voir , par ses premières expériences , que la nature n'a pas d'horreur pour le vuide ; mais , d'a- près l'expérience du Puy - de - Dôme , il prononce affirmativement que ...
Page 29
... veut tirer de l'état du baromètre . Il paroît que les deux traités de Pascal sur l'équi libre des liqueurs et sur la pesanteur de la masse de l'air , furent achevés en l'année 1653 ; mais ils n'ont été imprimés pour la première fois qu ...
... veut tirer de l'état du baromètre . Il paroît que les deux traités de Pascal sur l'équi libre des liqueurs et sur la pesanteur de la masse de l'air , furent achevés en l'année 1653 ; mais ils n'ont été imprimés pour la première fois qu ...
Page 32
... veut se faire quelque idée de ce fameux triangle , qu'on se représente deux lignes perpen- diculaires entre elles ; qu'on les divise en parties égales , et qu'on leur mène des parallèles qui par- tent de tous les points de division . Il ...
... veut se faire quelque idée de ce fameux triangle , qu'on se représente deux lignes perpen- diculaires entre elles ; qu'on les divise en parties égales , et qu'on leur mène des parallèles qui par- tent de tous les points de division . Il ...
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Common terms and phrases
admirable aimer assez auroit avoient avoit BLAISE PASCAL bles caché chercher choses cœur concupiscence Condorcet connoissance connoissent connoître considère consiste consolation contraire contrariétés corps croire cycloïde définir déisme Descartes Desmolets Dettonville devoit Dieu différence dire discours divertissement doctrine doit édition effet Épictète esprit état éternel Étienne Pascal étoient étoit eût falloit faux foiblesse force géométrie gloire grandeur hérétiques hommes Ibid infiniment jamais jansénistes Jansénius jésuites JÉSUS-CHRIST juger Juifs juste justice l'âme l'autre l'Eglise l'esprit l'homme l'un Lettres provinciales Mahomet malheureux maux ment Messie miracles misère Moïse monde morale mort n'avoit n'en n'étoit nature naturelle néanmoins nombre non-seulement objet pables païens paroît Pascal passions péché pensée personne persuader peuple philosophes plaisir plaisirs Port-Royal pouvoit prédit première preuves principes prophéties prouver qu'un raison reconnoître religion chrétienne rien Roberval roit s'il sacrifice saint science sens sentiment seroient seroit seul sorte sujet tion Torricelli trouve vérité Voilà voit vrai vuide
Popular passages
Page 140 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 31 - Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après pour prier cet Être infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.
Page 188 - Nous ne sentons ni l'extrême chaud ni l'extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles. Nous ne les sentons plus, nous les souffrons. Trop de jeunesse et trop de vieillesse empêchent l'esprit ; trop et trop peu de nourriture troublent ses actions ; trop et trop peu d'instruction l'abêtissent. Les choses extrêmes sont pour nous comme si elles n'étaient pas, et nous ne sommes point à leur égard. Elles nous échappent , ou nous à elles.
Page 217 - Car ils disent hardiment que les corps tendent en bas, qu'ils aspirent à leur centre, qu'ils fuient leur destruction, qu'ils craignent le vide, qu'ils ont des inclinations, des sympathies, des antipathies, qui sont toutes choses qui n'appartiennent qu'aux esprits.
Page 144 - Cette véritable méthode, qui formerait les démonstrations dans la plus haute excellence, s'il était possible d'y arriver, consisterait en deux choses principales : l'une de n'employer aucun terme dont on n'eût auparavant expliqué nettement le sens; l'autre, de n'avancer jamais aucune proposition qu'on ne démontrât par des vérités déjà connues ; c'est-à-dire, en un mot, à définir tous les termes et à prouver toutes les propositions.
Page 191 - Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue , parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Ainsi toute notre dignité consiste dans la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever, non de l'espace et de la durée. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Page 14 - Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point qui doit être notre dernier objet.
Page 224 - Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux. Et ceux qui font sur cela les philosophes, et qui croient que le monde est bien peu raisonnable de passer tout le jour à courir après un lièvre qu'ils ne voudraient pas avoir acheté, ne connaissent guère notre nature.
Page 193 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 274 - Quand on voit le style naturel ', on est tout étonné et ravi ; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme...