Pensées, Volume 1A.A. Renouard, 1812 |
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Page xxi
... tion . Il a été de mon devoir de donner d'autant plus de soins à cette édition nouvelle , qu'étant stéréotype , et par conséquent destinée à se re- produire sans changements , il falloit la faire telle que désormais elle pût être le ...
... tion . Il a été de mon devoir de donner d'autant plus de soins à cette édition nouvelle , qu'étant stéréotype , et par conséquent destinée à se re- produire sans changements , il falloit la faire telle que désormais elle pût être le ...
Page 17
... tion , et d'une manière absolument irrévocable ; il y fut conduit par ce raisonnement : Si la pesanteur de l'air est la cause qui soutient le mercure dans le tube de Torricelli , le mercure doit s'élever plus ou moins , selon que la ...
... tion , et d'une manière absolument irrévocable ; il y fut conduit par ce raisonnement : Si la pesanteur de l'air est la cause qui soutient le mercure dans le tube de Torricelli , le mercure doit s'élever plus ou moins , selon que la ...
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... tion est appuyée sur ce principe évident par lui- même , que jamais un corps ne peut se mouvoir par son poids sans que son centre de gravité des- cende . Ce principe posé , l'auteur fait voir facile- ment que , si les deux pistons ...
... tion est appuyée sur ce principe évident par lui- même , que jamais un corps ne peut se mouvoir par son poids sans que son centre de gravité des- cende . Ce principe posé , l'auteur fait voir facile- ment que , si les deux pistons ...
Page 29
... tion étoit vraie , Pascal se seroit trompé en attri- buant la suspension du mercure dans le tube de Torricelli immédiatement à la pesanteur de l'air ; car le plus souvent le mercure baisse dans les temps pluvieux . Quoi qu'il en soit ...
... tion étoit vraie , Pascal se seroit trompé en attri- buant la suspension du mercure dans le tube de Torricelli immédiatement à la pesanteur de l'air ; car le plus souvent le mercure baisse dans les temps pluvieux . Quoi qu'il en soit ...
Page 36
Blaise Pascal. de cette légère méprise , et il reconnut que la solu- tion de Fermat , d'ailleurs conforme à la sienne quant au résultat , étoit aussi exacte dans les prin- cipes qu'élégante par la simplicité du calcul . Toute la théorie ...
Blaise Pascal. de cette légère méprise , et il reconnut que la solu- tion de Fermat , d'ailleurs conforme à la sienne quant au résultat , étoit aussi exacte dans les prin- cipes qu'élégante par la simplicité du calcul . Toute la théorie ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 140 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 31 - Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après pour prier cet Être infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.
Page 188 - Nous ne sentons ni l'extrême chaud ni l'extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles. Nous ne les sentons plus, nous les souffrons. Trop de jeunesse et trop de vieillesse empêchent l'esprit ; trop et trop peu de nourriture troublent ses actions ; trop et trop peu d'instruction l'abêtissent. Les choses extrêmes sont pour nous comme si elles n'étaient pas, et nous ne sommes point à leur égard. Elles nous échappent , ou nous à elles.
Page 217 - Car ils disent hardiment que les corps tendent en bas, qu'ils aspirent à leur centre, qu'ils fuient leur destruction, qu'ils craignent le vide, qu'ils ont des inclinations, des sympathies, des antipathies, qui sont toutes choses qui n'appartiennent qu'aux esprits.
Page 144 - Cette véritable méthode, qui formerait les démonstrations dans la plus haute excellence, s'il était possible d'y arriver, consisterait en deux choses principales : l'une de n'employer aucun terme dont on n'eût auparavant expliqué nettement le sens; l'autre, de n'avancer jamais aucune proposition qu'on ne démontrât par des vérités déjà connues ; c'est-à-dire, en un mot, à définir tous les termes et à prouver toutes les propositions.
Page 191 - Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue , parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Ainsi toute notre dignité consiste dans la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever, non de l'espace et de la durée. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Page 14 - Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point qui doit être notre dernier objet.
Page 224 - Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux. Et ceux qui font sur cela les philosophes, et qui croient que le monde est bien peu raisonnable de passer tout le jour à courir après un lièvre qu'ils ne voudraient pas avoir acheté, ne connaissent guère notre nature.
Page 193 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 274 - Quand on voit le style naturel ', on est tout étonné et ravi ; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme...